
Relecture d'imagerie médicale
Qu'est-ce qu'une IRM cérébrale anormale ?Par Pascaline Olivier le 24/03/2025
Le spina bifida est une malformation rare de la colonne vertébrale. La colonne vertébrale renferme la moelle épinière. Il existe deux spina bifida différents :
Un enfant sur 1.000 naît avec le spina bifida en France.
Il est préférable d’avoir un deuxième avis pour être sûr de ne pas être passé à côté surtout si les symptômes ne sont pas physiques. De plus, cette maladie concerne plusieurs spécialités différentes. Il n’existe pas d’examen infaillible pour poser le diagnostic. Le suivi est très important et doit être adapté au mieux. Si le diagnostic est posé lors de la grossesse, se posera alors légitimement la possibilité d’interruption thérapeutique de grossesse au vu du handicap futur de l’enfant.
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Les spécialistes du spina bifida sont : un neurochirurgien, un orthopédiste, un urologue, un pédiatre, et un psychologue (pour le suivi de l’enfant). À l'âge adulte selon le type de spina bifida et la gravité, il faudra se tourner vers des spécialistes dans les conséquences de votre spina bifida ou de celle de votre enfant.
Les symptômes du spina bifida peuvent être :
Le diagnostic du spina bifida s’établit le plus souvent avant la naissance via les échographies. Bien souvent, le radiologue pose le diagnostic lors de l’échographie du premier ou deuxième trimestre. Sinon le diagnostic physique se pose à l’examen post natal juste après l’accouchement, ou dans les premières années de vie de l'enfant.
Souvent, la chirurgie est appliquée pour éviter que les lésions s’aggravent et que des infections apparaissent. Le pronostic vital est engagé chez ces nouveaux nés très fragiles. La chirurgie répare la malformation médullaire le plus souvent les premiers jours après l’accouchement en raison du risque septique.
Si les fonctions motrices sont touchées, il faudra consulter un kinésithérapeute afin d’établir un suivi.
Dans 80 % des cas, le spina bifida est accompagné d’hydrocéphalie. Une deuxième opération consiste alors en une dérivation ventriculo-péritonéale, qui doit être installée afin de libérer le liquide accumulé au sein des cavités crâniennes (= ventricules).
Le Professeur Johann Peltier est neurochirurgien au CHU d’Amiens. Il y dirige le Service de Neurochirurgie et est Chef de pôle adjoint du pôle « Autonomie » depuis mai 2019.
Ses champs d’expertise en neurochirurgie concernent les pathologies autour du rachis dégénératif, traumatiques, tumorales, les pathologies du crâne,
les pathologies pédiatriques, les pathologies vasculaires et celles liées aux nerfs périphériques.
Les domaines de Neurochirurgie vasculaire, Neurochirurgie pédiatrique, Nerfs périphériques font partie des activités de recours et de référence.
Le Professeur Peltier mène également des activités innovantes dans le cadre de projets hospitaliers : chirurgie ambulatoire (RAAC, patient marchant, J0), développement des voies d’abord antérieur du rachis non délabrantes à ciel ouvert, mais aussi les voies latérales, développement de l’instrumentation percutanée du rachis dans le cadre de la traumatologie du rachis, développement des techniques neuro-endoscopiques pour la chirurgie de la base du crâne, organisation de DIU nationaux notamment sur la prise en charge des anévrismes intracrâniens.
Outre ses activités d’enseignement et son activité éditoriale (il a publié dans de nombreuses revues médicales sur ses domaines de compétences et fait partie de plusieurs comités de relecture), Johann Peltier est également membre de sociétés savantes telles que la Société Française de Neurochirurgie, la Société Française de Chirurgie du Rachis, l’Association des Morphologistes ou encore la Société Anatomique de Paris.
Mise à jour le 06/12/2023 Revue par le Professeur Johann Peltier
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