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Paralysie radiale

Définition
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Qu'est-ce qu'une paralysie radiale ?

Une paralysie radiale désigne la paralysie du nerf radial. Celui-ci a pour origine l’aisselle, il se prolonge le long de l’humérus (os du bras) et se divise en deux branches au niveau du coude :
  • une branche profonde le long de la face postérieure de l’avant-bras,
  • une branche superficielle le long de l’os du radius, jusqu’à la main. 

Le nerf radial est constitué de fibres nerveuses sensitives et motrices qui entourent de nombreux muscles du bras et de l’avant-bras permettant notamment :
  • l’extension du coude : la main s’éloigne de l’épaule,
  • l’extension du poignet et des doigts : la face antérieure de la main s’éloigne de l’avant-bras,
  • la supination de l’avant-bras : la face antérieure de l’avant-bras est tournée vers le ciel,
  • l’abduction du pouce : le pouce s’éloigne de la main,
  • la transmission de messages nerveux, témoins de sensations à la surface de la peau.

La paralysie radiale peut être :
  • haute. Elle touche le nerf à la sortie de l’aisselle. 
  • Moyenne. Elle touche le nerf au niveau de la gouttière radiale de l’humérus, c’est-à-dire au milieu de l’os. 
  • Basse. Elle touche le nerf en dessous du coude, au niveau du tiers supérieur de l’avant-bras.

Les paralysies radiales hautes et basses sont exceptionnelles, tandis que la paralysie radiale moyenne est la plus commune.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une paralysie radiale ?

Pourquoi demander un deuxième avis pour une paralysie radiale ?

Un deuxième avis est tout à fait pertinent dans le cadre d’une paralysie radiale car cette pathologie est source d’un grand handicap au quotidien et donc d’une perte d’indépendance. Sa prise en charge dépend particulièrement de la zone touchée et de la coopération du patient face à sa rééducation. Que l’intervention chirurgicale soit inévitable ou non, les différentes techniques méritent d’être soigneusement exposées. Le risque de développer une algodystrophie n’est pas exclu et dans tous les cas, la patience sera de mise avant d’observer les premiers signes de récupération sensitifs et moteurs. Un deuxième avis est tout à fait indiqué car il permet d’apporter un éclairage supplémentaire au patient qui pourra prendre une part active dans la stratégie thérapeutique adaptée à sa situation.

Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?

  • Quelles sont les causes de ma paralysie radiale ?
  • Mes douleurs subsistent malgré les médicaments prescrits. Quelles sont les autres options ?
  • On vient de me prescrire une orthèse. Dans combien de temps pourrais-je l’enlever ? Dois-je prendre des précautions particulières quand je la porte ?
  • Ma maladie me contraint dans des gestes du quotidien. Vers quel professionnel me tourner pour trouver des solutions, le temps que je guérisse ?
  • Dois-je me faire opérer ? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader ?
  • Quels sont les avantages et les inconvénients des différentes techniques chirurgicales ? Suis-je à risque de faire une rechute ? Que va-t-il se passer après l’opération ? Devrais-je être immobilisé ? En quoi va consister ma rééducation ?
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
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Quel est le spécialiste de la paralysie radiale ?

Un chirurgien orthopédiste. C’est le spécialiste des maladies, des traumatismes et des déformations de l’appareil locomoteur (os, muscles, tendons, articulations, ligaments). Assurez-vous qu’il soit spécialiste des membres supérieurs.
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Quels sont les symptômes d'une paralysie radiale ?

Les symptômes de la paralysie radiale dépendent des zones touchées et de la cause. Ils peuvent être :
  • l’absence de sensation,
  • une sensation de faiblesse ou une perte de la motricité, on parle de « main en col de cygne » lorsque la main tombe,
  • une douleur.

Les causes de la paralysie radiale peuvent être :
  • une compression mécanique du bras, causant une compression du nerf,
  • une compression du nerf par des vaisseaux sanguins, des muscles, des ganglions, des kystes synoviaux (petite boule remplie d’un liquide visqueux au niveau d’une articulation, généralement bénigne) ou encore des lipomes (petite boule molle constituée de tissu graisseux. Il s’agit d’une tumeur généralement bénigne.),
  • Une complication de la fracture de l’humérus (os du bras), du radius (l’un des deux os de l’avant-bras, avec le cubitus) ou d’une luxation du coude. On dénombre qu’environ 10 % des fractures de l’humérus engendrent une paralysie radiale.
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Comment diagnostiquer une paralysie radiale ?

Le diagnostic de la paralysie radiale requiert :
  • un examen clinique afin d’évaluer les symptômes ressentis par le patient en terme de sensations et de motricité.
  • Une radiographie. Il s’agit d’obtenir des images du squelette à l’aide de rayons X. Cela permet de confirmer ou affiner le diagnostic.
  • une échographie, une IRM ou un électromyogramme (EMG). Ces examens d’imagerie médicale permettent d’exclure d’autres pathologie plus rares comme une tumeur neurologique ou une tumeur des tissus mous. 
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Comment soigner une paralysie radiale ?

Le traitement d’une paralysie radiale repose majoritairement sur une rééducation avec un kinésithérapeute, via des programmes d’exercices physiques. Ils visent à stimuler la réinnervation du nerf radial. Un appareillage, appelé orthèse, peut être porté au niveau des doigts, de la main, du poignet et/ou du coude afin de réduire la pression sur le nerf radial. L’orthèse immobilise certaines zones tout en permettant le mouvement à d’autres endroits. Elle peut être portée en permanence ou uniquement la nuit. On préconise également d’éviter certains mouvements à l’origine des douleurs.

Une intervention chirurgicale pourra être proposée si les symptômes ne disparaissent pas suite à 3 mois de traitement non chirurgical, ou immédiatement si la paralysie fait suite à une fracture. Elle a pour but de soulager la compression du nerf radial. Il peut s’agir :
  • d’une neurolyse. Cela consiste à supprimer les éléments qui compressent le nerf afin de le libérer, sous anesthésie locale ou locorégionale. L’hospitalisation est ambulatoire. La surveillance consiste en la prise d’antalgiques, le renouvellement des pansements et des rendez-vous de contrôle avec le chirurgien.
  • d’un transfert tendineux. Cela consiste à déplacer l’insertion d’un tendon afin de récupérer la motricité. La zone opérée est immobilisée jour et nuit durant 3 semaines, puis uniquement la nuit durant 3 semaines également. La rééducation peut ensuite débuter.

La récupération de la sensibilité et de la motricité durent de 3 mois à 1 an. On n’observe généralement pas d’amélioration pendant les 3 premiers mois suivant l’intervention.

La prise en charge dépend :
  • de l’âge du patient,
  • de son état de santé général,
  • des symptômes ressentis,
  • du caractère invalidant des symptômes,
  • de la zone touchée,
  • de la cause de la maladie,
  • du mode de vie du patient, de son métier.

Mise à jour le 12/12/2023 Revue par le Professeur Philippe Liverneaux

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Pr Philippe Liverneaux

Chirurgien orthopédiste

CHU Strasbourg - Hôpital de Hautepierre

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