Les
glucides contenus dans les aliments constituent l’une des principales sources d’énergie de notre organisme. Au cours de la digestion, ces sucres se transforment en
glucose, avant d’être introduits dans le sang. On observe alors une augmentation du taux de sucre, c’est-à-dire de la
glycémie, dans le sang. L’équilibre est automatiquement restauré grâce au pancréas qui produit naturellement de l’
insuline, une hormone dont le rôle est justement de faire baisser la glycémie.
Le
diabète survient lorsqu’on observe une
augmentation chronique du
taux de sucre dans le sang. Cela signifie que la régulation de la glycémie n’est plus assurée. Deux raisons peuvent expliquer ce dysfonctionnement. Dans le cas du
diabète type 1 (ou
diabète insulinodépendant), le pancréas ne produit pas assez d’insuline pour réguler la glycémie. Dans le cas du
diabète type 2 (ou
diabète non insulinodépendant), l’organisme ne peut pas utiliser correctement l’insuline.
Nous étudions ici plus spécifiquement les causes et conséquences du diabète type 1. Cette forme particulière de la maladie touche surtout les enfants et les adolescents. Seuls 10 % des adultes diabétiques sont concernés par le diabète type 1. On ignore les causes précises de la survenue de cette pathologie. On sait qu’il existe une
prédisposition génétique, toutefois, le plus souvent, on ne détecte aucun cas de diabète dans les antécédents familiaux du patient.
Le diabète type 1 se traduit donc par une
hausse anormale du
taux de glucose dans le sang (ce qu’on appelle l’
hyperglycémie). Lorsque celle-ci devient trop élevée, et que du glucose est détecté dans les urines, le patient souffre également d’une
glycosurie responsable d'une augmentation du volume urinaire, la
polyurie, elle-même entraînant une soif intense, c'est la
polydypsie. Enfin, des acides cétoniques sont parfois décelés dans le sang et les urines. On appelle cela une
cétose. Ces trois manifestations associées (hyperglycémie, glycosurie et cétose) signifient nécessairement que le taux d’insuline est trop faible. En effet, lorsque les réserves en sucre sont insuffisantes, le corps sollicite davantage les acides gras qui libèrent de grandes quantités de corps cétoniques dans le sang. L’
acidocétose est une complication grave du diabète type 1. Pour faire baisser la glycémie et la cétose, il faut fournir l’insuline que le pancréas ne fabrique plus.
Enfin, à plus long terme, une glycémie excessive peut avoir des conséquences néfastes sur l’organisme et entraîner des troubles cardiovasculaires et artériels, mais aussi cérébraux, rénaux, ou visuels.
Le diabète type 1 fait partie des
maladies auto-immunes : les îlots pancréatiques sont détruits, rejetés, par le corps du patient.