Le
choix du traitement dépend :
- de l’évolution de la maladie,
- du nombre de lymphocytes B anormaux détectés,
- de l’âge du patient,
- de ses antécédents familiaux et médicaux,
- de son état de santé général.
La
chimiothérapie. La
leucémie à tricholeucocytes peut être traitée par un
traitement médicamenteux qui a pour objectif de détruire les cellules lymphocytaires. Ces médicaments circulent dans le sang pour atteindre et détruire les cellules cancéreuses dans tout le corps. Les agents chimiothérapeutiques administrés pour traiter la leucémie à tricholeucocytes comprennent la
cladribine et la
pentostatine, qui sont des nouveaux analogues des purines. Ces médicaments permettent d’obtenir une
rémission dans
90 % des cas. Ils sont utilisés sur une courte période, par
injection intraveineuse. Certains sont actuellement donnés par voie orale. C’est le traitement utilisé en première intention, car il est efficace, de courte durée et bien supporté.
Les
biothérapies. On administre parfois une thérapie biologique pour traiter la leucémie à tricholeucocytes. Il s’agit de substances naturelles ou synthétiques qui détruisent les cellules lymphocytaires ou bien qui en modifient le comportement. L’
interféron 2 Alpha (et l’
Interféron 2 Bêta) est un médicament biologique modifiant la cellule que les médecins ont proposé généralement pour traiter cette pathologie. Ces médicaments sont utilisés en
injection sous-cutanée. Le traitement peut être poursuivi pendant une année, voire plus en cas de rechute. Mais il comporte certains
effets secondaires, comme des syndromes pseudo-grippaux, ainsi que des troubles hépatiques, voire des épisodes dépressifs. Des
anticorps monoclonaux peuvent aussi être utilisés détruisant les lymphocytes B.
La
splénectomie. Premier traitement avant l’arrivée des médicaments, elle est rarement effectuée aujourd’hui. Chez les patients ayant des infections difficiles à contrôler ou qui ont des contre-indications pour les médicaments cités.
En raison du risque d’infection, un traitement est proposé dès le diagnostic. Exceptionnellement, quand la maladie est suffisamment légère et qu’elle évolue lentement, il arrive que les patients n'aient pas besoin de traitement pendant plusieurs années, tant que les symptômes ne s’aggravent pas, et que le nombre d’infections n’augmente pas.
Enfin, proposés en parallèle, des
antibiotiques sont également prescrits pour traiter les infections et préventivement lors des traitements de la maladie. Des
transfusions de globules rouges et de plaquettes permettent également d’augmenter le nombre de cellules sanguines et ainsi de réduire certains symptômes.