
Relecture d'imagerie médicale
Qu'est-ce qu'une IRM cérébrale anormale ?Par Pascaline Olivier le 24/03/2025
Les tumeurs osseuses du poignet et de la main peuvent toucher l’ensemble des os de cette zone :
Elles peuvent également atteindre le cartilage, c’est-à-dire le tissu conjonctif qui recouvre les os au niveau des articulations et amortit les chocs dus aux mouvements.
Un deuxième avis est tout à fait pertinent dans le cadre d’une tumeur osseuse du poignet ou de la main. La principale difficulté repose dans le diagnostic, sujet à des erreurs en raison de la multiplicité des types de tumeurs et de leur rareté. Une lésion grave peut par exemple être insuffisamment traitée. Une analyse anatomopathologique est cruciale si une tumeur maligne est suspectée. Si la majorité des tumeurs osseuses sont bénignes, les patients atteints de tumeurs malignes doivent subir un traitement lourd pouvant associer chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. Leurs effets secondaires peuvent fortement impacter la vie du patient. L’amputation, notamment, est parfois la seule solution. Dans le cas d’une tumeur maligne, une récidive n’est pas exclue. Or, le patient prendra une part d’autant plus active dans son traitement qu’il aura compris sa pathologie et les modalités de sa prise en charge. Un deuxième avis est tout à fait indiqué, car il fournit des informations additionnelles sur le diagnostic et le traitement.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Un cancérologue ou oncologue. C’est le spécialiste des cancers, de leur diagnostic à leur prise en charge.
Un chirurgien de la main.
Les tumeurs osseuses peuvent se manifester par une masse sous la peau, une déformation et des douleurs, ou être asymptomatiques. Les symptômes dépendent du type de tumeur. Parmi les tumeurs bénignes (qui ne se disséminent pas dans le corps sous forme de métastases), on trouve :
Parmi les tumeurs malignes, ayant la capacité de disséminer à distance via les métastases et de récidiver, on trouve :
La cause des tumeurs osseuses du poignet et de la main est inconnue, mais certains facteurs de risque ont été identifiés comme l’âge, le sexe ou la présence d’une maladie de Paget ou d’un syndrome de Li-Fraumeni.
Le diagnostic des tumeurs osseuses du poignet et de la main requiert :
Les tumeurs osseuses du poignet et de la main sont peu fréquentes : elles représentent entre 2 et 8 % de toutes les tumeurs osseuses. Parmi tous les types de tumeurs dans cette zone, on retrouve plus fréquemment des tumeurs bénignes (90 %) que des tumeurs malignes. Les 5 tumeurs bénignes les plus communes sont : les chondromes qui représentent la plupart de ces tumeurs, les tumeurs à cellules géantes, les ostéomes ostéoïdes, les kystes anévrismaux, et les ostéochondromes. Parmi les tumeurs malignes, les chondrosarcomes sont plus fréquents que les ostéosarcomes.
Le traitement des tumeurs bénignes repose majoritairement sur la chirurgie afin de retirer la masse tumorale. La zone peut éventuellement être curetée puis parfois comblée avec un os artificiel ou un fragment d’os prélevé sur un autre os du patient. Il s’agit souvent d’une intervention en ambulatoire, sous anesthésie locale ou locorégionale.
Le traitement des tumeurs malignes dépend du type de tumeur. Les chondrosarcomes sont traités par chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie étant peu efficaces. Les ostéosarcomes sont d’abord traités par chimiothérapie, à laquelle une chirurgie et/ou une radiothérapie peuvent s’ajouter. La chirurgie consiste à retirer l’ensemble de la tumeur, en tentant de préserver au maximum l’os et les articulations. Une reconstruction chirurgicale peut également être réalisée afin de rétablir la mobilité de la main, par greffe osseuse par exemple. La chimiothérapie est une association de différents médicaments visant à détruire les cellules de la tumeur. Elle est administrée par voie intraveineuse. Enfin, la radiothérapie utilise des radiations pour supprimer les cellules tumorales. Le traitement est délivré par une machine de radiothérapie qui tourne autour du patient sans le toucher, généralement en ambulatoire.
Dans tous les cas, le patient doit par la suite être surveillé afin de dépister une éventuelle récidive.
La prise en charge dépend :
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Chirurgien orthopédiste
CHU Strasbourg - Hôpital de Hautepierre
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