
Relecture d'imagerie médicale
Qu'est-ce qu'une IRM cérébrale anormale ?Par Pascaline Olivier le 24/03/2025
L’arthroscopie du genou est une intervention chirurgicale mini-invasive qui permet d’explorer l'intérieur de l’articulation et de traiter ou de diagnostiquer de nombreuses pathologies du genou. Cette intervention consiste à introduire dans l’articulation un arthroscope, c'est-à-dire une mini caméra à travers une petite incision cutanée et des instruments chirurgicaux qui seront aussi introduits dans l’articulation par une ou d’autres ouvertures cutanées.
Un deuxième avis est utile pour plusieurs raisons dans le cadre de l’arthroscopie du genou. En effet, il permet de s’assurer que c’est l’opération la plus adaptée à votre pathologie et à votre cas précis, notamment grâce à la prise en compte d’examens complémentaires comme l’IRM ou le scanner. De plus, avec un deuxième avis il vous sera possible de préparer au mieux votre opération : vous comprendrez exactement en quoi elle consiste et quels en sont les enjeux. Enfin, un spécialiste de deuxième avis pourra vous aider à préparer votre suivi post opératoire et vous indiquera les mesures thérapeutiques annexes importantes à mettre en place (kinésithérapie, traitements médicamenteux, exercices sportifs…).
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Le spécialiste à consulter dans le cadre de la réalisation d’une arthroscopie pour votre pathologie est un chirurgien orthopédiste.
Plusieurs pathologies peuvent être éligibles à une arthroscopie du genou :
Une arthroscopie permet aussi de réaliser d’autres actes thérapeutiques comme un lavage de l’articulation lors d’une infection articulaire ou l’évacuation d’un hématome, mais également des actes diagnostiques avec la réalisation de biopsies.
Avant de réaliser cette intervention, des examens d’imagerie seront généralement nécessaires afin de faire un bilan des lésions de la pathologie à traiter le cas échéant. Une radiographie du genou, un arthro-scanner ou encore une IRM (imagerie par résonance magnétique) pourront être réalisés en pré-opératoire. Une arthroscopie se déroule au bloc opératoire sous anesthésie (locale, locorégionale ou le plus souvent générale). Une consultation anesthésiste sera nécessaire en amont de cette intervention. Le chirurgien va réaliser des incisions cutanées très courtes (environ 1 cm) de part et d’autre de la rotule, une première incision pour passer la caméra donc l’arthroscope, et une autre incision cutanée pour passer les instruments chirurgicaux. A la demande, d’autres incisions pourront être réalisées selon le geste à réaliser. La durée de l’intervention en elle-même est très variable, d’une dizaine de minutes à plus d’une heure.
Pendant l’intervention, la circulation sanguine est stoppée par un garrot gonflé au niveau de la cuisse. Ce garrot peut occasionner des douleurs musculaires en post opératoire. L’hospitalisation est courte puisqu’il s’agit en général de chirurgie ambulatoire (hospitalisation d’une journée). Dans certains cas, une hospitalisation prolongée pourra être nécessaire.
Après l’opération, des antalgiques seront prescrits afin de prévenir et de diminuer les douleurs post-opératoires. Des anticoagulants, selon le geste réalisé, pourront être aussi nécessaires afin de limiter le risque de thrombose des membres inférieurs.
Une ou plusieurs consultations à distance pourront être nécessaires avec le chirurgien qui vous a opéré. Ces consultations permettent de contrôler la bonne évolution des suites opératoires et de la pathologie initiale. Un suivi par un kinésithérapeute peut être nécessaire dans certaines pathologies pour récupérer une bonne mobilité de l’articulation.
L’arthroscopie du genou présente plusieurs bénéfices. Dans un premier temps, l’arthroscopie est une chirurgie mini-invasive ce qui limite grandement les complications post-opératoires et notamment les douleurs. Les récupérations fonctionnelles dont la mobilité, la marche, la conduite... sont aussi plus rapidement retrouvées que lors d’une chirurgie standard à “ciel ouvert”. De plus, cette chirurgie laisse des cicatrices de petites tailles qui vont rapidement cicatriser et qui seront très peu visibles au niveau du genou.
Plusieurs risques ou effets secondaires sont inhérents à ce type d’intervention chirurgicale :
Mise à jour le 02/11/2021 Revue par le Docteur Jean-Philippe Camilleri
Chirurgien orthopédiste
Clinique du Parc Lyon
Chirurgien infantile
Hôpital Armand Trousseau (APHP)
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