
Relecture d'imagerie médicale
Qu'est-ce qu'une IRM cérébrale anormale ?Par Pascaline Olivier le 24/03/2025
Un lymphangiome (aussi appelé malformation lymphatique macro-kystique) est d’origine congénitale, c’est-à-dire présent depuis la naissance. Il s'agit d'une anomalie de formation du système lymphatique, système de vaisseaux qui transportent la lymphe. La lymphe, liquide biologique essentiel dans l’immunité, élimine les déchets des organes.
Un lymphangiome kystique est une tumeur bénigne et rare. On le retrouve dans n’importe quelle région du corps, formant des kystes de volume variable, c'est-à-dire des cavités anormales remplies de liquide.
Les localisations les plus fréquentes du lymphangiome kystique sont la tête et le cou.
On distingue 2 formes de lymphangiome kystique :
Il existe également des formes familiales génétiques, mais cela reste exceptionnel.
Un deuxième avis lors d’un lymphangiome kystique présente plusieurs avantages.
Tout d’abord, c’est une pathologie rare donc plus difficile à prendre en charge. Un deuxième avis permet une confirmation et une caractérisation du diagnostic grâce à une analyse complète par un spécialiste.
Ensuite, avec un deuxième avis, un spécialiste informera sur l‘ensemble des retentissements à envisager dans le cas précis de votre lymphangiome. Cela aidera notamment à choisir le traitement le plus adapté à la situation.
Enfin, un deuxième avis permet d’avoir des réponses à l’ensemble de vos interrogations grâce à un examen attentif de votre dossier.
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Un lymphangiome kystique est une tuméfaction molle. Elle n'est pas douloureuse, mais peut grossir soudainement, suite à une infection (un rhume ou une virose banale, par exemple).
Son volume est variable. Il peut varier de quelques millimètres à d’énormes masses.
Les lymphangiomes kystiques ont surtout des symptômes différents car, selon leur localisation, ils vont affecter des organes différents.
Il s’agit de connaître l’extension de la malformation, de confirmer le diagnostic et d’éliminer d’autres types de kystes ou de tumeurs par des examens radiologiques.
L’échographie et l’IRM sont les examens de référence.
Le diagnostic peut être fait avant la naissance, évoqué lors de l’échographie du 2e trimestre de la grossesse ou de révélation très précoce, à la naissance dans 50 à 60 % des cas et dans près de 90 % avant l’âge de 2 ans.
En cas de diagnostic anténatal, l’IRM fœtale permet un bilan anatomique précis. La discussion de l’attitude à adopter pourra se faire dans le cadre d’un centre de diagnostic pré-natal (naissance par voie basse, césarienne programmée, voire parfois interruption de grossesse).
Plusieurs traitements du lymphangiome kystique peuvent être proposés :
Le choix du traitement dépend de plusieurs facteurs dont la forme anatomique, l’âge, le retentissement de la malformation.
Certaines complications peuvent survenir comme une surinfection ou un saignement dans le kyste, ce qui peut entraîner une augmentation importante du volume ainsi qu’une fièvre élevée nécessitant une hospitalisation.
Mise à jour le 02/08/2021 Revue par le Professeur Christian Debry
Oto-rhino-laryngologiste (ORL)
CHU Strasbourg - Hôpital de Hautepierre
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CHU Strasbourg - Hôpital de Hautepierre
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