L'histoire de René, 76 ans, souffrant d'un cancer de la prostate

L'équipe médicale en charge de René pour son cancer lui propose différents traitements. Avant toute prise de décision, il souhaite prendre un deuxième avis médical.

Le cancer de la prostate : différentes options thérapeutiques

Le cancer de René é été diagnostiqué il y a deux ans lors d'un bilan sanguin. En effet, son taux de PSA était élevé. Il s'agit de l'antigène spécifique de la prostate qui se retrouve dans le sperme mais également dans le sang. Une élévation du taux de la PSA dans le sang montre une anomalie prostatique. Les biopsies effectuées par la suite ont confirmé la présence de cellules cancéreuses et ont permis de poser le diagnostic.

Malheureusement, la qualité de vie de René s'est dégradée ces derniers temps. En effet, il urine de plus en plus souvent et il n'arrive quasiment plus à avoir d'érection. Ses derniers examens de contrôle montrent que son cancer s'est étendu en dehors de la prostate et qu'il y a une atteinte ganglionnaire. C'est un vrai choc pour le patient qui jusque là était sous simple surveillance. On lui explique qu'il dispose de deux options thérapeutiques : la prostatectomie avec un curage ganglionnaire ou la radiothérapie associée à de l'hormonothérapie. René souhaite éviter autant que possible la radiothérapie car il a entendu dire que cela pouvait avoir des effets indésirables sur la vessie et le rectum. 

Afin de prendre la bonne décision, il décide se prendre contact avec les services de deuxiemeavis.fr pour être mis en relation avec un grand spécialiste de sa pathologie. 

Un deuxième avis éclairant quant au choix du traitement du cancer de la prostate

En moins d'une semaine, René reçoit l'avis complet d'un professeur en oncologie sur l'ensemble de son dossier médical. L'expert confirme le diagnostic de cancer de la prostate bilatéral avec une atteinte extra prostatique ganglionnaire. D'après la classification de d'AMICO, le cancer de René est à haut risque compte-tenu de son taux élevé de PSA. L'expert explique au patient qu'aucune intervention chirurgicale n'est recommandée à son stade de la maladie car elle est trop étendue. Une radiothérapie externe associée à une hormonothérapie est le traitement de référence des cancers de la prostate avancés. La radiothérapie ciblera la prostate et les aires ganglionnaires et le traitement hormonal s'étendra sur 2 ou 3 ans. Le professeur en oncologie rassure René : les techniques de radiothérapie ont beaucoup évoluées et leur impact sur la vessie et le rectum reste minime.

L'hormonothérapie pouvant avoir un impact sur la masse osseuse, l'expert recommande au patient de réaliser une ostéodensitométrie (mesure de la densité osseuse).

René est très satisfait des explications du médecin-expert. Il comprend désormais beaucoup mieux sa situation et les options thérapeutiques qui s'offrent à lui. Il est également rassuré de savoir qu'il ne risque pas de lourds effets secondaires au niveau rectal et urinaire en cas de radiothérapie. 

Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours de soins. 

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.