Pemphigoïde de la grossesse
1|
Qu'est-ce que la pemphigoïde de la grossesse ?
La pemphigoïde de la grossesse (ou pemphigoïde gravidique), appelée dans le passé "herpes gestationis", est une maladie rare de la peau, déclenchée principalement par une grossesse.
C’est une maladie d’origine auto-immune, ce qui signifie que le système immunitaire, produit par erreur des anticorps contre sa propre peau (auto-anticorps).
La pemphigoïde de la grossesse ne touche que les femmes en âge de procréer, et survient le plus souvent dans le deuxième ou le troisième trimestre d’une grossesse.
La pemphigoïde de la grossesse concerne le plus fréquemment les femmes ayant déjà eu plusieurs grossesses (avec le même géniteur à chaque fois).
Des cas de récidive sous pilule ont été relevés, mais restent très exceptionnels.
C’est une maladie d’origine auto-immune, ce qui signifie que le système immunitaire, produit par erreur des anticorps contre sa propre peau (auto-anticorps).
La pemphigoïde de la grossesse ne touche que les femmes en âge de procréer, et survient le plus souvent dans le deuxième ou le troisième trimestre d’une grossesse.
La pemphigoïde de la grossesse concerne le plus fréquemment les femmes ayant déjà eu plusieurs grossesses (avec le même géniteur à chaque fois).
Des cas de récidive sous pilule ont été relevés, mais restent très exceptionnels.
2|
Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une pemphigoïde de la grossesse ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une pemphigoïde de la grossesse ?
Le deuxième avis est particulièrement pertinent dans les cas suivants :- Hésitations sur le diagnostic.
- Résistance aux corticoïdes.
- Rechute.
Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- L’enfant risque-t-il plus tard d’avoir une pemphigoïde ?
- Existe-t-il un risque pour les grossesses suivantes ?
- Quelle est l'évolution de la maladie ?
- La maladie est-elle héréditaire ?
3|
Quels sont les spécialistes de la pemphigoïde de la grossesse ?
En parallèle avec le gynécologue-obstétricien chargé du suivi de la grossesse, il faut consulter dans un service de dermatologie spécialisé pour la prise en charge des maladies bulleuses auto-immunes.
Il existe également une association de patients « Association Pemphigus Pemphigoïde France », APPF.
Il existe une filière santé maladies rares qui s’occupe des maladies dermatologiques rares, et qui traite de pemphigoïde de la grossesse : Fimarad. Pour savoir ce qu’est une filière de maladies rares, mieux connaître Fimarad et identifier ses centres de prise en charge, rendez-vous sur notre article de blog : à qui s’adresser en cas de maladie dermatologique rare ?
Il existe également une association de patients « Association Pemphigus Pemphigoïde France », APPF.
Il existe une filière santé maladies rares qui s’occupe des maladies dermatologiques rares, et qui traite de pemphigoïde de la grossesse : Fimarad. Pour savoir ce qu’est une filière de maladies rares, mieux connaître Fimarad et identifier ses centres de prise en charge, rendez-vous sur notre article de blog : à qui s’adresser en cas de maladie dermatologique rare ?
4|
Quels sont les symptômes de la pemphigoïde de la grossesse ?
Les premières manifestations sont des démangeaisons intenses (prurit), puis l'apparition de lésions sur la peau qui peuvent ressembler à :
Ces lésions cutanées se trouvent dans un premier temps autour du nombril (ombilic). Elles peuvent s'étendre sur tout le corps mais le visage et les muqueuses sont épargnés. L’état général est conservé.
Les symptômes débutent en général dans la deuxième moitié de la grossesse (surtout lors du troisième trimestre) Le diagnostic de la pemphigoïde bulleuse se fait tout d'abord sur une analyse clinique, plus rarement dans les jours qui suivent l’accouchement.
- des plaques d’urticaire (comme après une piqûre d’ortie),
- des bulles (cloques remplies de liquide).
Ces lésions cutanées se trouvent dans un premier temps autour du nombril (ombilic). Elles peuvent s'étendre sur tout le corps mais le visage et les muqueuses sont épargnés. L’état général est conservé.
Les symptômes débutent en général dans la deuxième moitié de la grossesse (surtout lors du troisième trimestre) Le diagnostic de la pemphigoïde bulleuse se fait tout d'abord sur une analyse clinique, plus rarement dans les jours qui suivent l’accouchement.
5|
Comment diagnostiquer la pemphigoïde de la grossesse ?
Le diagnostic de la pemphigoïde de la grossesse débute par une analyse clinique pendant laquelle le médecin examine l’aspect, le nombre et la localisation des bulles et des petites plaies laissées par les bulles (érosions).
Suite à des biopsies :
Une analyse de sang (analyse biologique) pourra être faite pour rechercher le type et la quantité d’auto-anticorps.
Suite à des biopsies :
- l'analyse histologique est réalisée. Elle permet de déterminer à quelle profondeur se situe le décollement et se forment les bulles.
- l’analyse par immuno-fluorescence directe est menée . Elle permet d'identifier les auto-anticorps qui attaquent la membrane de jonction (membrane basale) entre l’épiderme et le derme.
Une analyse de sang (analyse biologique) pourra être faite pour rechercher le type et la quantité d’auto-anticorps.
6|
Comment soigner la pemphigoïde de la grossesse ?
Le principal traitement de la pemphigoïde de la grossesse est à base de corticoïdes (médicaments à base de cortisone).
Si le nombre de nouvelles bulles apparaissant quotidiennement est faible, l’application locale d’une crème contenant des corticoïdes (dermocorticoïde) pourra être suffisante.
Si les manifestations sont plus étendues, il sera le plus souvent nécessaire de prendre des corticoïdes par voie orale (à avaler par la bouche). Cette prise de médicaments n'a pas de conséquence néfaste sur le développement fœtus.
Dans tous les cas, les doses souvent élevées au début de traitement seront progressivement adaptées en fonction de l’évolution de l’éruption cutanée. La durée du traitement peut varier de quelques semaines à plusieurs mois (exceptionnellement), après l’accouchement.
Si le nombre de nouvelles bulles apparaissant quotidiennement est faible, l’application locale d’une crème contenant des corticoïdes (dermocorticoïde) pourra être suffisante.
Si les manifestations sont plus étendues, il sera le plus souvent nécessaire de prendre des corticoïdes par voie orale (à avaler par la bouche). Cette prise de médicaments n'a pas de conséquence néfaste sur le développement fœtus.
Dans tous les cas, les doses souvent élevées au début de traitement seront progressivement adaptées en fonction de l’évolution de l’éruption cutanée. La durée du traitement peut varier de quelques semaines à plusieurs mois (exceptionnellement), après l’accouchement.
Mise à jour le 12/12/2023 Revue par le Professeur Catherine Prost Squarcioni
Vous avez aimé cet article ?
N’hésitez pas à le partager !
Obtenez l’avis d’un médecin spécialisé de votre problème de santé en moins de 7 jours
Voici l’un des médecins référencés pour cette maladie
Pr Olivier Dereure
Dermatologue
CHRU Montpellier - Hôpital Saint-Eloi
Grâce à votre contrat santé ou prévoyance, obtenez l’avis d’un médecin référent de votre problème de santé en moins de 7 jours, gratuitement et sans avance de frais
Découvrez nos conseils santé sur notre blog chaque semaine
Maladie rare, maladie orpheline
A qui s’adresser en cas de maladie de peau rare ?Par Joséphine de Becdelièvre le 26/12/2018
Relecture d'imagerie médicale
Que fait un centre d'imagerie pour diagnostic médical ?Par Pascaline Olivier le 15/11/2024
Découvrez nos webinaires
Webinaire
Mieux comprendre le prolapsus : symptômes, diagnostic et traitements
Mardi 12 novembre de 18h à 19h
Vous avez manqué un webinaire ?
Ils sont tous disponibles en replay !
Pour aller plus loin…
Vous avez d’autres questions ? Consulter notre F.A.Q