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Les Cigognes de l’Espoir, à la découverte des associations de patients partenaires de deuxiemeavis.frPar Maguy Beaurepaire le 21/02/2025
L’infertilité d’un couple est communément définie par l'absence de grossesse après un an de rapports sexuels non protégés et réguliers (deux à trois fois par semaine). L'infertilité peut aussi bien provenir de la femme (30 % des cas) que de l’homme (30 % des cas) ou des deux (30% des cas) mais aussi d’une cause inconnue (10 % des cas).
Le délai peut être raccourci à 6 mois d’essai dans certaines situations détaillées ci-dessous.
L’infertilité masculine peut être due :
L’azoospermie non obstructive peut avoir une :
L'infertilité féminine peut être liée :
L’infertilité peut également être en lien avec un trouble de la sexualité chez l’homme et/ou chez la femme limitant la possibilité de rapports sexuels pénétrants.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
“Les pratiques et les stratégies thérapeutiques peuvent varier d’un cas à l’autre, et pour un même cas, on peut parfois ne pas être totalement d’accord sur les stratégies de prise en charge.” - Pr. Michael Grynberg, gynécologue obstétricien
Il est important de consulter un médecin spécialiste de l'infertilité :
En l’absence de grossesse survenue après 12 mois de rapports sexuels, il faut rechercher une cause d’infertilité. Les symptômes à rechercher sont liés aux différentes causes de cette infertilité. Chez la femme, il peut s’agir de troubles du cycle, de signes d’hyperandrogénie (production excessive chez la femme d’hormones responsables des caractères sexuels masculins, peut se manifester par de l’acné, une hyperpilosité) ou de dysménorrhées pouvant faire évoquer une endométriose. Chez l’homme, la présence d’une gynécomastie (développement excessif de la glande mammaire), ou une anomalie des testicules peuvent orienter vers une cause. La présence de l’un de ces signes ne signifie pas nécessairement qu’il existe une infertilité. Le plus souvent, il n’existe pas de symptôme associé à l’infertilité.
Le délai est raccourci à 6 mois d’essai si la femme a plus de 35 ans, ou si elle a une pathologie connue pouvant altérer sa fertilité, par ex si elle a des troubles de l’ovulation connue ou une endométriose ou enfin si l’homme a un antécédent testiculaire ou une pathologie connue altérant sa fertilité.
Le diagnostic d’infertilité et de sa cause se base sur un bilan clinique complet et méthodique afin d’orienter les examens complémentaires et la prise en charge thérapeutique.
Un interrogatoire complet du couple est nécessaire : mode de vie du couple (prise de toxiques, profession, activité physique, ..) antécédents médico-chirurgicaux de chacun des membres du couple, antécédents gynécologiques de la femme, fertilité antérieure au sein du couple ou avec d’autres partenaires.
L’examen clinique est réalisé chez les deux membres du couple : taille, poids, indice de masse corporelle, évaluation des signes d’hyperandrogénie chez la femme (pilosité, acné), examen gynécologique complet chez la femme (examen au spéculum et toucher vaginal ainsi qu’un examen des seins (écoulement mamelonnaire), chez l’homme évaluation de la pilosité, recherche d’une gynécomastie, examen des organes génitaux externes.
Ensuite des examens complémentaires sont prescrits chez la femme et chez l’homme pour tenter d’identifier la cause de l’infertilité :
Chez la femme :
Chez l’homme :
Le choix du traitement dépend :
Les différents traitements
Avant toute éventuelle prise en charge, les facteurs délétères sur la fertilité doivent être pris en charge :
En cas de dysovulation ou d’anovulation, sous réserve que les trompes sont perméables et le spermogramme normal, une induction de l’ovulation peut être réalisée par prise orale de médicaments (Citrate de Clomifène) ou par injections de gonadotrophines. Dans certains cas, votre médecin peut également vous prescrire une pompe à GnRH.
Dans certains cas, un traitement chirurgical peut être proposé : exérèse de fibrome utérin, plastie tubaire, prise en charge d’une varicocèle chez l’homme.
L'assistance médicale à la procréation (AMP), dans des centres agréés, peut être intra-conjugale (à partir d’ovocytes et de spermatozoïdes du couple) ou extra-conjugale (à partir de dons d’ovocytes, de spermatozoïdes ou même d’embryon, par exemple pour ne pas transmettre une maladie génétique) :
La fécondation par injection IntraCytoplasmique de Spermatozoïde(ICSI), est une technique de fécondation qui consiste à micro-injecter un spermatozoïde directement dans l’ovocyte mature grâce à une aiguille. Cette technique est indiquée en cas d’anomalies sévères des spermatozoïdes, en cas d'échec de fécondation en FIV classique.
Côté masculin, une extraction testiculaire de sperme par biopsie testiculaire (TESE) peut être proposée en cas d'absence de spermatozoïdes dans l'éjaculat. Les spermatozoïdes ainsi récupérés peuvent ensuite être utilisés en ICSI.
Mise à jour le 25/02/2025 Revue par le Docteur Justine Hugon-Rodin
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Fred
Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
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