HPV et lésions ano-génitales
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Que sont le HPV et les lésions ano-génitales ?
Le papillomavirus humain ou HPV est un virus sexuellement transmissible responsable de diverses lésions des muqueuses ano-génitales chez les femmes et les hommes. L’infection par le papillomavirus humain est très fréquente et se transmet facilement. Dans 90 % des cas, le système immunitaire de la personne infectée par le HPV élimine le virus spontanément en 6 à 24 mois.
Il existe plus de 200 types de HPV que l’on peut classifier en deux catégories : les virus non-oncogènes et les virus oncogènes. Les virus non-oncogènes provoquent des verrues génitales bénignes. Les virus oncogènes sont responsables du cancer du col de l’utérus.
Le papillomavirus humain a la particularité d’altérer l’ADN de la cellule hôte qui perd alors le contrôle de sa division normale et peut devenir sujette au développement de tumeurs. Le papillomavirus humain peut ainsi, quand il n’est pas dépisté à temps, être responsable du cancer du col de l’utérus et plus rarement du cancer de l’anus. Dans 10 % des cas, les personnes infectées par le papillomavirus humain développent des lésions intra-épithéliales, c’est-à-dire des cellules précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus est le cancer gynécologique le plus fréquent chez les jeunes femmes et le troisième cancer gynécologique le plus fréquemment observé chez les femmes de tous âges.
Chez les personnes immunodéprimées, le papillomavirus humain peut provoquer des lésions ano-génitales tenaces et étendues.
Il existe plus de 200 types de HPV que l’on peut classifier en deux catégories : les virus non-oncogènes et les virus oncogènes. Les virus non-oncogènes provoquent des verrues génitales bénignes. Les virus oncogènes sont responsables du cancer du col de l’utérus.
Le papillomavirus humain a la particularité d’altérer l’ADN de la cellule hôte qui perd alors le contrôle de sa division normale et peut devenir sujette au développement de tumeurs. Le papillomavirus humain peut ainsi, quand il n’est pas dépisté à temps, être responsable du cancer du col de l’utérus et plus rarement du cancer de l’anus. Dans 10 % des cas, les personnes infectées par le papillomavirus humain développent des lésions intra-épithéliales, c’est-à-dire des cellules précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus est le cancer gynécologique le plus fréquent chez les jeunes femmes et le troisième cancer gynécologique le plus fréquemment observé chez les femmes de tous âges.
Chez les personnes immunodéprimées, le papillomavirus humain peut provoquer des lésions ano-génitales tenaces et étendues.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour le HPV et les lésions ano-génitales ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour le HPV et les lésions ano-génitales ?
Dans certains cas, une infection par le HPV peut nécessiter un traitement lourd ou être synonyme de cancer. Quand une maladie et son traitement sont complexes, il est toujours utile, et même recommandé de demander un deuxième avis. Bénéficier de l’avis d’une deuxième équipe médicale vous donnera l’opportunité de prendre connaissance de toutes les options thérapeutiques qui s’offrent à vous et vous permettra ainsi d’aborder votre traitement en toute confiance.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Mon infection par le papillomavirus humain risque-t-elle d’évoluer en cancer du col de l’utérus ? Que peut-on faire pour l’éviter ?
- Doit-on intervenir sur mes verrues génitales ou peut-on attendre une disparition spontanée ?
- Comment ai-je contracté le HPV ? Quels sont les risques pour mon partenaire ?
- Le traitement qui m’est proposé aura-t-il une incidence sur une future grossesse ? Une conisation entraînera-t-elle une fragilité de mon col de l’utérus ?
- Quelle est la meilleure stratégie thérapeutique pour traiter mon cancer du col de l’utérus ?
- Existe-t-il des essais cliniques ? Suis-je éligible ?
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Quels sont les spécialistes du HPV et les lésions ano-génitales ?
Si vous êtes atteints du HPV, vous devez consulter les spécialistes suivant :
- un gynécologue, spécialiste des maladies de l’appareil génital de la femme,
- un dermatologue, spécialiste des maladies de la peau,
- un anatomopathologiste qui analysera les résultats de la biopsie du col de l’utérus,
- un oncologue si un cancer a été diagnostiqué.
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Quels sont les symptômes du HPV et les lésions ano-génitales ?
L’infection par le HPV peut provoquer l’apparition de verrues de la peau et des muqueuses sur les parties ano-génitales des femmes et des hommes (le vagin, la vulve, le col de l’utérus, le rectum ou le pénis). Ces verrues génitales, aussi appelées condylomes génitaux, sont des excroissances de forme irrégulière qui prennent souvent l’aspect d’un petit chou-fleur.
Mais l’infection par le HPV peut aussi rester asymptomatique et persister dans l’organisme pendant plusieurs années sans être détecté. C’est cette infection persistante qui est à l’origine de lésions cancéreuses.
Quand l’infection par le HPV a atteint le stade précoce du cancer du col de l’utérus, les symptômes sont en général très faibles. Ils peuvent être à l’origine de saignements survenant en dehors de la période des règles, de saignements après un rapport sexuel ou de menstruations inhabituellement abondantes.
Mais l’infection par le HPV peut aussi rester asymptomatique et persister dans l’organisme pendant plusieurs années sans être détecté. C’est cette infection persistante qui est à l’origine de lésions cancéreuses.
Quand l’infection par le HPV a atteint le stade précoce du cancer du col de l’utérus, les symptômes sont en général très faibles. Ils peuvent être à l’origine de saignements survenant en dehors de la période des règles, de saignements après un rapport sexuel ou de menstruations inhabituellement abondantes.
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Comment diagnostiquer le HPV et les lésions ano-génitales ?
Les anomalies cellulaires provoquées par le papillomavirus humain peuvent être visibles au cours d’une consultation classique chez le médecin gynécologue lors du frottis cervical du col de l’utérus.
Un frottis annuel de surveillance est recommandé s’il y a des antécédents d’infection par le HPV.
En cas d’anomalie du frottis, le diagnostic repose sur la colposcopie, examen médical qui permet de réaliser une biopsie du col de l’utérus. Une fois analysés au microscope, les tissus prélevés permettent de définir la nature des lésions génitales et d’en faire un diagnostic précis.
Un frottis annuel de surveillance est recommandé s’il y a des antécédents d’infection par le HPV.
En cas d’anomalie du frottis, le diagnostic repose sur la colposcopie, examen médical qui permet de réaliser une biopsie du col de l’utérus. Une fois analysés au microscope, les tissus prélevés permettent de définir la nature des lésions génitales et d’en faire un diagnostic précis.
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Comment soigner le HPV et les lésions ano-génitales ?
Les traitements préventifs du HPV : les préservatifs, pourtant très efficaces contre les autres maladies sexuellement transmissibles, ne sont pas très performants contre le papillomavirus humain. Il existe actuellement sur le marché deux vaccins contre le HPV. La vaccination contre le HPV est recommandée chez les jeunes filles de 11 à 14 ans dans l’objectif de prévenir la survenue du cancer du col de l’utérus. Ces vaccins protègent efficacement contre 70 % des HPV responsables du cancer du col de l’utérus. Il est donc recommandé de continuer d’effectuer régulièrement des frottis de dépistage même quand on a été vacciné.
Les traitements des verrues génitales ou des cellules anormales du col de l’utérus : dans 9 cas sur 10, l’infection par le papillomavirus humain disparaît spontanément, sans recours au traitement. Les récidives sont cependant possibles. Une surveillance par frottis cervical de l’utérus est suffisante pour s’assurer de la disparition complète du HPV. Si les verrues génitales persistent au-delà d’un an, il est préconisé de procéder à une conisation à l’anse diathermique, intervention qui consiste à retirer la partie du col de l’utérus sur laquelle se trouvent les lésions dysplasiques dues à la persistance du HPV, à une destruction par cryothérapie ou par laser.
Si le HPV a provoqué l’apparition de cellules anormales du col de l’utérus, elles doivent être retirées pour diminuer le risque d’apparition du cancer du col de l’utérus.
Les traitements en cas de grossesse : il n’y a pas d’effet connu des virus HPV sur la grossesse. Il existe cependant un risque d’atteinte fœtale au niveau des cordes vocales au moment de l’accouchement. Un traitement du HPV pourra être envisagé en fin de grossesse.
Les traitements du cancer du col de l’utérus : il arrive que les cellules infectées par le HPV développent des lésions cancéreuses. Selon l’histologie de la tumeur, son stade, son grade et les caractéristiques de la patiente, le traitement du cancer du col de l’utérus pourra associer une chirurgie, une radiothérapie et une chimiothérapie.
Les traitements des verrues génitales ou des cellules anormales du col de l’utérus : dans 9 cas sur 10, l’infection par le papillomavirus humain disparaît spontanément, sans recours au traitement. Les récidives sont cependant possibles. Une surveillance par frottis cervical de l’utérus est suffisante pour s’assurer de la disparition complète du HPV. Si les verrues génitales persistent au-delà d’un an, il est préconisé de procéder à une conisation à l’anse diathermique, intervention qui consiste à retirer la partie du col de l’utérus sur laquelle se trouvent les lésions dysplasiques dues à la persistance du HPV, à une destruction par cryothérapie ou par laser.
Si le HPV a provoqué l’apparition de cellules anormales du col de l’utérus, elles doivent être retirées pour diminuer le risque d’apparition du cancer du col de l’utérus.
Les traitements en cas de grossesse : il n’y a pas d’effet connu des virus HPV sur la grossesse. Il existe cependant un risque d’atteinte fœtale au niveau des cordes vocales au moment de l’accouchement. Un traitement du HPV pourra être envisagé en fin de grossesse.
Les traitements du cancer du col de l’utérus : il arrive que les cellules infectées par le HPV développent des lésions cancéreuses. Selon l’histologie de la tumeur, son stade, son grade et les caractéristiques de la patiente, le traitement du cancer du col de l’utérus pourra associer une chirurgie, une radiothérapie et une chimiothérapie.
Mise à jour le 14/03/2024 Revue par le Docteur Paul Marzouk
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