Le
choix du traitement dépend :
- de la cause de la maladie,
- de son caractère inflammatoire ou mécanique,
- du trajet du nerf,
- de la zone supposée de la compression,
- de l’intensité de la douleur,
- de l’âge du patient,
- de ses antécédents médicaux et familiaux,
- de son état de santé général.
Les
traitements médicamenteux : les médicaments les plus souvent utilisés pour venir à bout des douleurs sont des
médicaments antiépileptiques ou
antidépresseurs, qui influent sur les cellules du système nerveux. Certains
antalgiques peuvent aussi être proposés, mais avec une efficacité relative.
Les
infiltrations : des infiltrations peuvent être également envisagées pour soulager le patient. Le médecin injecte des
anesthésiques locaux et des
corticoïdes, sous contrôle scannographique ou échographique. Ces
infiltrations ont toutefois un résultat limité dans le temps.
La
neuromodulation est une option qui offre un résultat souvent positif. Il s’agit d’implanter une
électrode sur le nerf pudendal reliée à un
petit boîtier. Cette technique a pour but de diminuer l’excitabilité de certaines cellules nerveuses.
La
chirurgie : dans les cas graves ou qui résistent aux traitement précédents, le médecin peut recourir à la
chirurgie. L’intervention a pour but de redonner de la mobilité au nerf pudendal, en coupant le ligament sacro-tubéral et le ligament sacro-épineux, situés autour.
La
sonde à ballonnet : cette technique consiste à introduire, sous
anesthésie générale, un ballonnet dans la zone du nerf. Le gonflement du ballonnet permet ensuite de libérer le nerf, afin qu'il retrouve son fonctionnement normal.