L’histoire d’Alessio, 56 ans, victime d’une lombocruralgie récalcitrante
Depuis plus de 20 ans, Alessio* souffre de lombocruralgie. Il a été opéré mais ses douleurs ne se sont pas taries et elles le relancent même plus fortement depuis quelques temps. Il a consulté deux médecins qui ont donné des avis différents sur les traitements d’Alessio, incluant une possibilité d’opération. Ce dernier souhaitant justement éviter l’intervention chirurgicale, fait le choix de demander un nouvel avis médical.
Une lombocruralgie ancienne et deux avis médicaux divergents
Alessio vit sur cette belle île où les collines sèches et rocailleuses terminent leur course dans l’eau aux milles dégradés de bleus. Celle que l’on surnomme si justement : l’île de beauté. Il y exerce le métier de policier. Mais son dos le fait souffrir depuis de nombreuses années. Il est sujet à des crises intermittentes de douleurs lombaires (douleurs dans les reins). Les désagréments se font aussi sentir au niveau de ses jambes, avec la sensation qui le prend parfois qu’elles se dérobent sous ses pas, le faisant presque chuter. Il sent aussi que son rachis lombaire est très raide. Il souffre de lombocruralgie. Il s’agit d’une lombalgie qui affecte le nerf crural et notamment les nerfs L4 L5 des lombaires (bas du dos et plus précisément les dernières vertèbres de la colonne).
Les conséquences lui pèsent, il est empêché dans sa capacité à marcher sans boiter, rester assis, voir conduire, au-delà d’une ou deux heures. Il a même fait l’objet d’un arrêt de travail de deux mois durant l’année qui vient de s’écouler. Lorsqu’il est couché sur le dos, seulement, alors ses maux cessent.
Il y a 20 ans, il a subi une ablation d’un disque L4 L5 pour cette lombocruralgie, alors débutante. Alessio a pris des antalgiques qui avaient pour effet positif de réduire ses douleurs. Mais il a stoppé son traitement médicamenteux, en raison des effets secondaires et de l’obligation quotidienne, pesante pour lui, de cette prise de traitement. Il n’a pas bénéficié à ce jour de rééducation ou d’infiltrations (déconseillées lorsque le rachis lombaire, extrémité de la colonne vertébrale, a déjà été opérée), ni fait usage d’une ceinture lombaire.
La consultation de deux médecins différents pour trouver une solution à ses douleurs le fait se retrouver avec deux avis différents et qu’il ne comprend pas totalement... Perdu, il se tourne vers le site deuxièmeavis.fr.Il échange plusieurs fois avec l’équipe et est ainsi aiguillé pour poser la question qui le taraude, à un spécialiste choisi par ses soins : doit-il se faire opérer ?
Accompagnant sa question, posée via la plateforme dédiée aux échanges entre patients et médecins, Alessio y dépose aussi ses examens : IRM, scanner, radio du rachis lombaire de face et de profil, debout et enfin, les comptes rendus de consultation. Un questionnaire personnalisé en fonction de sa maladie, faisant mention de son état de santé actuel et passé, vient compléter les éléments fournis. Le médecin expert prend le temps de parcourir les documents et rend un avis écrit et étayé à Alessio.
Un deuxième avis rassurant et la confirmation du diagnostic de lombocruralgie
Le médecin expert confirme le diagnostic posé : Alessio souffre d’une lombocruralgie intermittente depuis plusieurs années, qui résiste au traitement médical.
L’étude des examens radiologiques lui permet de compléter ce diagnostic : Alessio a une discopathie sévère (au niveau des nerfs L4 L5) avec une hernie discale associée à une arthrose intervertébrale. Ces pathologies trouvent leur origine dans la colonne vertébrale. Constituée de vertèbres, celles-ci se maintiennent les unes au-dessus des autres grâce au disque intervertébral, qui apporte sa souplesse à la colonne, lui permettant de se plier, tordre, et d’amortir les chocs… De nombreux phénomènes peuvent affecter le bon fonctionnement du disque intervertébral : les efforts répétés, les chocs répétitifs, l’usure liée à l’âge... Le disque fait alors pression sur les nerfs (hernie discale) créant des douleurs et difficultés à se mouvoir.
Concernant les traitements, le médecin s’emploie avant tout à rassurer Alessio sur l’impossibilité d’atteinte d’une paralysie, qui serait due à une lésion de la moelle épinière. En effet, la moelle épinière d’Alessio prend fin au-dessus de la zone endommagée du disque intervertébral (L4).
Il en profite ensuite pour exprimer ses réticences vis-à-vis d’un examen chirurgical qui comporte des risques (infection, hématome, hémorragie, complication neurologique, échec mécanique, phlébite...) et ce alors que d’autres solutions existent. Il ne le recommande donc qu’en dernier recours.
Il entend qu’Alessio se sente trop contraint par la prise quotidienne d’antalgiques et leurs effets secondaires. Toutefois, il juge utile la reprise d’un traitement qui serait mieux toléré, et lui indique la possibilité de consulter un centre anti-douleur qui saura l’orienter au mieux.
Il lui conseille d’aller obligatoirement, en complément du traitement médicamenteux, entamer une rééducation intensive pour restauration fonctionnelle du rachis (RFR). Pour se faire, il lui précise qu’il doit aller consulter un médecin de rééducation fonctionnelle. A raison de plusieurs heures quotidiennes, cette technique est considérée comme efficace.
Néanmoins si les résultats attendus n’étaient pas jugés suffisants, et la gêne persistante, la chirurgie pourrait alors être envisagée. Il suggère plutôt une intervention chirurgicale qui pourrait permettre de diminuer les douleurs, mais sans garantie absolue : une arthrodèse lombaire.
Après avoir pris connaissance de ce deuxième avis, Alessio fait part de sa reconnaissance au service deuxième avis. Il a particulièrement apprécié « l’accueil chaleureux et sympathique » réservé par les équipes de deuxièmeavis.fr et, bien entendu, l’avis médical rendu par le Professeur.
Alessio déclare avoir reçu « des informations précises, des conseils éclairés dans un langage compréhensible par le commun des mortels ». Suite à cela, il a le sentiment d’être « mieux informé sur sa pathologie » et d’avoir un nouveau choix de traitement qui s’ouvre à lui et qui n’avait pas été proposé jusque-là : « une option de rééducation ».
Nous souhaitons un bon rétablissement à Alessio !
Si comme Alessio vous pensez que la télémédecine vous apportera des réponses complémentaires sur votre maladie, pour mieux prendre des décisions qui vous correspondent pleinement, n’hésitez plus. Demandez un deuxième avis médical, pris en charge par votre complémentaire santé et vous donnant accès à l’expertise pointue d’experts de votre pathologie qui vous apporteront une réponse détaillée en moins de 7 jours.
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 26/08/2022 par Mathilde Lamolinerie
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