
Relecture d'imagerie médicale
Qu'est-ce qu'une IRM cérébrale anormale ?Par Pascaline Olivier le 24/03/2025
Un calcul rénal, aussi appelé lithiase rénale, correspond à une accumulation de cristaux présents dans l’urine et qui forment petit à petit un caillou. C’est un événement très fréquent qui touche environ une personne sur 10.
Les calculs peuvent se situer à différents niveaux de l’appareil urinaire : dans les reins, les uretères (qui vont des reins à la vessie) ou la vessie. Ils peuvent donc boucher les canaux qui transportent l’urine : on parle de colique néphrétique. Cela entraîne des douleurs très intenses et peut dans certains cas nécessiter une intervention chirurgicale ou une endoscopie pour libérer les voies urinaires.
On retrouve différents types de calculs selon leur composition :
Le calcul rénal est à risque important de récidive, il faut donc bien le prendre en charge pour limiter ce risque, c’est-à-dire qu’il faut notamment s’hydrater de manière très régulière.
Les calculs rénaux concernent 10 % de la population et touchent 2 voire 3 hommes pour 1 femme. Le risque de récidive est de 50 % après une première colique néphrétique.
On considère que les facteurs de risques principaux de calcul rénal sont liés à notre mode de vie. L’absence d’apports liquidiens suffisants, un déséquilibre alimentaire, une diarrhée chronique, des infections urinaires à répétition et la grossesse sont également des facteurs de risque.
Les calculs rénaux sont fréquents mais souvent mal diagnostiqués. La plupart du temps, l’élimination du calcul rénal est vérifiée, mais le bilan qui permet de prévenir les récidives n’est pas fait.
Un deuxième avis permet dans un premier temps de s’assurer du bon diagnostic et de le préciser. De plus, le spécialiste pourra indiquer d’autres examens, s’il le juge nécessaire, pour aller plus loin et mieux comprendre pourquoi les calculs rénaux se sont constitués.
Un traitement chirurgical n’est pas toujours indiqué dans le cadre d’un calcul rénal, un deuxième avis permet de s'assurer que la prise en charge est adaptée à la morphologie du calcul rénal. En effet, selon sa taille et sa localisation, l’approche thérapeutique sera différente.
Enfin, un deuxième avis peut être indiqué dans le cadre du suivi, car l’apparition d’un calcul rénal nécessite une surveillance régulière à vie. Un spécialiste de deuxième avis pourra donner des conseils adaptés à chaque profil pour une prise en charge optimale et durable.
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Les spécialistes à consulter en cas de calcul rénal sont le néphrologue ou l’urologue.
Les symptômes dépendent notamment de la taille du calcul rénal et de sa localisation. Lorsqu’il est assez petit, il est possible qu’il soit asymptomatique, c’est-à-dire qu’il ne présente aucun signe extérieur et qu’il s’évacue spontanément.
Plus généralement, un calcul rénal peut entraîner plusieurs symptômes, le principal étant une douleur le long des voies urinaires ou au niveau des fosses lombaires, là où se situent les reins.
On retrouve aussi fréquemment des nausées et des vomissements ainsi qu’une hématurie, c’est-à-dire du sang dans les urines.
D’autres symptômes sont possibles comme de la fièvre, des sueurs, des frissons et une douleur à la miction (décrite comme une brûlure). La fièvre est un symptôme qui peut indiquer une complication donc une urgence médicale.
Le diagnostic de calcul rénal se fait principalement grâce à l'observation des symptômes et la réalisation d’examens d’imagerie.
Les différents examens d’imagerie réalisés pour un calcul rénal sont :
La bandelette urinaire, l’ECBU et l’hémoculture sont des examens souvent réalisés en cas de calcul rénal, ils permettent détecter des complications infectieuses qui conduiraient à enlever le calcul en urgence.
À distance de la colique néphrétique, un bilan métabolique comprenant notamment une analyse de sang et une analyse d’urines devra être réalisé pour mieux établir le diagnostic précis et mettre en place les mesures indispensables pour éviter la récidive.
La présence de facteurs de risque permet également d’orienter le diagnostic en faveur du calcul rénal, principalement lors d’une récidive. Un patient ayant eu un calcul a en effet 60 % de risque d’en refaire un dans les 10 ans.
Il est important de ne pas confondre un calcul rénal avec d’autres diagnostics différentiels qui occasionnent des symptômes similaires : certaines maladies digestives, des maladies gynécologiques ou même certaines maladies vasculaires.
Il arrive que les calculs rénaux s’éliminent d’eux même, s’ils sont relativement petits. Dans ce cas, aucun traitement n’est nécessaire hormis des traitements antalgiques.
Si le calcul rénal ne s'évacue pas spontanément, différentes interventions thérapeutiques sont possibles selon sa taille et sa nature :
La prise en charge thérapeutique d’un calcul renal repose aussi sur le respect de certaines mesures préventives. On retrouve par exemple une bonne hydratation, l’évitement de certains aliments favorisant les calculs rénaux ou au contraire une consommation plus importante d’aliments riches en fibres.
Mise à jour le 04/06/2021 Revue par le Professeur Corinne Isnard-Bagnis
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