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L’urétérocèle de l’enfant peut être définie comme une malformation congénitale, qui correspond à une mauvaise implantation de l’uretère dans la vessie, et donc une anomalie du méat urétéral (c’est-à-dire de l’orifice par lequel les urines arrivent dans la vessie). Cet orifice, le méat urétéral, est en général beaucoup plus étroit que la normale lorsqu’il y a une urétérocèle, ce qui empêche les urines de s’écouler normalement.
L’uretère, qui est le conduit urinaire allant du bassinet du rein à la vessie, est alors dilaté, ce qui signifie que son volume est augmenté. Dans la majorité des cas, cette anomalie s’accompagne d’un système double, c'est-à-dire qu’il existe deux uretères du même côté (il peut même parfois y avoir deux uretères de chaque côté). Le plus souvent, l’urétérocèle est diagnostiquée en ante natal, mais il arrive qu’elle soit découverte plus tard.
L'urétérocèle peut également être diagnostiquée lors de complications lithiasiques (présence de calculs) ou infectieuses (pyélonéphrites).
On estime que l’urétérocèle touche un nouveau-né sur 4 000, et qu’elle est quatre à six fois plus fréquente chez les filles que chez les garçons.
L’urétérocèle est une malformation congénitale, en général diagnostiquée avant la naissance de l’enfant. Elle est très problématique, car elle peut mener à des complications nuisant grandement à la qualité de vie de l’enfant, comme des infections urinaires à répétition, et peut à long terme être responsable d’une altération de la fonction rénale.
Cependant, dans certains cas, il n’est pas nécessaire d’instaurer un traitement, et l’intervention chirurgicale n’est donc pas toujours requise. Un deuxième avis permet de confirmer le diagnostic de la pathologie, et de vous proposer le meilleur traitement pour votre enfant. En outre, un deuxième avis peut permettre d’éviter une chirurgie inutile, lorsque celle-ci n’est pas requise.
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Les spécialistes que vous pouvez consulter en cas d’urétérocèle sont les chirurgiens pédiatriques spécialisés en urologie.
L’urétérocèle est le plus souvent diagnostiquée avant l’apparition de symptômes, en raison d’une dilatation urétérale, voire rénale, visible à l’échographie. L’urétérocèle elle-même est également visible dans la vessie. Elle se visualise sous la forme d’une poche de liquide à l’intérieur de la vessie.
Il peut arriver dans de rares cas, que l’on découvre une urétérocèle à l’occasion de la survenue de :
Enfin, le risque le plus fréquent, et le plus insidieux, de l’urétérocèle est l’altération de la fonction rénale, c’est-à-dire que le rein sus jacent fonctionne de moins en moins bien sur le long terme, de façon très progressive, car la pression intra rénale liée au défaut d’écoulement des urines peut l’abîmer.
L’examen clinique ne permet en général pas de mettre en évidence une urétérocèle, sauf dans de très rares cas, pour des urétérocèles très volumineuses, qui peuvent être extériorisées à la vulve chez les filles, mais cette situation est exceptionnelle. C’est l’échographie qui, seule, est nécessaire et suffisante pour faire le diagnostic d’urétérocèle.
D’autres examens peuvent toutefois être réalisés pour évaluer son retentissement, c'est-à-dire les conséquences de cette urétérocèle sur le rein, en particulier une scintigraphie rénale, qui permettra d’évaluer la fonction des reins.
Le traitement le plus fréquemment réalisé consiste en une intervention chirurgicale par voie endoscopique, qui a pour objectif d’inciser l’urétérocèle, afin de permettre un écoulement normal des urines. Cette intervention a lieu sous anesthésie générale. Il s’agit d’une intervention très efficace, cependant une persistance de la dilatation ou l'apparition d’un reflux vésico-urétéral (la possibilité pour les urines de remonter dans l’uretère vers le rein) peut être observée. La chirurgie dure environ une demie heure et a une efficacité supérieure à 80 % en moyenne. Cette intervention n’est toutefois pas toujours nécessaire, et l’on peut proposer une abstention thérapeutique.
Au contraire, dans certains cas plus compliqués, il peut être nécessaire de pratiquer l’exérèse de l’urétérocèle, c'est-à-dire de l’enlever en ouvrant la vessie, et il peut même être nécessaire de réaliser une reconstruction d’une partie de la vessie.
Mise à jour le 17/05/2021 Revue par le Docteur Emilie Eyssartier
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