Comment évolue la recherche autour du SOPK ?

Le Dr Justine Hugon-Rodin, invitée à intervenir dans un webinaire consacré au syndrôme des ovaires polykystiques (SOPK) organisé par deuxiemeavis.fr, nous explique cet ensemble de symptômes. 

Pauline d’Orgeval, Co-fondatrice & Présidente de deuxiemeavis.fr : “Comment évolue la recherche autour du syndrome et quelles sont les perspectives proches ?”

Dr Justine Hugon-Rodin, gynécologue médicale : “Alors on parlait d'espoir, je pense que c’est la meilleure transition possible. Les recherches sont multiples. Si vous allez sur mon moteur de recherche scientifique, c'est impressionnant  le nombre de papiers qui existent et d'équipes qui font de la recherche, donc il y a plusieurs axes. 

Bien sûr, il y a la compréhension, donc il y a des modèles animaux. On travaille aussi sur les follicules des femmes pour analyser ce qu'elles ont dans le liquide de ces follicules. L'axe hormonal dont je vous parlais avec l’hypophyse. Essayer de préciser les différents types de SOPK. Ce n’est pas la même chose quand on a trop de testostérone dans le sang, quand on a eu un problème d'insuline que quand on en a pas, en termes de risque cardiovasculaire, par exemple. Mieux préciser donc ces risques à long terme et puis pour qui. 

J'espère que je connaîtrai le jour où on dira “cette patiente-là, avec ce type de SOPK, c’est bon, pas besoin de surveillance particulière, ça va bien se passer ; puis celle-là attention, surveillance un peu plus précise parce que risque de diabète”. On va vers la médecine de plus en plus personnalisée, dans plein de domaines et sur le plan des thérapeutiques, il y a des études qui sont toutes proches, avec des nouveaux médicaments qu'on appelle des analogues du GLP-1 qui sont commercialisés dans le diabète et qui sont extrêmement prometteurs sur la diminution du poids et du risque cardiovasculaire. 

Et donc il y a des études en phase trois là, dans le syndrome des ovaires polykystiques, donc on espère que ça sera proche. Bien sûr qu'il y a des recherches sur l'optimisation de la fertilité et sur les traitements de l'hyperandrogénie chez ces femmes avec un syndrome des ovaires polykystiques.”

Pour plus d’informations sur le SOPK, retrouvez le webinaire complet ici. Le Dr Justine Hugon-Rodin est référencée sur deuxiemeavis.fr.
Vous pouvez faire une demande d’avis sur votre prise en charge sur https://www.deuxiemeavis.fr/pathologie/sopk.