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Les bêtabloquants, qu'est ce que c'est ?Par Marion Berthon le 29/11/2021
La cardiologue est le médecin spécialiste de l'infarctus du myocard . Son rôle est de prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies du cœur et des vaisseaux.
Votre médecin traitant peut vous adresser à un cardiologue. Il peut vous recommander un cardiologue en particulier, mais vous avez également la possibilité d’en trouver un sur des sites internet spécialisés (Conseil national de l’Ordre des médecins, Annuaire Santé Ameli, ...). La télémédecine peut être une solution intéressante dans certains cas, si vous souhaitez éviter de vous déplacer ou obtenir un avis plus rapidement.
Dans le cadre de l'infarctus du myocarde, un urgentiste ou smuriste, un radiologue, un réanimateur peuvent participer à la prise en charge, notamment à la phase aiguë de la maladie.
La consultation chez un cardiologue spécialiste de l'infarctus du myocarde dure en général une demi-heure. Elle débute par un interrogatoire sur vos antécédents familiaux et personnels. Le cardiologue pratiquera ensuite un examen clinique, en prenant notamment votre tension artérielle. Il vous prescrira, si nécessaire, différents examens complémentaires. Il est très important que votre dossier médical soit bien préparé avant votre consultation.
Avec l’instauration du parcours de soins coordonnées, seul votre médecin traitant peut vous orienter vers un cardiologue, la consultation sera alors remboursée à 70 % (du tarif conventionnel) par la Sécurité sociale. Votre mutuelle peut prendre en charge le complément.
Le cardiologue peut pratiquer des tarifs en secteur 1, sans dépassement d’honoraires, ou en secteur 2, avec dépassement d’honoraires. Si votre cardiologue exerce en secteur 2, le dépassement ne sera pas pris en charge par la Sécurité sociale, mais vous pouvez être remboursé en partie par votre complémentaire santé.
Le choix du traitement de l'infarctus du myocarde dépend :
Dans le cadre d’un traitement d’urgence, à la phase aiguë, la seule solution est de désobstruer l’artère le plus rapidement possible après le début des symptômes d’infarctus du myocarde. Si plus de 90 minutes se sont écoulées entre les premiers symptômes et l’hospitalisation, les médecins urgentistes pratiquent une thrombolyse. Elle consiste à injecter des médicaments pour déboucher l’artère obstruée. Très efficace, ce traitement peut néanmoins, dans 1 % des cas, entraîner une hémorragie cérébrale. Lorsque moins de 90 minutes se sont écoulées depuis l’apparition des premiers signes, alors les médecins effectuent directement une angioplastie. Ce procédé consiste à dilater les parois de l’artère obstruée à l’aide d’un ballonnet gonflable que l’on introduit dans l’artère grâce à un cathéter. L’angioplastie est généralement accompagnée de la pose d’un stent. Il s’agit d’un petit dispositif en forme de tube ou de ressort métallique qui est placé dans l’artère afin de maintenir la plaque contre la paroi. Une fois l’artère dilatée, la circulation sanguine peut reprendre.
Dans le cadre d’un traitement longue durée, à la phase chronique, le patient qui a subi un infarctus du myocarde doit généralement suivre un traitement à vie, basé sur quatre familles de médicaments: bêtabloquants, antiagrégants plaquettaires, statines et inhibiteurs de l’enzyme de conversion. D’où l’acronyme BASI souvent associé à ce type de thérapie.
Si malgré cela, des troubles du rythme cardiaque subsistent, le chirurgien peut décider d’implanter un défibrillateur cardiaque implantable ou un stimulateur cardiaque. Le premier est un petit appareil implanté sous la peau qui permet d’enregistrer les troubles du rythme et de resynchroniser le cœur si besoin. Le second, appelé aussi « pacemaker », est un petit appareil muni d’électrodes qui transmet des signaux au muscle cardiaque pour le stimuler. Tout comme le défibrillateur cardiaque implantable, il est également implanté sous la peau.
Enfin, si plusieurs artères coronaires sont rétrécies ou bouchées, le chirurgien peut procéder à un pontage. Un segment de vaisseau sanguin sain est alors prélevé au niveau de la jambe, du bras ou du thorax, et greffé pour créer une nouvelle voie d'irrigation du cœur en contournant la partie rétrécie. Cette intervention se déroule à cœur ouvert, sous anesthésie générale.
Toute personne ayant subi un infarctus du myocarde se voit également proposée de suivre une réadaptation cardiovasculaire qui repose sur un ensemble de techniques, essentiellement centrées sur le ré-entraînement à l’effort (exercices physiques, musculaires…), et ainsi permettre au patient de récupérer ses capacités antérieures.
Ajoutée le 12/12/2023
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Fred
Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
Denis
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