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cancer du sein métastasé
Témoignages

L'histoire de Léna, 34 ans, souffrant d'un cancer du sein métastasé

L'histoire de la maladie de Léna* a commencé il y a deux ans lorsqu'elle a senti une boule au niveau de son sein droit.  Elle a rapidement consulté et après de nombreux examens, le diagnostic était posé : elle souffrait d'un cancer du sein triple négatif. 

 

La particularité du cancer du sein triple négatif

 

Dans 40% des cas, ce cancer touche des femmes de moins de 40 ans comme Léna.

La spécificité des cancers du sein triple négatif tient au fait qu'ils n'ont pas de récepteurs hormonaux (oestrogène et progestérone) ou aux protéines HER2. De ce fait, ils ne répondent pas à l'hormonothérapie ou aux thérapies ciblant le récepteur HER2. Les personnes touchées par cette maladie se verront alors proposer de la chimiothérapie, de la chirurgie, de la radiothérapie et de l'immunothérapie. Les cancers triple négatif ont un risque de rechute plus élevé que les autres cancers du sein : dans 30% des cas une rechute survient. Heureusement, de nouveaux traitements plus spécifiques sont en développement aujourd'hui, ciblant d'autres protéines que la HER2.

C'est grâce à l’examen anatomopathologique d'un échantillon de tissu au niveau de la tumeur que le diagnostic est posé. L’observation des prélèvements montre si les cellules cancéreuses possèdent des récepteurs hormonaux et à la protéine HER2. Lorsqu'on ne retrouve aucun des récepteurs il s'agit alors d'un cancer triple négatif. 

Pour Léna, le traitement a été mis en place sans tarder après le diagnostic. Il d'abord été décidé de retirer les ganglions sentinelles. Ces ganglions (de 1 à 3 selon les personnes), sont les premiers ganglions axillaires les plus proches de la tumeur. Lorsqu'ils sont retirés, on regarde s'ils sont sains et dans ce cas on évite un curage axillaire. Ce curage, inévitable si les ganglions sentinelles sont atteints par la maladie, consiste à enlever tous les autres ganglions lymphatiques situés au niveau de l'aisselle pour éviter la propagation du cancer. 

Une chimiothérapie a également été mise en place avant qu'elle ne subisse une intervention chirurgicale. L'opération réalisée quelques mois plus tard est une mastectommie soit le retrait de la totalité de la glande mammaire.

Malheureusement, 3 mois plus tard, une récidive est survenue chez Léna au niveau hépatique et osseux. De nouveau, des traitements par chimiothérapie et immunothérapie ont été mis en place. Cette rechute était extrêmement inquiétante pour cette jeune maman. Elle se questionnait sur le choix du traitement et se demandait si une intervention chirurgicale n'était pas nécessaire. Pour mettre toutes les chances de son côté, elle a décidé de prendre un deuxième avis médical.

 

Un deuxième avis sonfirmant le choix du traitement mis en place

 

Après l'envoi de son dossier médical sur la plateforme de deuxiemeavis.fr, Léna reçoit l'avis complet d'un spécialiste de sa pathologie, un professeur en oncologie. Il rassure immédiatement la patiente au sujet de son traitement : il est tout à fait conforme aux recommandations. Sachant que son cancer s'est disséminé à l'os et au foie, la chirurgie ne présente pas d'intérêt. En effet, le spécialiste explique à Léna qu'il est nécessaire de contrôler l'évolution de la maladie et de la combattre dans tout le corps, c'est pour cela que la chimiothérapie et l'immunothérapie sont efficaces. Une opération ou de la radiothérapie sont envisageables seulement sur des zones très localisées où persisteraient des cellules cancéreuses "rebelles" qui ne disparaitraient pas sous chimiothérapie.

Le spécialiste explique à la patiente qu'elle répond bien au traitement qui a été mis en place, il faut donc le poursuivre tout en restant vigilant aux plaquettes dont le taux peut baisser. Les séances seront à ajuster en fonction de ses résultats d'analyses. 

Léna est très satisfaite d'avoir eu l'avis d'un professionnel hautement qualifié sur le traitement de sa maladie et se sent plus en confiance pour poursuivre sa prise en charge. 

Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours de soins.

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

 

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.

Publication le 28/10/2024 par Hortense Fisset

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