
Orthopédie
Lombalgie chronique : faut-il essayer les médecines complémentaires ?Par Fanny Bernardon le 09/12/2019
Revue par le Pr Jérôme Allain, Chirurgien orthopédiste
Mise à jour le 23/08/2024
La hanche est la jonction entre le fémur, os de la cuisse, et l’iliaque, os du bassin. L’articulation est constituée de la tête du fémur logée dans une cavité appelée acétabulum ou plus souvent cotyle. Les surfaces osseuses y sont recouvertes de cartilage, tissu favorisant les glissements entre les composants de l’articulation.
On appelle coxarthrose la dégradation progressive et irréversible du cartilage de l’articulation de la hanche qui s'amincit progressivement. Les surfaces osseuses finissent par frotter directement les unes contre les autres, responsables de douleurs, raideur et parfois boiterie. On parle plus couramment d’arthrose de la hanche. La coxarthrose est bilatérale si elle touche les deux hanches.
Un deuxième avis est tout à fait pertinent dans le cadre d’une coxarthrose. L’enjeu est de mettre en place le bon traitement au bon moment. Lorsque le handicap est trop sévère, il devient logique de recourir à une intervention chirurgicale comportant l’implantation d’une prothèse totale de hanche (encore appelée arthroplastie). Si l’ensemble des études démontre que 97% des opérés se disent satisfaits ou très satisfaits du résultat de l’intervention, celle-ci présente néanmoins quelques risques (comme toute chirurgie). Il est à noter que différents modèles de prothèse et de voies chirurgicales pour aborder la hanche existent afin d’être adaptés aux particularités de chaque cas et à la pratique du chirurgien. Par ailleurs, c’est en étant mieux informé que le patient pourra adopter une bonne hygiène de vie afin de ralentir l’évolution de sa pathologie (comme la perte de poids et l’adaptation de l’activité sportive), déterminer le moment opportun pour se faire opérer et limiter autant que faire se peut les complications post-opératoires (luxation, phlébite, infection en particulier). En somme, un deuxième avis permet au patient d’obtenir un éclairage supplémentaire sur sa pathologie et de participer activement à sa prise en charge médicale.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Un rhumatologue. C’est le spécialiste médical des pathologies de l’appareil locomoteur (os, muscles, tendons, articulations et ligaments).
Un chirurgien orthopédiste lorsqu’un traitement chirurgical s’impose. C’est le spécialiste des pathologies, des traumatismes et des déformations de l’appareil locomoteur. Assurez-vous qu’il soit spécialiste de la hanche.
Les symptômes sont :
Ces symptômes aboutissent à l’apparition d’un handicap quotidien pour marcher, monter les escaliers, sortir de voiture, ramasser des objets à terre, etc. La mesure du périmètre de marche sans arrêt est un excellent marqueur de l’intensité du retentissement fonctionnel de la coxarthrose.
La grande majorité des coxarthroses est dite primitive, c’est-à-dire sans cause reconnue. Elle concerne quasi exclusivement les personnes âgées de plus de 60 ans. Les coxarthroses secondaires touchent des patients plus jeunes. Elles sont principalement les conséquences d’une malformation congénitale de hanche ou dysplasie de hanche (de plus en plus rare car désormais dépistée puis traitées dès la naissance), des infarctus de la tête du fémur (appelés ostéonécrose et favorisée par les traitements corticoïdes), des séquelles de fractures et de certaines pathologies rares comme les ostéochondrites de hanche et diverses maladies rhumatologiques comme la polyarthrite et la chondrocalcinose).
La fréquence de la coxarthrose augmente avec l’âge. Elle touche 10% des personnes âgées de 65 à 75 ans. Elle est plus fréquente chez la femme après la ménopause et est favorisée par le surpoids. A noter que l’ostéoporose n’a rien à voir avec l’arthrose.
Le diagnostic requiert :
Il est totalement inutile de pratiquer une IRM de la hanche lorsque la radio confirme la coxarthrose. L’IRM ne doit donc jamais être demandée en première intention.
La prise en charge de la coxarthrose repose sur :
Le type et le timing de la prise en charge de la coxarthrose dépend :
Chirurgien orthopédiste
Clinique Geoffroy Saint-Hilaire (Ramsay)
Chirurgien orthopédiste
Clinique du Parc Lyon
Médecin physique et de réadaptation
Hôpital Cochin (APHP)
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Fred
Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
Denis
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