Mal de dos enfant

La colonne vertébrale est constituée de 24 vertèbres alignées suivant une courbe particulière et harmonieuse (ce qui fait notamment la rondeur du dos, et la cambrure lombaire), séparées par des éléments cartilagineux appelés disques. Dans le “canal vertébral” au centre de chaque vertèbre, passe la moelle épinière, distribuant aux membres les nerfs permettant leur motricité.

Le mal de dos peut être d’origine osseuse, ligamentaire, discale ou musculaire. Dans le cas de l’enfant ou de l’adolescent, les lésions sont souvent liées, soit à un traumatisme (chute, accident de la voie publique etc.), soit à un agent infectieux ou tumoral (maladie infectieuse ou inflammatoire, tumeur), soit à une déformation (acquise ou non) de la colonne vertébrale (scoliose).

Les lésions du rachis peuvent être associées à des troubles de la marche, des symptômes généraux (fatigue, fièvre, faiblesse musculaire) s’il s’agit d’une cause infectieuse par exemple ou des symptômes neurologiques (en cas d’atteinte ou de compression de la moelle épinière).

Pourquoi demander un deuxième avis pour un mal de dos chez l'enfant ?

Le mal de dos chez l’enfant ou chez l’adolescent est souvent liée à des pathologies traumatiques qui nécessitent éventuellement une prise en charge chirurgicale. Ainsi, il est recommandé d’avoir recours à un deuxième avis pour éviter, dans certains cas, une opération lorsque le port d’un corset associé à une rééducation et des antalgiques permettraient de guérir les lésions. Par ailleurs, un mal de dos peut aussi être symptomatique d’une pathologie sous-jacente plus sévère dont le diagnostic ne doit pas être méconnu.

Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?

• Quelles est la cause du mal de dos de mon enfant ?
• Le recours à la chirurgie est-il nécessaire ?
• Existe-t-il des complications neurologiques éventuelles ?
• Quelles sont les précautions et conduites à tenir pendant le rétablissement ?
• Est-ce que mon enfant va pouvoir refaire du sport ?
• Y a-t-il des sports à bannir ?
• Est ce que des séquelles à l’âge adulte sont possibles ?

Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.

Les spécialistes du mal de dos chez l'enfant, ou bien chez l'adolescent, sont :

Un rhumatologue (spécialiste des pathologies osseuses et articulaires).
Un chirurgien orthopédique spécialiste du rachis.

Les symptômes du mal de dos chez l'enfant, ou bien chez l'adolescent, sont des douleurs au niveau de la zone du rachis. Les zones les plus concernées sont : le rachis cervical (au niveau de la nuque), le rachis thoracique (au niveau du haut du dos), le rachis lombaire (au niveau du bas du dos).

Dans le cas d’un traumatisme, engendrant par exemple une fracture et donc potentiellement une instabilité vertébrale ou une lésion du disque, on observe en particulier des douleurs à la mobilisation du rachis.

Pour les pathologies tumorales, inflammatoires ou infectieuses, des troubles de posture (inconfort de la position assise), des douleurs nocturnes, des signes neurologiques (faiblesse, ou perte de sensibilité d’un membre), des signes généraux comme la fièvre, la fatigue, peuvent s’ajouter aux symptômes.

La scoliose, qui est une déformation dans les trois plans de l’espace, peut parfois provoquer des douleurs au niveau des zones de contraintes où la colonne est déformée. Cette douleur est accentuée notamment en position debout prolongée.

L’interrogatoire et l’examen clinique sont très importants dans le diagnostic du mal de dos chez l'enfant (ou bien chez l'adolescent) et doivent avant tout éliminer la présence de troubles neurologiques. Les radiographies permettent de faire le diagnostic des fractures. S’il existe un doute sur le diagnostic, un scanner ou une IRM du rachis peuvent également être effectués dès qu’il existe un doute sur une atteinte neurologique, infectieuse, inflammatoire, ou potentiellement tumorale.

Les traitements du mal de dos isolé sont en première intention des médicaments antalgiques (paracétamol) et anti-inflammatoires (non-stéroïdiens) éventuellement. 

Pour un mal de dos secondaire à des pathologies traumatiques, inflammatoires, infectieuses ou tumorales, le traitement dépend bien entendu de la pathologique causale. En cas d’intervention chirurgicale, les traitements antalgiques habituels seront prescrits parfois en complément d’une immobilisation post-opératoire.