
Infertilité
Dépression et infertilité : comment faire pour tomber enceinte ?Par Marion Berthon le 03/04/2025
Revue par le Dr Cécile Cieuta-Walti, Neuro-pédiatre
Mise à jour le 12/07/2024
Le trouble du développement intellectuel ou déficience intellectuelle (DI) est un trouble du neurodéveloppement qui touche environ 1 à 2% de la population et se caractérise par des compétences intellectuelles inférieures pour ce qui est attendu pour l’âge. Le DSM-5 définit le diagnostic de la DI qui repose sur trois critères obligatoires :
La déficience intellectuelle est deux fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes.
Il existe de nombreuses causes de trouble du développement intellectuel :
La déficience intellectuelle nécessite une prise en charge et un diagnostic précoce afin de mettre en place des aides pour l’enfant et pour la famille ainsi que pour réduire au maximum les répercussions familiales et sociales de cette déficience.
Un deuxième avis peut être nécessaire afin de poser le diagnostic d’un trouble du développement intellectuel notamment dans les cas les plus atypiques.
Un avis d’expert est aussi nécessaire afin de rechercher la cause de cette déficience. Lors de cette consultation, un ensemble d’explorations complémentaires vont être menées, un deuxième avis permet donc de réévaluer la pertinence de ces explorations et le cas échéant de continuer les recherches.
Un deuxième avis peut aussi être pertinent pour garantir une bonne prise en charge globale de l’enfant. En effet il s’agit d’une maladie qui nécessite que plusieurs professionnels de santé interviennent, il est donc important de bien coordonner cette prise en charge multidisciplinaire.
Cette consultation pour un deuxième avis peut être l’occasion de réévaluer les aides nécessaires pour votre enfant et de les mettre en place.
Un deuxième avis peut aussi porter sur la réévaluation des thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses afin de garantir une prise en charge optimale de cette pathologie.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Il existe plusieurs spécialistes qui peuvent intervenir dans la prise en charge d’une déficience intellectuelle à différents niveaux et aussi en collaboration :
Les examens à transmettre pour un deuxième avis sont :
Les symptômes d’un trouble du développement intellectuel dépendent de la gravité de la déficience. Il existe 4 niveaux de sévérité de la déficience intellectuelle : légère, modérée, sévère et profonde.
On peut retrouver :
D’autres symptômes peuvent aussi se rencontrer en lien avec la cause de cette déficience mais aussi en lien avec les comorbidités associées comme des symptômes du trouble du spectre de l’autisme, un TDAH (trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité), une épilepsie, un trouble oppositionnel, un trouble anxieux, un trouble du sommeil, etc.
Le diagnostic d’un trouble du développement intellectuel ne repose pas seulement sur l’évaluation du quotient intellectuel par des tests standardisés en fonction de l’âge mais aussi par l’évaluation du niveau d’autonomie pour les actes de la vie courante à l’aide de questionnaires standardisés ou d’entrevue avec les parents ou autre figures de soins et enseignants.
La majorité des enfants ont une DI légère (DIL, 85%), 10% ont une DI modérée (DIM) et 5% ont une DI sévère ou profonde (DIS-DIP). Plus la sévérité de la DI est importante, plus grandes sont les chances que la cause soit identifiable.
La recherche de la cause de cette déficience intellectuelle est importante et sera menée avec une équipe de médecins comme le pédiatre, le neuropédiatre, le généticien et le pédopsychiatre qui pourront faire une investigation selon les signes cliniques de l’enfant. Plusieurs examens pourront être réalisés comme des tests génétiques, une imagerie cérébrale, un électroencéphalogramme.
Par ailleurs, une évaluation multidisciplinaire (orthophonie, kinésithérapie, psychomotricité, ergothérapie, neuropsychologie, éducatrice spécialisée, psychologie, etc.) permettra de mettre en place une rééducation, une scolarisation et un soutien adapté aux besoins de chaque enfant.
Ils reposent sur la prise en charge rééducative et le traitement des comorbidités. Des traitements spécifiques selon les causes retrouvées en particulier génétiques sont à l’état de recherche active et proposés lors de participation dans des essais cliniques contrôlés.
La prise en charge rééducative doit être adaptée aux besoins de l’enfant et évolue avec lui :
Certains traitements médicamenteux peuvent être utilisés afin de corriger certains troubles du comportement de l’enfant ou pour prendre en charge certaines comorbidités associées.
Neuro-pédiatre
Institut Jérôme Lejeune
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Dépression et infertilité : comment faire pour tomber enceinte ?Par Marion Berthon le 03/04/2025