
Orthopédie
Lombalgie chronique : faut-il essayer les médecines complémentaires ?Par Fanny Bernardon le 09/12/2019
La colonne vertébrale est composée de 24 vertèbres, en partant de la tête :
Toutes les vertèbres n’ont pas exactement la même forme, en particulier selon leur emplacement le long de la colonne. Presque chaque vertèbre est constituée d’un corps en avant et d’un arc en arrière d’où sont issues les facettes articulaires postérieures, essentielles à la mécanique rachidienne. Cet arc postérieur forme un cylindre, à l’intérieur derrière lequel circule la moelle épinière, cordon blanc d’environ un centimètre de diamètre permettant de recevoir les informations et distribuer les influx nerveux du cerveau au reste du corps par l’intermédiaire des racines qui vont s’associer pour constituer les nerfs périphériques. Plusieurs excroissances osseuses postérieures, appelées apophyses (ou processus) transverses et épineuses, vont donner l’attache aux muscles, tendons et ligaments (faisceaux de fibres résistantes permettant de lier les os au sein d’une articulation) de la colonne vertébrale.
Les disques sont interposés entre les vertèbres. Ils ont un comportement mécanique visco-élastique et amortissent les contraintes mécaniques qui s’y exercent. Ils facilitent leur glissement les unes contre les autres.
Il est essentiel de savoir que la moelle épinière s’arrête entre la 1ère et la 2ème vertèbre lombaire pour donner naissance à la queue de cheval. Elle ne peut donc être lésée par les fractures siégeant sous la 2ème vertèbre lombaire.
Une fracture d’une vertèbre peut toucher son corps, son arc postérieur ou ses apophyses. On distingue les fractures :
Si certaines fractures sont le résultat de traumatismes sévères (accidents de la circulation, défenestration…), certaines surviennent en dehors de tout événement traumatique mais sont liées à l’existence d’une ostéoporose. Elles sont ainsi parfois découvertes fortuitement sur un bilan radiologique pour lombalgies banales.
Un deuxième avis est tout à fait pertinent dans certains cas de fractures de vertèbre. Toutefois, le traitement chirurgical est parfois urgent. Il doit alors être réalisé au plus près de l’accident et un deuxième avis ne peut être attendu. Il peut par contre être utile lors du suivi d’un patient en cas de complications ou d’évolution défavorable qui peut justifier la modification du protocole thérapeutique initial, voire imposer une ré-intervention. En l’absence d’urgence thérapeutique chirurgicale, différentes méthodes peuvent être pratiquées et doivent être expliquées minutieusement au patient. Si la fracture est due à une pathologie spécifique identifiée, comme une ostéoporose, il est nécessaire de traiter la maladie sans quoi le risque de voir apparaître d’autres fractures est grand. Enfin, certaines fractures vertébrales restent ignorées (non diagnostiquées) ou négligées, alors qu’elles peuvent avoir un impact irréversible parfois sévère sur le fonctionnement de la colonne vertébrale. Un second avis permet d’apporter des informations supplémentaires qui éclaireront le patient sur sa situation médicale et les différents traitements possibles. Il pourra participer avec davantage de sérénité à la prise de décisions médicales le concernant.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Les spécialistes à consulter sont :
Les symptômes sont :
Cependant des symptômes ne sont pas systématiquement observés, ou bien passent inaperçus et la fracture, le plus souvent ici un tassement ostéoporotique de vertèbre, peut être découvert fortuitement sur une radio.
L’origine d’une fracture de vertèbre peut être :
Le diagnostic requiert :
Le traitement repose sur :
Du fait de l’augmentation très importante de la dureté des vertèbres au sein desquelles du ciment a été injecté, largement supérieur à la résistance des vertèbres non traitées, il est aujourd’hui démontré que cette technique augmente statistiquement de façon indiscutable le risque de survenue de nouvelles fractures-tassements des vertèbres adjacentes. Elle ne doit donc pas être utilisée de façon systématique.
Les fractures responsables d’un dysfonctionnement de la moelle épinière nécessitent une intervention chirurgicale le plus rapidement possible, dès que l’état du traumatisé l’autorise.
La prise en charge dépend :
Mise à jour le 23/08/2024 Revue par le Professeur Jérôme Allain
Chirurgien orthopédiste
Clinique Geoffroy Saint-Hilaire (Ramsay)
Neurochirurgien
CHRU Tours - Hôpital de Bretonneau
Chirurgien orthopédiste
Clinique Geoffroy Saint-Hilaire (Ramsay)
Témoignages
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Fred
Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
Denis
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