
Relecture d'imagerie médicale
Qu'est-ce qu'une IRM cérébrale anormale ?Par Pascaline Olivier le 24/03/2025
La restauration génitale est un ensemble de techniques chirurgicales et non chirurgicales, permettant de prendre en charge les modifications physiologiques et/ou pathologiques de la sphère génitale féminine. Ces modifications sont nombreuses et fréquentes, liées à des circonstances diverses telles que :
Les symptômes amenant la patiente à consulter pour restauration génitale sont nombreux :
L’objectif commun de ces techniques est à la fois esthétique mais surtout fonctionnel.
Un deuxième avis permet de mieux exprimer et prendre en charge les symptômes génitaux féminins fréquents et souvent peu exprimés ayant un retentissement sur la vie quotidienne, et notamment sexuelle, de la patiente (en particulier quand celle-ci est encore jeune). De plus, il s’agit d’une affection qui, s’il elle n’est pas surveillée ou traitée, peut générer des complications (incontinence, voire rétention urinaire, constipation, infection urinaire ou vaginale…). Il est clairement établi aujourd’hui que les patientes concernées souffrent d’un retard diagnostique important (souvent plusieurs années), d’un défaut de reconnaissance (“c’est dans la tête”) et d’un manque de prise en charge.
Dans ce contexte, un deuxième avis vous permettra de mieux comprendre ce dont vous souffrez. Il vous apportera un éclairage supplémentaire sur les traitements qui existent ainsi que sur l’opportunité d’un traitement médical ou d’une opération chirurgicale dans votre situation. Mieux informée, vous pourrez prendre part aux décisions qui s’imposent et participer à l'élaboration d’une stratégie thérapeutique adaptée à votre cas personnel.
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Les chirurgiens gynécologues sont les mieux placés pour diagnostiquer et prendre en charge ces problèmes. On peut également s’adresser à un urologue si le symptôme principal est la fuite urinaire.
Il est important de préciser qu’il est souvent nécessaire de bénéficier d’une prise en charge pluridisciplinaire : gynécologues, urologues, dermatologues, centres de la douleur, kinésithérapeutes, sages-femmes,....
Injections d’acide hyaluronique :
Laser et radiofréquence :
Lipofilling vulvo-vaginal :
Chirurgies classiques :
Plusieurs techniques de restauration vaginale sont actuellement disponibles, selon la gêne exprimée par la patiente et ses contre indications potentielles aux traitements hormonaux proposés en première intention le plus souvent.
Le geste est réalisé en cabinet, sous anesthésie locale au cours d’une séance d’une durée de 15 minutes en moyenne. L’objectif de l’injection en sous-muqueux est :
Il est aussi possible d’injecter de l’acide hyaluronique dans les grandes lèvres pour traiter une béance vulvaire modérée ou dans un souci de correction esthétique.
Les deux techniques ont pour objectif de créer un choc thermique (sans brûlure) au niveau de la muqueuse vaginale. Les séances sont réalisées en cabinet de ville, sans anesthésie, d’une durée de 10 à 15 minutes, en 2 à 4 séances selon le matériel. Les contres indications sont rares, évaluées par le médecin, telles que la grossesse, les infections génitales ou urinaires en cours, les prolapsus génital important, hémorragie génitale non explorée, ….
L’objectif commun de ces techniques est :
Le principe consiste en la récupération des plaquettes de la patiente à partir d’une simple prise de sang. Le PRP est ensuite réinjecté sous anesthésie locale au niveau de la sphère vulvo-vaginale. Si la technique est récente en gynécologie, elle est déjà largement éprouvée dans d’autres indications (genou, épaule, cuir chevelu…).
Ses principales indications sont le lichen scléro-atrophique rebelle et les séquelles de radiothérapie.
L'injection de toxine botulique au niveau vulvo-vaginal est souvent nécessaire chez les patientes qui présentent des douleurs spontanées ou pendant les rapports. Après traitement de la cause de ces douleurs, elles permettent un relâchement des muscles du vagin et favorisent ainsi la reprise de rapports non douloureux.
Si les options conservatrices ne permettent pas d’améliorer les symptômes de la patiente, ou de façon insuffisante, des techniques de restauration génitale chirurgicale sont disponibles. Ces opérations sont réalisées sous anesthésie générale au bloc opératoire après consultations respectives avec le chirurgien et l’anesthésiste et parfois la réalisation d’une imagerie. Le choix des techniques est réalisé selon la plainte de la patiente :
Les bénéfices de la restauration génitale dépendent essentiellement des plaintes initiales des patientes. Le but de ces techniques est d’améliorer la qualité de vie des patientes, aussi bien sur le plan sexuel que général :
Les techniques non invasives (laser, radio-fréquence et injection d’acide hyaluronique) sont très peu à risque si l’appareillage est de bonne qualité et la formation du praticien à la technique adaptée. Suite aux gestes peuvent apparaître une sensation de gonflement ou d’échauffement pouvant durer 2 jours et plus rarement un léger saignement pendant 1 à 2 jours.
Les complications des techniques chirurgicales de restauration génitale sont de trois types :
Mise à jour le 22/12/2022 Revue par le Docteur Brice Gurriet
Chirurgien gynécologue
Hôpital Américain de Paris
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