
Relecture d'imagerie médicale
Qu'est-ce qu'une IRM cérébrale anormale ?Par Pascaline Olivier le 24/03/2025
La hanche correspond à l’articulation entre le bassin et le fémur (os de la cuisse). En cas de dysfonctionnement par usure ou après un traumatisme de cette articulation ou de douleur persistante suite à différentes pathologies, la prothèse totale de hanche constitue un traitement possible. La prothèse totale de hanche consiste à remplacer l’articulation abîmée, elle se posera lors d’une chirurgie au bloc opératoire.
La prothèse totale de hanche (PTH) est composée de plusieurs parties qui remplacent l’articulation de la hanche : la cupule qui est implantée au niveau du bassin, la tige qui s’intègre dans le fémur. Ces deux éléments s’articulent par la tête prothétique qui fait le lien entre la cupule et la tige, et donc correspond à l’articulation à proprement parler.
Il existe différents types de prothèses en fonction des matériaux utilisés, de la forme de la prothèse, ainsi que du couple de frottement (céramique, métal, polyéthylène). Le spécialiste conseille le patient en fonction de chaque cas pour que la prothèse soit la plus adaptée possible.
Un deuxième avis vous permettra de poser l’ensemble de vos questions et de comprendre entièrement le fonctionnement d’une prothèse totale de hanche. Il est très important que le patient comprenne bien le traitement par prothèse totale de hanche et qu’il ait conscience des enjeux, risques et bénéfices pour y adhérer pleinement.
Un deuxième avis auprès d’un spécialiste est aussi utile, car il permet de s'assurer que l’ensemble des examens nécessaires ont été réalisés avant l’opération chirurgicale.
Un deuxième avis permet aussi au patient de confirmer que ce traitement est le plus adapté à son cas personnel.
Un deuxième avis peut enfin et surtout intervenir dans le cadre du suivi du patient post opération, notamment quand des douleurs persistent.
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
La prothèse totale de hanche peut être indiquée dans plusieurs cas, on retrouve notamment :
Avant l’opération, un bilan préopératoire est recommandé.
Une consultation avec un anesthésiste est aussi nécessaire en préopératoire et est systématiquement réalisée.
Pendant l’opération elle-même, le patient pourra choisir d’être sous anesthésie générale ou rachianesthésie après discussion avec l’anesthésiste. La chirurgie se déroule au bloc opératoire et est de durée variable selon les cas. Le chirurgien coupe le col fémoral et retire la partie supérieure du fémur dont la partie usée, et mettra en place les différents éléments de la prothèse elle-même.
En postopératoire, le séjour à l'hôpital peut être réalisée en ambulatoire, mais dure classiquement entre 24 h et une semaine. Le patient commence à marcher avec des béquilles quelques heures, dès le lendemain de l’opération. La douleur peut être importante dans les premiers jours après l’intervention, mais des antalgiques seront prescrits. Un traitement anticoagulant sera aussi mis en place pour éviter le risque thrombo-embolique (phlébites, embolie pulmonaire).
La rééducation devra être mise en place très tôt et sera faite régulièrement. Elle sera associée à un suivi radio-clinique, tous les 2-3 mois au départ, puis tous les ans.
La prothèse totale de hanche est un traitement particulièrement efficace contre les douleurs d’arthrose notamment, ou les douleurs causées par d’autres dysfonctionnements de la hanche. Cette intervention permet de retrouver de la mobilité et permet à l’articulation d’être fonctionnelle.
Aujourd’hui, les techniques de chirurgie permettent un taux de réussite très élevé. L’objectif est la “hanche oubliée” mais cela varie en termes de délai et de patients.
Comme toutes les interventions chirurgicales, la prothèse totale de hanche comporte des risques et des effets indésirables peuvent survenir.
On retrouve en premier lieu les effets secondaires liés à l’anesthésie, comme une perte de sensation ou une intolérance au produit anesthésiant.
Ensuite, une telle opération nécessite une ouverture pour accéder à la hanche, cela laissera donc une cicatrice (bien qu’elle soit assez réduite grâce aux techniques actuelles). Il peut arriver que cette cicatrice soit douloureuse.
De plus, il y a des effets secondaires propres à la chirurgie elle-même. La phlébite (c’est-à-dire un caillot dans les veines profondes) est un effet secondaire qui peut survenir, des anticoagulants seront prescrits pour éviter au plus possible ce risque.
Il est aussi possible que certains vaisseaux sanguins soient lésés au cours de la chirurgie ce qui causerait un hématome. Le risque d’infection est à prendre en compte, car cela peut avoir des conséquences graves. Une réintervention et une antibiothérapie seront la solution dans ce cas.
Enfin, certaines complications sont possibles après la chirurgie et sont à connaître pour les prévenir le plus efficacement possible. La prévention de ce risque est aidée par le kinésithérapeute, qui enseignera les mouvements à risque et une reprise d’activité précoce.
La luxation, c’est-à-dire un déboîtement de la prothèse, est l'une de ces complications.
Mise à jour le 03/08/2021 Revue par le Professeur Nicolas Reina
Chirurgien orthopédiste
Clinique du Parc Lyon
Médecin physique et de réadaptation
Hôpital Cochin (APHP)
Chirurgien orthopédiste
CHU Grenoble - Hôpital Michallon
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