
Orthopédie
Lombalgie chronique : faut-il essayer les médecines complémentaires ?Par Fanny Bernardon le 09/12/2019
Notre colonne vertébrale est composée de 24 vertèbres. Entre chacune de ces vertèbres, sont intercalés les disques intervertébraux. Ces disques sont constitués de deux parties : au centre, un noyau liquidien, très souple et autour, un anneau fibreux, très résistant. Ces disques servent d’amortisseurs et donnent sa souplesse à la colonne vertébrale mais ils peuvent aussi s’user et se rompre, laissant la possibilité à une partie du noyau central de faire saillie dans le canal rachidien à travers l'anneau fibreux qui se déchire ou se déforme. On parle alors de hernie discale. La grande majorité des hernies discales affectent le rachis lombaire, c’est-à-dire les 5 disques situés au bas du dos, juste avant le sacrum. Elles sont extrêmement fréquentes puisque près d'une personne sur dix prises au hasard dans la population présente une hernie discale dont beaucoup sont totalement asymptomatiques.
Lorsqu’un fragment de disque fait une saillie dans le canal rachidien, il peut comprimer les racines d'un nerf qui innerve une partie du membre inférieur incluant une zone de sensibilité cutanée et des muscles qu'elle commande. C’est cette irritation de la racine qui est à l’origine de la forte douleur qui accompagne généralement la hernie discale lombaire.
La hernie discale lombaire touche principalement les hommes et les sujets âgés de 35 ans à 55 ans.
Un deuxième avis est tout à fait indiqué dans le cadre d’une sciatique par hernie discale lombaire douloureuse et rebelle au traitement médical initial dans la mesure où l'indication opératoire reste le plus souvent facultative (car les complications graves de cette pathologie sont exceptionnelles) et découle toujours d'une décision multifactorielle, très liée à l'importance de la gêne fonctionnelle qui peut néanmoins devenir incompatible avec une vie quotidienne normale. Il est par exemple très difficile de prédire la durée d’une crise. Tout le problème est donc de savoir s’il vaut mieux opérer ou s’il faut se contenter d’un traitement contre la douleur, en espérant une évolution spontanée vers la guérison. Plusieurs critères sont à mettre en balance : les risques potentiels du traitement chirurgical (qui n’est pas anodin), mais aussi les bénéfices escomptés et la capacité du patient à supporter sa situation. En effet, si la chirurgie reste la technique la plus rapide pour accéder à la guérison, elle n’en demeure pas moins un acte invasif. Dans ce contexte, un deuxième avis permet au patient d’obtenir un éclairage supplémentaire sur sa pathologie. Mieux informé, il pourra plus facilement prendre part à l’élaboration d’une stratégie thérapeutique qui lui corresponde.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Un rhumatologue. C’est le spécialiste des maladies de l'appareil locomoteur, mais il soigne aussi certaines affections neurologiques. C’est lui qui met en place le traitement médical. En cas d'échec il vous adressera à un chirurgien orthopédiste ou un neurochirurgien pour une intervention.
Un chirurgien orthopédiste spécialisé dans la chirurgie spinale. C’est le spécialiste des maladies, des traumatismes et des déformations de l’appareil locomoteur (os, muscles, tendons, articulations, ligaments). S'assurer de sa spécialité "rachis".
Un neurochirurgien. Assurez-vous qu’il soit spécialisé dans les pathologies du rachis.
Mise à jour le 12/12/2023 Revue par le Docteur Robin Arvieu
Chirurgien orthopédiste
Clinique Geoffroy Saint-Hilaire (Ramsay)
Neurochirurgien
CHRU Tours - Hôpital de Bretonneau
Chirurgien orthopédiste
Clinique Geoffroy Saint-Hilaire (Ramsay)
Témoignages
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Fred
Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
Denis
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