Le
choix du traitement dépend :
- du type d’infection diagnostiquée
- de la précocité du diagnostic
- du degré de l’infection
- du type de germe (bactériologique, fongique ou amibien) qui aura été découvert lors des analyses
- des antécédents ophtalmologiques du patient
- de l’âge et de l’état de santé général du patient, notamment en cas de kératoplastie.
Les traitements à base d’
antibiotiques, qui associent un ou plusieurs antibiotiques (selon la sévérité de l’affection), sont généralement prescrits en cas de kératite bactérienne ou d’ulcère cornéen. Ces traitements peuvent nécessiter une
hospitalisation car le
collyre antibiotique est dans un premier temps injecté de façon très fréquente (toutes les heures, y compris la nuit au début). Des
collyres cicatrisants sont souvent associés.
Les formes les plus graves (comme l’abcès de la cornée) peuvent nécessiter un
traitement en hospitalisation. Une
greffe est parfois nécessaire pour guérir la kératite. La
greffe de corné, également appelée
kératoplastie, elle est proposée lorsque les douleurs sont irrépressibles, et que l’inflammation persiste, ou encore en cas de perforation ou d’abcès de la cornée. Cette intervention chirurgicale a pour but de remplacer la cornée affectée, avec des tissus qui proviennent d'un donneur dont la santé oculaire est bonne. Lorsque la kératoplastie réussit, elle se traduit par une amélioration progressive de la vision.
En cas de
kératite amibienne, ce sont des
anti-amibiens, qui seront prescrits sous forme de
collyre. Mais leur efficacité dépend de la précocité du diagnostic.
Enfin, des traitements contre les
kératites fongiques existent, mais leur pouvoir réel est encore indéterminé. Ils sont généralement constitués de
gouttes antifongiques. Le traitement et la fréquence d’instillation sont adaptés en fonction du germe et de l’évolution clinique.