
Orthopédie
Lombalgie chronique : faut-il essayer les médecines complémentaires ?Par Fanny Bernardon le 09/12/2019
Revue par le Pr Philippe Liverneaux, Chirurgien orthopédiste
Mise à jour le 12/12/2023
Un second avis est tout à fait pertinent dans le cadre de la maladie de Kienböck. Non seulement le diagnostic est difficile, mais la prise en charge aussi. Il n’y a pas de traitement de référence, chaque technique de chirurgie présentant des avantages et des inconvénients. Les risques post-opératoires doivent être clairement exprimés afin de faire un choix en toute connaissance de cause. Les interventions sont techniquement délicates et nécessitent une approche au cas par cas. Dans ce contexte, un deuxième avis est tout à fait indiqué car il permet d’apporter un éclairage supplémentaire avant de se lancer dans la prise en charge thérapeutique.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Les symptômes de la maladie de Kienböck sont peu spécifiques :
Le diagnostic de la maladie de Kienböck requiert :
La cause de la maladie de Kienböck n’est pas clairement identifiée. On suspecte qu’une hyperpression sur les os soit impliquée, ainsi que des prédispositions anatomiques et vasculaires. Le tabac et les professions qui utilisent des vibrations (marteau piqueur) sont impliqués.
Le choix du traitement de la maladie de Kienböck dépend :
La maladie de Kienböck reste rare. Elle touche 7 hommes pour une femme, généralement entre 18 et 40 ans. Chez les patients présentant un stade 1, un traitement dit conservateur peut être proposé. Il s’agit d’immobiliser le poignet dans un plâtre pendant au moins 3 mois afin de soulager les os et favoriser leur vascularisation. Cette prise en charge permet de diminuer la douleur mais n’empêche généralement pas la dégradation de l’os. Les symptômes reviennent dès que le plâtre est retiré. Il peut s’agir d’une maladie professionnelle et un reclassement peut être indiqué. Dans tous les cas, le tabac doit être diminué voire arrêté. Le traitement des stades plus avancés repose sur une chirurgie.
Les différentes techniques ont pour but de diminuer la pression appliquée sur les os du carpe :
L’intervention peut causer des douleurs sur la zone opérée pendant quelques jours. Le poignet est systématiquement plâtré. Une rééducation peut être nécessaire une fois que le plâtre est retiré. Chez les patients exerçant un travail manuel, il est nécessaire d’attendre 4 à 6 mois avant de mobiliser à nouveau le poignet, en fonction de la récupération de la mobilité et de la force.
Les risques liés à l’intervention sont :
Chirurgien orthopédiste
Institut de la Main - Santé Atlantique
Chirurgien orthopédiste
CHU Strasbourg - Hôpital de Hautepierre
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