
Neurostimulation de la maladie de Parkinson
Ajoutée le 23/03/2020
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Définition neurostimulation de la maladie de parkinson
Définition: La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative. Elle affecte environ 150 000 personnes en France, généralement âgées de plus de 60ans. La maladie se traduit par la mort de certaines cellules de notre cerveau qui produisent de la dopamine. Cette substance chi-mique joue un rôle essentiel dans le contrôle de nos mouvements. Un déficit en dopamine conduit nécessairement à des troubles moteurs, des tremblements, qui affectent durablement et profondément la qualité de vie des patients. La maladie évolue de manière variable, d’une personne à l’autre. L’origine de la maladie est à ce jour inconnue.
Pendant les premières années qui suivent le diagnostic, le patient est traité par des médicaments. qui ont pour but de contrer le déficit en dopamine. Lorsque ces traitements médicamenteux ne sont plus efficaces ou qu’ils produisent des effets secondaires trop lourds à supporter, on peut alors avoir recours à la neurostimulation. Il s’agit d’implanter un dispositif composé d’électrodes dans le cerveau. Ces électrodes sont reliées à une pile placée sous la peau, généralement près du thorax ou de la clavicule.
Le dispositif, appelé Système de Stimulation Cérébrale (SCP), a pour objectif de stimuler l’activité des structures cérébrales en leur envoyant de petits courants électriques. L’objectif est de contrôler les symptômes de la maladie, en particulier les tremblements. Cette technique présente l’avantage d’être réversible. A tout moment, on peut retirer le dispositif en cas d’incident. De plus, il est possible de régler le degré de stimulation, afin de l’adapter au cas par cas. En revanche, ce procédé ne convient pas à tous les patients, qui sont soigneusement sélectionnés avant de pouvoir en bénéficier.
Pendant les premières années qui suivent le diagnostic, le patient est traité par des médicaments. qui ont pour but de contrer le déficit en dopamine. Lorsque ces traitements médicamenteux ne sont plus efficaces ou qu’ils produisent des effets secondaires trop lourds à supporter, on peut alors avoir recours à la neurostimulation. Il s’agit d’implanter un dispositif composé d’électrodes dans le cerveau. Ces électrodes sont reliées à une pile placée sous la peau, généralement près du thorax ou de la clavicule.
Le dispositif, appelé Système de Stimulation Cérébrale (SCP), a pour objectif de stimuler l’activité des structures cérébrales en leur envoyant de petits courants électriques. L’objectif est de contrôler les symptômes de la maladie, en particulier les tremblements. Cette technique présente l’avantage d’être réversible. A tout moment, on peut retirer le dispositif en cas d’incident. De plus, il est possible de régler le degré de stimulation, afin de l’adapter au cas par cas. En revanche, ce procédé ne convient pas à tous les patients, qui sont soigneusement sélectionnés avant de pouvoir en bénéficier.
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Intérêt d'un deuxième avis ?
Pourquoi demander un deuxième avis ?
À mesure qu'elle progresse, la maladie de Parkinson devient de plus en plus invalidante pour les patients. Les gestes les plus simples de la vie quotidienne sont lourdement impactés. L’une des solutions, pour un certain nombre de patients, est la stimulation cérébrale profonde. Dans 90% des cas, celle-ci apporte une amélioration des symptômes. Toutefois, il s’agit d’une intervention délicate, éprouvante et non sans risques. Pour que le patient puisse envisager le plus objectivement et le plus sereinement possible ce traitement lourd, il a besoin de réponses claires et d’informations précises quant aux tenants et aboutissants de cette opération. Mieux informé, il pourra appréhender l’avenir plus clairement et s’investir de façon proactive dans son traitement.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
Quelles questions poser dans le cadre d’un deuxième avis ?• Comment va se dérouler l’opération ?
• L’intervention est-elle douloureuse ?
• Comporte-elle des risques ? De quel ordre ?
• Quels résultats puis-je attendre de mon système de stimulation cérébrale ?
• Quelles en sont les effets secondaires ?
• Doit-on changer les électrodes au bout d’un moment ?
• Le neurostimulateur peut-il interférer avec d’autres traitements ? Existe-t-il des traitements contre-indiqués lorsqu’on bénéficie d’un système de stimulation cérébrale ?
• Peut-il dysfonctionner à proximité d’autres appareils électroniques ?
• Une chute ou un mouvement brusque peuvent-ils déplacer les électrodes ?
• Le dispositif peut-il arrêter de fonctionner ? Que dois-je faire dans ce cas ?
• A quelle fréquence dois-je faire régler mon appareil ?
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez
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Quels spécialistes consulter ?
Neurologue : spécialisé dans le diagnostic ainsi que le traitement des affections du système nerveux.
Neurochirurgien : spécialisé dans les pathologies du système nerveux, il pourra se charger de l’intervention chirurgicale (neurostimulation).
Neurochirurgien : spécialisé dans les pathologies du système nerveux, il pourra se charger de l’intervention chirurgicale (neurostimulation).
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Symptômes neurostimulation de la maladie de parkinson
Le tremblement, la rigidité musculaire, la lenteur des mouvements et le trouble de l'équilibre et de la coordination sont les symptômes les plus courants de la maladie de Parkinson. Ces symptômes sont dûs à des anomalies dans les structures cérébrales profondes. D’autres signes, dits « non-moteurs », peuvent également se faire sentir. La fatigabilité, la douleur et la dépression en font partie, ainsi que des problèmes de communication (dans l’écriture, la parole…). Ces symptômes se manifestent de façon inconstante et irrégulière. Par ailleurs, ils varient d’un patient à l’autre.
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Diagnostic neurostimulation de la maladie de parkinson
Le diagnostic est difficile et souvent tardif car les symptômes mettent du temps à se manifester. Pour poser son diagnostic, le médecin se base sur un examen clinique, et cherche à détecter au moins deux des symptômes caractéristiques de la maladie. Il n’est généralement pas nécessaire de faire des examens d’imagerie médicale (IRM ou scanner).
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Traitement neurostimulation de la maladie de parkinson
La stimulation cérébrale profonde dépend
• De l’ancienneté de la maladie (la SCP n’est proposée que plusieurs années après le diagnostic)
• De l’âge du patient
• De l’intensité des symptômes
• De la réponse du patient aux traitements médicamenteux
• De l’état général du patient
• De sa motivation
Le déroulement de l’opération.
La neurostimulation consiste à implanter, au cours d’une intervention chirurgicale, des électrodes dans chaque hémisphère du cerveau. Le neurochirurgien détermine avec une précision absolue l’endroit où seront placées ces électrodes. Pour cela, il peut avoir besoin de la collaboration du patient pour choisir le bon endroit. C’est la raison pour laquelle le patient est éveillé pendant l’opération. Il peut ainsi participer aux tests de stimulation, pour permettre une position optimale des électrodes. Celles-ci sont ensuite reliées à un boîtier placé sous la peau généralement près du thorax. Le patient est hospitalisé la veille de l’opération pour faire un bilan général, puis il reste à l’hôpital une dizaine de jours. Ses cheveux sont rasés, pour les besoins de l’opération. Celle-ci peut durer une dizaine d’heures, parfois réparties en plusieurs étapes. L’hospitalisation dure 8 à 10 jours.
Ensuite, pendant la période qui suit l’intervention, le neurologue augmente progressivement l’inten-sité de la SCP et en parallèle, il diminue la dose des médicament. L’objectif du dispositif est de maîtriser certains des principaux symptômes de la maladie de Parkinson.
• De l’ancienneté de la maladie (la SCP n’est proposée que plusieurs années après le diagnostic)
• De l’âge du patient
• De l’intensité des symptômes
• De la réponse du patient aux traitements médicamenteux
• De l’état général du patient
• De sa motivation
Le déroulement de l’opération.
La neurostimulation consiste à implanter, au cours d’une intervention chirurgicale, des électrodes dans chaque hémisphère du cerveau. Le neurochirurgien détermine avec une précision absolue l’endroit où seront placées ces électrodes. Pour cela, il peut avoir besoin de la collaboration du patient pour choisir le bon endroit. C’est la raison pour laquelle le patient est éveillé pendant l’opération. Il peut ainsi participer aux tests de stimulation, pour permettre une position optimale des électrodes. Celles-ci sont ensuite reliées à un boîtier placé sous la peau généralement près du thorax. Le patient est hospitalisé la veille de l’opération pour faire un bilan général, puis il reste à l’hôpital une dizaine de jours. Ses cheveux sont rasés, pour les besoins de l’opération. Celle-ci peut durer une dizaine d’heures, parfois réparties en plusieurs étapes. L’hospitalisation dure 8 à 10 jours.
Ensuite, pendant la période qui suit l’intervention, le neurologue augmente progressivement l’inten-sité de la SCP et en parallèle, il diminue la dose des médicament. L’objectif du dispositif est de maîtriser certains des principaux symptômes de la maladie de Parkinson.
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Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
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