
Relecture d'imagerie médicale
Qu'est-ce qu'une IRM cérébrale anormale ?Par Pascaline Olivier le 24/03/2025
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont des infections transmises lors des rapports sexuels.
Il en existe plusieurs types, ce sont généralement des bactéries mais parfois aussi des virus et plus rarement des parasites. Les infections les plus fréquentes sont les infections à gonocoque (bactérie), à chlamydia (bactérie), la syphilis (bactérie), l’herpès (virus), et les condylomes (papillomavirus HPV). N’oublions pas l’infection à VIH (virus), à mycoplasme (bactérie) et la trichomonase (parasite).
La transmission se fait lors de rapports non protégés avec un/une partenaire porteur/porteuse de la maladie.
Les IST bactériennes se traitent par un traitement antibiotique sur une courte période. Un suivi biologique est souvent prescrit afin de s’assurer de la guérison de la maladie et de l’éradication de la bactérie responsable.
Les infections sexuellement transmises voient leur prévalence en hausse depuis quelques années. Les populations les plus touchées sont les populations jeunes (hommes et femmes) et les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes.
Le deuxième avis est pertinent dans les cas suivants :
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Le diagnostic d’infection sexuellement transmissible peut se faire par tout médecin y compris son médecin traitant.
En cas de forme inhabituelle, résistante au traitement ou récidivante, un dermatologue-vénéréologue spécialisé dans les IST peut être consulté.
Lors de votre consultation, prenez avec vous votre bilan IST le plus récent mais aussi les résultats d’examens biologiques plus anciens.
Les IST peuvent avoir des manifestations différentes selon leur type.
L’infection à gonocoque ou à chlamydia peut être asymptomatique chez l’homme. Dans le cas où les symptômes se déclenchent, une urétrite est la forme la plus fréquente. L’urétrite correspond à une inflammation de l’urètre et se manifeste par un écoulement urétral clair ou purulent, associé à des brûlures en urinant.
La syphilis se manifeste au début de la maladie par un chancre syphilitique. Le chancre correspond à une ulcération au niveau du pénis (plus rarement sur l’anus ou dans la bouche). Cette lésion est unique, non douloureuse, dépourvue de pus.
Quelques semaines plus tard, le chancre disparaît spontanément, sans laisser de cicatrice mais apparaît ensuite une éruption cutanée au niveau du tronc, constituée de petites papules (qui sont des boutons rosés plats), non prurigineuses (qui ne grattent pas), parfois associées à de la fatigue, des sueurs et une augmentation de la taille des ganglions des aisselles ou des plis inguinaux.
Si la syphilis n’est pas prise en charge après quelques mois ou surtout après quelques années d’évolution, alors des signes neurologiques peuvent apparaître (troubles de vision notamment). Cependant, cette forme tardive est devenue rare de nos jours.
En premier lieu, un examen clinique, particulièrement axé sur les organes génitaux et la bouche, sera réalisé afin de rechercher des lésions spécifiques. Un interrogatoire précis sera fait pour établir un lien entre les conduites sexuelles et les symptômes et rechercher d’éventuels antécédents d’IST.
Ce qu’on appelle “les conduites à risques” seront particulièrement recherchées : rapports sexuels sans préservatif, partenaires multiples,…
D’un point de vue biologique, l’infection d’une urétrite à gonocoque et chlamydia se diagnostique de la même manière. Il s’agit d’un test très simple à réaliser : le premier jet d’urine sera recueilli dans un pot stérile puis analysé au laboratoire : les bactéries sont recherchées grâce à une technique très efficace et rapide appelée PCR (Polymerisation Chain Reaction).
Dans le cas où un écoulement est présent chez le patient, il pourra aussi être prélevé à l’aide d’un écouvillon (coton-tige stérile) afin de réaliser la PCR directement sur le liquide ou le pus.
La syphilis se diagnostique sur une prise de sang.
Tout d’abord, il sera fait un test dit tréponémique. Il s’agit d’un test biologique de dépistage. Si ce premier test est négatif, un contrôle pourra être prescrit quelques semaines plus tard, notamment si le rapport à risque est récent.
Par contre, si ce premier test est positif, un deuxième examen sera réalisé : le test non tréponémique. Celui-ci permettra de distinguer une syphilis en cours à traiter de la cicatrice d’une ancienne syphilis déjà traitée. Il servira également à surveiller la guérison de l’infection après traitement.
Dès qu’une infection sexuellement transmissible est suspectée ou diagnostiquée, il sera prescrit un bilan complet à la recherche des autres IST. Ce bilan comprendra une sérologie VIH, une recherche de syphilis, une sérologie de l’hépatite B et de l’hépatite C (et de l’hépatite A dans certains cas), ainsi qu’une analyse d’urine (et parfois d’un prélèvement de la gorge et de l’anus) à la recherche de chlamydia et gonocoque.
Les IST étant des maladies transmissibles, il est conseillé de prévenir votre ou vos partenaires récents afin qu’ils puissent eux-mêmes se faire dépister.
Le traitement consiste en une prise d’antibiotique pour les IST provoquées par des bactéries.
La Chlamydia se traite par la prise d’antibiotiques en comprimés alors que le gonocoque et la syphilis nécessitent une (gonocoque et syphilis récente) à 3 (syphilis tardive) injections intra-musculaires d’antibiotique de la classe des pénicillines.
Mise à jour le 25/02/2025 Revue par le Docteur Jean-Noël Dauendorffer
Dermatologue
Hôpital Saint-Louis
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