Mycose vaginale

Nous allons aborder dans cette fiche la candidose vulvo-vaginale (ou mycose vulvo-vaginale). 

Il s’agit d’une infection fréquente puisqu’on estime que 70 à 75% des femmes vont présenter un épisode au cours de leur vie. 

Elle est causée par un champignon appelé Candida de type Albicans dans presque 90% des cas. Il s’agit d’un germe naturellement présent sur la muqueuse et dans le tube digestif, qui va donner des symptômes s’il est en trop grande proportion. Quelques facteurs déclenchants sont identifiés comme la prise d’antibiotiques, la grossesse, certaines contraceptions hormonales, l’excès de toilettes intimes.

Pourquoi demander un deuxième avis pour le ronflement ?

La candidose vulvo-vaginale est une pathologie très gênante qui peut altérer la qualité de vie des femmes qui en souffrent notamment lorsqu’elles sont récidivantes. Un deuxième avis sera donc utile car il peut aider à la traiter correctement et permettre une bonne prise en charge des récidives qui sont fréquentes.

Pour cela un spécialiste vous expliquera les symptômes à rechercher qui indiquent que vous pouvez ou non vous traitez sans consulter de professionnel de santé. Au moindre doute, une consultation devra être réalisée. 

Quelles questions poser dans le cadre d'un deuxième avis pour le ronflement ?

• Quels sont les signes qui doivent me pousser à consulter? 
• Quelles mesures puis-je prendre pour limiter la survenue de ces candidoses vulvo-vaginales?
• Combien de temps les traitements font-ils effet?
• Quels sont les effets indésirables du traitement?
• Quels sont les risques de récidive?
• Quelles règles hygiéniques mettre en place pour éviter leur survenue?
• Les rapports sexuels sont-ils contre-indiqués?

Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.

En cas de candidose vulvo-vaginale récidivante, il faut consulter un gynécologue ou médecin généraliste formé au suivi gynécologique, ou un dermatologue.

Les symptômes peuvent se manifester au niveau de la vulve (candidose vulvaire) ou du vagin (candidose vaginale) ou les 2 (candidose vulvo-vaginale).

Au niveau vulvaire, la candidose va se manifester par plusieurs types de symptômes qui peuvent être isolés ou associés : 

• des démangeaisons (prurit)
• des brûlures
• une rougeur
• des fissures
• un gonflement

L’atteinte du vagin peut donner :

• un prurit
• une brûlure
• des pertes vaginales augmentées (leucorrhées)

Si la candidose vulvo-vaginale est bénigne et concerne des femmes en bonne santé, celle-ci peut avoir des conséquences sur la santé des femmes notamment en cas de formes récidivantes.

Le diagnostic est essentiellement clinique. En cas de forme atypique, ou de forme récidivante, un prélèvement en laboratoire du vagin et de la vulve peuvent être nécessaires afin de recherche la présence du Candida, et l’association éventuelle à d’autres bactéries, qui peuvent également faire l’objet d’un traitement. Ils doivent être réalisés à distance de la toilette, et idéalement pendant la gêne. Les résultats peuvent être négatifs sans que cela élimine le diagnostic.

Il ne s’agit pas d’une infection sexuellement transmissible. Le dépistage et le traitement du partenaire systématiques ne sont pas indiqués en l’absence de symptômes particuliers.

Le traitement repose sur un traitement local par crèmes antifongiques (contenant des azolés). En cas de symptômes vaginaux associés, un ovule antifongique en intra vaginal au coucher peut être prescrit. 

En cas de candidose vulvo-vaginale récidivante, un traitement préventif antifongique par voie orale, pendant plusieurs mois, pourra être proposé lors d’un avis médical ou par voie locale dans certains cas. Le traitement par voie orale n’est pas autorisé pendant la grossesse. Un traitement vaginal avec des probiotiques peut également être proposé dans certains cas. La contraception ou les traitements hormonaux pris peuvent également être réévalués avec le médecin. En cas de douleurs pendant les rapports, le praticien pourra proposé l’utilisation de lubrifiants ou de traitements contre la sécheresse vaginale et vulvaire. 

Il faut aussi éviter tout ce qui est irritant :  

• Eviter les produits de toilette détergents et préférer les huiles de douche ne contenant pas de savon. Certains savons modifiant le pH vaginal peuvent aussi être proposés. 
• Eviter les sous-vêtements synthétiques qui retiennent la transpiration et choisir le coton