
Orthopédie
Lombalgie chronique : faut-il essayer les médecines complémentaires ?Par Fanny Bernardon le 09/12/2019
Revue par le Dr Anne Vidil, Chirurgien orthopédiste
Mise à jour le 29/10/2024
L’épaule est un complexe articulaire permettant la fixation du membre supérieur sur le thorax. Elle comprend 3 os : l’humérus, l’omoplate (appelée également scapula) et la clavicule et 4 articulations, dont la principale est l’articulation gléno-humérale entre l’extrémité supérieure de l’humérus et la surface articulaire de la scapula.
Ces éléments osseux sont liés par une couche ligamentaire qui entoure l’articulation, appelée capsule articulaire : l’inflammation de cette capsule va entraîner des douleurs intenses puis un enraidissement progressif de l’épaule, d’où le terme de « capsulite rétractile ».
Une capsulite rétractile est une pathologie bénigne. Cependant, la guérison peut être longue : de quelques mois jusqu’à parfois 2 ans en fonction de l’intensité de l’inflammation et de l’enraidissement de l’articulation. Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique adaptée permettent de contrôler le syndrome douloureux et limiter la perte de mobilité, laissant espérer une récupération plus rapide.
Dans les formes sévères, la perte de mobilité est importante et des séquelles peuvent être observées, à type de raideur séquellaire à l’origine d’une restriction dans les amplitudes de mouvement.
Un second avis est tout à fait indiqué car il permet d’apporter un éclairage supplémentaire, permettant un diagnostic plus précoce, et de mettre en œuvre la stratégie thérapeutique la plus adaptée à la situation de chaque patient.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Un médecin de médecine physique et de réadaptation (médecin rééducateur).
Un rhumatologue, médecin spécialiste de l'appareil locomoteur (os, muscles, tendons, articulations et ligaments).
La capsulite rétractile se présente sous forme d’un syndrome douloureux chronique de l’épaule, d’installation progressive et évoluant sur plusieurs mois selon 3 phases.
Le premier symptôme est une douleur d’apparition progressive et qui augmente de façon constante. Elle est initialement ressentie lors de l’utilisation mécanique de l’épaule, puis est également présente au repos, pour devenir permanente. La douleur est rarement ressentie au niveau de l’articulation de l’épaule : elle irradie volontiers dans le bras, parfois dans l’omoplate, et peut notamment empêcher de se coucher sur le côté. Cette première phase, dite « phase chaude » est particulièrement pénible, car les douleurs ressenties sont intenses et mal soulagées par les thérapeutiques classiques : antalgiques et/ou anti-inflammatoires.
Dans un deuxième temps, alors que la douleur diminue, l’articulation de l’épaule s’enraidit progressivement : il s’agit de la « phase froide ». Les amplitudes articulaires sont limitées dans les mouvements aussi bien actifs que passifs, entraînant une impotence fonctionnelle progressive : c’est pour cette raison qu’on parle également « d’épaule gelée ».
La troisième phase, dite « de récupération », est marquée par une progression des amplitudes de mouvement jusqu’à retrouver une utilisation normale de l’épaule.
L’origine de la capsulite est mal connue : il s’agirait d’une inflammation très intense de l’articulation de l’épaule, entraînant une rétraction progressive de la capsule articulaire. Cette inflammation va évoluer pour son propre compte, quelles que soient les thérapeutiques instaurées, avec à terme une guérison spontanée.
La survenue d’une capsulite rétractile peut être observée dans les suites d’un traumatisme, d’une tendinite ou apparaître après une intervention chirurgicale. Parfois, aucun élément déclencheur n’est observé, tout au plus un faux mouvement ou un traumatisme « banal ».
La capsulite peut être favorisée par certaines maladies générales : diabète, épilepsie, hyperthyroïdie, ou par la prise de certains médicaments. Elle peut également se développer, sans cause identifiée : un facteur de stress, personnel ou professionnel, est parfois mis en avant dans l’apparition de cette pathologie.
Le diagnostic de capsulite est posé avant tout sur des éléments cliniques. Il requiert
Le traitement repose sur :
La prise en charge dépend :
Médecin physique et de réadaptation
Hôpital Cochin (APHP)
Témoignages
L'histoire de Nicolas, 47 ans, souffrant d’une capsulite rétractile de l’épaulePar Mathilde Miloudi Prey le 14/08/2023
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Fred
Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
Denis
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