
Infertilité
Dépression et infertilité : comment faire pour tomber enceinte ?Par Marion Berthon le 03/04/2025
Revue par le Dr Loïc Duron, Radiologue
Mise à jour le 05/03/2025
L'imagerie cérébrale regroupe plusieurs techniques d'imagerie médicale utilisées pour visualiser la structure et le fonctionnement du cerveau. Elle est essentielle dans le cadre du bilan de maladies psychiatriques car elle permet de détecter des anomalies anatomiques ou fonctionnelles expliquant les symptômes ou permettant d’établir un diagnostic différentiel. Les techniques d’imagerie utilisées sont :
Cette technique étant plus rapide que la précédente, elle peut être utilisée dans les situations où une immobilité de plusieurs minutes ne peut être obtenue, lorsqu’il existe une contre-indication à l’IRM ou lorsque l’accès à l’IRM est difficile. Elle apporte cependant moins d’informations que l’IRM, mais peut être complémentaire de celle-ci dans certains cas.
Un deuxième avis à propos d’une imagerie cérébrale peut être très utile en cas de doute diagnostique. En effet, un spécialiste de deuxième avis pourra relire vos examens d’imagerie pour confirmer ou reformuler sa conclusion. De fait, il est possible que certains examens soient difficiles à interpréter, ainsi plusieurs avis permettront d’avoir une conclusion plus fiable et de mieux prendre en charge votre pathologie.
Un deuxième avis est aussi utile car il permet l’explication des anomalies retrouvées sur une imagerie et leur implication clinique. En effet, un spécialiste vous explicitera la gravité des anomalies visibles et pourra vous dire si une prise en charge est nécessaire ou non. Dans le cadre du suivi de votre pathologie, un deuxième avis peut être pertinent car il vous aidera à le mettre en place. Il vous indiquera la périodicité du suivi, que ce soit concernant vos consultations ou vos examens d’imagerie s’ils sont nécessaires.
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Les spécialistes à consulter pour une imagerie cérébrale dans le cadre d’une pathologie psychiatrique sont les radiologues spécialisés en imagerie cérébrale. Les psychiatres sont les référents pour la synthèse des résultats dans le cadre du bilan de la pathologie initiale. Les neurologues ainsi que les neurochirurgiens peuvent être consultés en cas de diagnostic différentiel ou de pathologies associées (épilepsie, tumeur cérébrale …).
L'imagerie cérébrale est utilisée dans le cadre du bilan initial de plusieurs maladies psychiatriques chroniques telles que :
Elle est aussi utile dans des situations d’urgence comme l’agitation et le délire aigu ou l’épisode dépressif caractérisé sévère.
Une imagerie cérébrale peut être réalisée au cours d’une hospitalisation ou en ambulatoire (dans un centre d’imagerie ou en venant quelques heures à l'hôpital). Avant l'examen, le patient devra préciser ses allergies, antécédents médicaux et traitements. Si cela est nécessaire, un produit de contraste peut être injecté par voie intraveineuse à travers un cathéter posé juste avant l’examen. Le déroulement peut varier selon la technique utilisée :
Un suivi sera nécessaire en fonction des pathologies. Il permet de surveiller l’évolution de la maladie en cas de modification clinique. Il sera possible d’adapter son rythme et le type d’imagerie à réaliser en fonction de l'appréciation du clinicien sur des critères à la fois cliniques (l’évolution des symptômes) et radiologiques (l’évolution constatée sur les examens d’imagerie).
L’imagerie cérébrale en psychiatrie présente plusieurs intérêts tels que :
Les effets secondaires et risques des imageries cérébrales sont très rares.
L’IRM est contre-indiquée en cas de dispositif médical implantable métallique non compatible avec l’IRM telles que certaines prothèses, des pacemakers, des stimulateurs médullaires. Quoi qu’il en soit, il est impératif d’avertir le personnel de tout matériel métallique et de vous munir de la carte du dispositif médical mentionnant sa référence afin que la vérification de sa compatibilité à l’IRM puisse être faite avant l’examen. De la même manière, en cas de risque d’éclats métalliques dans les yeux, une radiographie pourra être réalisée au préalable afin de s’assurer de leur absence avant l’examen. La grossesse n’est pas une contre-indication à l’IRM, bien que l’on évite généralement par précaution l’IRM au premier trimestre de grossesse.
L’IRM peut être compliquée pour les patients claustrophobes. La relaxation et la prise éventuelle d’anxiolytiques au préalable peut être proposée par votre médecin.
L’injection de produit de contraste gadoliné à l’IRM est contre-indiquée en cas d’antécédent allergique à ce produit. Il n’y a pas d’allergie croisée entre les produits de contraste utilisés au scanner et à l’IRM. L’insuffisance rénale n’est pas une contre-indication à l’injection de produit de contraste gadoliné.
Le scanner est un examen irradiant du fait de l’utilisation de rayons X. Bien que la dose administrée soit très faible, le scanner n’est pas recommandé lors de la grossesse, sauf urgence médicale, par principe de précaution.
Les contre-indications à l’injection de produits de contraste iodés au scanner sont :
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