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Fracture, entorse, opération… les questions que tous les sportifs se posentPar Fanny Bernardon le 25/10/2024
Le deuxième avis est intéressant pour confirmer l’analyse du type de fracture et la présence ou non de complication ainsi que leur risque de survenue (fumeur, antécédents médicaux, type de fracture, présence d’un épanchement thoracique…). Il peut préciser la prescription antalgique initiale et la kinésithérapie. De même, il permet de rechercher une atteinte organique particulière (hépatique, splénique, rénale dans les cas des côtes flottantes, ou trachéobronchique dans le cas des deux premières côtes), ou si un volet existe, ce qui implique une prise en charge plus importante. Par ailleurs, il faut vérifier que l’origine de la fracture n’est pas une pathologie qui fragilise l’os (ostéoporose ou cancer par exemple).
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Les spécialistes à consulter pour une fracture des côtes sont :
La plupart des signes cliniques de fracture de côtes sont d’ordre respiratoire. Un traumatisme des côtes induit des douleurs pariétales, c’est-à-dire au niveau de la cage thoracique, qui sont majorées par les mouvements respiratoires et à la palpation du point de fracture ou à la toux. La respiration se fait le plus souvent de façon superficielle (pour limiter les douleurs) et un encombrement bronchique peut survenir, facteur de sur-infection (pneumopathie). Les complications pulmonaires éventuelles peuvent poser de sérieux problèmes. Elles sont plus graves dans le cas du patient âgé, il est donc important de surveiller l’évolution de la fracture.
Dans le cas de fractures de volets thoraciques, on peut observer une respiration paradoxale : le volet dégonfle à l’inspiration car le volet fracturé s’enfonce, et gonfle à l’expiration car le volet fracturé ressort. On peut parfois observer ce qu’on appelle un emphysème sous-cutané : de l’air gaz se propage sous la peau et donne un son un peu crépitant à la palpation (comme du papier bulle).
Le diagnostic d'une fracture des côtes est le plus souvent facile : un traumatisme direct entraînant des douleurs pariétales associées à une gêne respiratoire est un syndrome presque caractéristique de fracture de côtes. Néanmoins, un bilan radiologique standard (de face et de profil) du thorax est nécessaire pour notamment vérifier s’il n’y a pas de complications pulmonaires ou un saignement dans la plèvre. Le volet thoracique est parfois visible ou palpable lors de l’examen clinique. Si la radiologie révèle une fracture des côtes flottantes (11ème et 12ème côtes), il faut rechercher une exceptionnelle atteinte du foie, de la rate ou du rein. Pour une atteinte des premières côtes (1 et 2), il faut éliminer une lésion de la trachée, des bronches ou des gros vaisseaux. Une fibroscopie bronchique peut, dans certains cas rares mal tolérés, être indiquée pour vérifier l’intégrité de l’arbre bronchique.
Le tableau douloureux aigu dure environ 8 jours. Il diminue franchement à 3 semaines pour disparaître le plus souvent à la fin de la sixième semaines.
Mise à jour le 28/06/2023 Revue par le Professeur Jérôme Allain
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