Rétinopathie diabétique
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Qu'est-ce que la rétinopathie diabétique ?
La rétinopathie diabétique est une atteinte de la rétine survenant dans le cadre d'un diabète sucré. C’est une complication du diabète qui existe aussi bien chez les diabétiques de type 1 que les diabétiques de type 2. La rétinopathie diabétique ne survient pas avant 7 ans d’évolution dans le diabète de type 1 mais peut être présente dès le diagnostic de la maladie chez les diabétiques de type 2. Environ 90 % des diabétiques de type 1 présenteront une rétinopathie diabétique au bout de 20 ans d’évolution du diabète, 60 % au bout de 15 ans chez les diabétiques de type 2.
La rétine est cette fine membrane de l'œil qui réceptionne les impressions lumineuses venues de l'extérieur grâce aux cellules visuelles qui la composent. Via le nerf optique, elle les transmet au cerveau qui les traduit en images.
L'excès de sucre dans le sang fragilise la paroi des capillaires (vaisseaux très fins qui font la liaison entre les artérioles, qui sont de petites artères et les veinules, qui sont de petites veines) qui parcourent la rétine. Cela entraîne une perte d'étanchéité puis la détérioration des vaisseaux de la rétine.
Progressivement, certaines zones de la rétine ne sont plus oxygénées. En réaction, de nouveaux vaisseaux encore plus fragiles sont créés. Si le phénomène s'intensifie, il peut alors toucher la zone au milieu de la rétine (la macula) où se trouve le centre de la vision. Il se produit alors un œdème maculaire (épaississement de la macula) qui entraîne une baisse de l’acuité visuelle.
Il existe deux types de rétinopathies diabétiques :
Dans les deux types, une atteinte de la macula est grave puisqu'elle compromet la vision centrale.
La rétine est cette fine membrane de l'œil qui réceptionne les impressions lumineuses venues de l'extérieur grâce aux cellules visuelles qui la composent. Via le nerf optique, elle les transmet au cerveau qui les traduit en images.
L'excès de sucre dans le sang fragilise la paroi des capillaires (vaisseaux très fins qui font la liaison entre les artérioles, qui sont de petites artères et les veinules, qui sont de petites veines) qui parcourent la rétine. Cela entraîne une perte d'étanchéité puis la détérioration des vaisseaux de la rétine.
Progressivement, certaines zones de la rétine ne sont plus oxygénées. En réaction, de nouveaux vaisseaux encore plus fragiles sont créés. Si le phénomène s'intensifie, il peut alors toucher la zone au milieu de la rétine (la macula) où se trouve le centre de la vision. Il se produit alors un œdème maculaire (épaississement de la macula) qui entraîne une baisse de l’acuité visuelle.
Il existe deux types de rétinopathies diabétiques :
- la rétinopathie non proliférative pour laquelle l'atteinte prédomine sur les vaisseaux normaux (micro-anévrismes, hémorragies),
- la rétinopathie proliférative avec formation de néo vaisseaux. Ils colonisent alors le vitré (substance gélatineuse remplissant l’arrière du globe oculaire) et peuvent provoquer des hémorragies intravitréennes (saignement d’un vaisseau dans le vitré), un décollement de la rétine ou encore un glaucome néovasculaire (augmentation de la pression de l’œil du à un blocage de l’écoulement du vitré par un néovaisseau, l’augmentation de la pression peut endommager la rétine).
Dans les deux types, une atteinte de la macula est grave puisqu'elle compromet la vision centrale.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une rétinopathie diabétique ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une rétinopathie diabétique ?
Demander un deuxième avis dans le cadre de la rétinopathie diabétique est primordial pour vous assurer que les traitements en cours sont les plus adaptés à votre cas. En particulier, la décision d’un traitement laser doit être pesée en comparant les avantages en lien avec l’évolution de la rétinopathie et les risques pour la vision. Il en va de même pour la décision d'une opération avec ablation du vitré.Il est aussi important de bien faire la distinction entre les signes qui relèvent de la rétinopathie et ceux qui relèvent d’une autre pathologie oculaire associée (Dégénérescence Maculaire liée à l'âge par exemple) et écarter les autres causes de prolifération de micro-vaisseaux.
Le deuxième avis est également très pertinent si vous supportez mal le traitement en cours et recherchez les aides visuelles possibles ou la rééducation envisageable.
Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Quel est le traitement ou la combinaison de traitements le plus adapté à mon cas de rétinopathie diabétique ? Pourquoi ?
- En quoi consistent les traitements qu’on me propose pour ma rétinopathie diabétique ?
- Quels sont les avantages et les risques liés à ce traitement ?
- Quels sont les effets à moyen et long terme de ce traitement ?
- Dois-je me faire opérer de ma rétinopathie diabétique ? Quand ? Quelle est la technique la plus adaptée ?
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Quel est le spécialiste de la rétinopathie diabétique ?
L’ophtalmologiste, spécialiste de l’organe de l’œil, est le principal référent pour la rétinopathie diabétique.
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Quels sont les symptômes de la rétinopathie diabétique ?
Les symptômes de rétinopathie diabétique peuvent être inexistants jusqu’à un stade avancé de rétinopathie. Un contrôle régulier et un dépistage précoce sont donc fondamentaux pour ne pas laisser la maladie s’étendre au centre de l’œil et à la rétine. A un stade avancé, la rétinopathie diabétique se manifeste par une baisse de l’acuité visuelle qui peut être du à un œdème maculaire, où à une complication de la rétinopathie proliférative. La rétinopathie diabétique peut également accélérer la survenue d’autres maladies oculaires comme les glaucomes ou la cataracte.
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Comment diagnostiquer la rétinopathie diabétique ?
Le diagnostic de rétinopathie diabétique se base tout d’abord sur un interrogatoire du médecin qui recherche notamment les symptômes et les facteurs de risque de la maladie.
Les principaux facteurs de risque de rétinopathie diabétique sont l’ancienneté du diabète, le mauvais équilibre de la glycémie et l’hypertension artérielle.
Des examens sont aussi prescrits :
La rétinopathie diabétique est le plus souvent diagnostiquée au cours d’une surveillance systématique dans le cadre du diabète. Le diagnostic repose sur l’examen du fond d’œil (examen permettant d’observer la rétine) complété par des photographies du fond d’œil.
Le médecin peut aussi réaliser une angiographie à la fluorescéine (injection d’un produit de contraste permettant de mieux observer les vaisseaux de la rétine) qui permet d’évaluer le degré d’ischémie maculaire, de déceler des hyperperméabilité capillaire et d’apprécier la vascularisation rétinienne.
Pour évaluer l’œdème maculaire, on réalise un OCT (tomographie en cohérence optique) : examen permettant d’obtenir des images précises des différentes structures de l’œil comme la macula par exemple.
Les principaux facteurs de risque de rétinopathie diabétique sont l’ancienneté du diabète, le mauvais équilibre de la glycémie et l’hypertension artérielle.
Des examens sont aussi prescrits :
La rétinopathie diabétique est le plus souvent diagnostiquée au cours d’une surveillance systématique dans le cadre du diabète. Le diagnostic repose sur l’examen du fond d’œil (examen permettant d’observer la rétine) complété par des photographies du fond d’œil.
Le médecin peut aussi réaliser une angiographie à la fluorescéine (injection d’un produit de contraste permettant de mieux observer les vaisseaux de la rétine) qui permet d’évaluer le degré d’ischémie maculaire, de déceler des hyperperméabilité capillaire et d’apprécier la vascularisation rétinienne.
Pour évaluer l’œdème maculaire, on réalise un OCT (tomographie en cohérence optique) : examen permettant d’obtenir des images précises des différentes structures de l’œil comme la macula par exemple.
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Comment soigner la rétinopathie diabétique ?
Le choix du traitement dépend :
Traitement préventif : le meilleur traitement reste la prévention avec des visites régulières chez l’ophtalmologue (au minimum une fois par an), le contrôle strict du diabète et de l'équilibre glycémique, la maîtrise de la tension artérielle et une bonne hygiène de vie pour minimiser le risque et l’évolution de la rétinopathie.
Traitement curatif : la photocoagulation au laser consiste à faire des tirs au laser sur la rétine, créant ainsi des microbrûlures et une zone cicatricielle. Elle réduirait la formation de néo-vaisseaux en diminuant la sécrétion en VEGF (Vascular endothelial growth factor, facteur libéré en cas d’ischémie activant la production des néovaisseaux). En cas d'œdème de la macula, elle pourrait diminuer le risque de perte de la vision. Dans les formes prolifératives, elle réduit de plus de moitié le risque de diminution de l'acuité visuelle.
L'ablation chirurgicale du vitré (vitrectomie) a une bonne efficacité dans les formes prolifératives compliquées d'hémorragie intra-vitréenne.
Plusieurs médicaments peuvent inhiber l'action du VEGF. Ils ont démontré une certaine activité dans la rétinopathie diabétique (Ranibizumab, Bevacizumab) mais nécessitent des injections intra-oculaires répétées. Le prix de ces molécules limite également leur prescription.
- Du stade de la rétinopathie diabétique.
- De sa vitesse d’évolution.
- Mais aussi des caractéristiques personnelles du patient : âge, antécédents médicaux et chirurgicaux, état de santé général, contre-indications éventuelles à certains traitements et choix de vie.
Traitement préventif : le meilleur traitement reste la prévention avec des visites régulières chez l’ophtalmologue (au minimum une fois par an), le contrôle strict du diabète et de l'équilibre glycémique, la maîtrise de la tension artérielle et une bonne hygiène de vie pour minimiser le risque et l’évolution de la rétinopathie.
Traitement curatif : la photocoagulation au laser consiste à faire des tirs au laser sur la rétine, créant ainsi des microbrûlures et une zone cicatricielle. Elle réduirait la formation de néo-vaisseaux en diminuant la sécrétion en VEGF (Vascular endothelial growth factor, facteur libéré en cas d’ischémie activant la production des néovaisseaux). En cas d'œdème de la macula, elle pourrait diminuer le risque de perte de la vision. Dans les formes prolifératives, elle réduit de plus de moitié le risque de diminution de l'acuité visuelle.
L'ablation chirurgicale du vitré (vitrectomie) a une bonne efficacité dans les formes prolifératives compliquées d'hémorragie intra-vitréenne.
Plusieurs médicaments peuvent inhiber l'action du VEGF. Ils ont démontré une certaine activité dans la rétinopathie diabétique (Ranibizumab, Bevacizumab) mais nécessitent des injections intra-oculaires répétées. Le prix de ces molécules limite également leur prescription.
Ajoutée le 12/12/2023
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