L’histoire de Soledad, 67 ans, souffrant d'une hernie discale dorsale

Soledad*, 67 ans, est d’un caractère très téméraire mais tout ce qui touche à sa santé est pour elle source d’indécisions et d’angoisses.

Le diagnostic de la hernie discale et sa délicate prise en charge

Soledad est en recherche d’un service très spécialisé pour traiter sa hernie thoracique diagnostiquée à la suite d’une IRM et d’un scanner réalisés pendant le confinement. Habitante de la banlieue lyonnaise, elle ne sait vers quel hôpital s’orienter pour pratiquer l’opération qu’on lui recommande. 

En tapant des mots-clés sur un moteur de recherche, elle découvre le site deuxiemeavis.fr. Elle se décide à constituer sa demande en expliquant en détails ses symptômes et l’histoire de sa pathologie. Elle télécharge aussi ses documents médicaux en quelques clics. Le choix de l’expert s’impose à elle. 6 jours plus tard, Soledad reçoit une alerte dans sa boîte de réception : son avis est disponible sur son compte sécurisé. Entièrement pris en charge par sa mutuelle, elle s’empresse d’aller lire les conclusions et recommandations du médecin expert. 

Une intervention délicate à faire par une équipe spécialisée

Soledad présente des douleurs intercostales invalidantes associées à des paresthésies et des perturbations neurologiques des membres inférieurs. En un langage plus accessible, cela signifie que les intenses douleurs aux côtes ajoutées aux troubles sensoriels ressentis dans les jambes de Soledad montrent que sa hernie discale est rare. Le médecin précise même que ce type de hernie représente seulement 1 % de ce type de pathologies.

Dans le cas des hernies discales dorsales (ou thoraciques), la grande particularité est qu’elles siègent à un niveau de la colonne vertébrale où passe la moelle épinière et non au niveau des racines nerveuses. Le tissu des racines nerveuses est résistant aux traumatismes. La moelle épinière, à l’inverse, est constituée du même tissu que le cerveau et elle ne supporte aucun traumatisme sous peine de séquelles définitives. 

L’ablation d’une hernie discale dorsale impose de passer délicatement par le thorax pour la retirer contrairement à une hernie lombaire qui a un accès plus facile par le dos. Cette opération est couramment effectuée avec succès par certaines équipes très spécialisées. Il faut toutefois accepter un risque de complication neurologique à type de paralysie que peut entraîner la moindre compression de la moelle épinière par un instrument chirurgical ou un hématome. La fréquence de ces complications est d’environ 3 à 5 % ; elles sont donc rares mais le plus souvent irréversibles. Les autres traitements possibles pour améliorer les douleurs sont les infiltrations de corticoïdes au niveau de la hernie, mais leur effet sur les troubles neurologiques des membres inférieurs est souvent plus modéré. 

Des traitements médicamenteux agissant sur le cerveau, dits neurotropes, peuvent aussi être utilisés. C’est au corps médical de définir s’il existe des signes de souffrance de la moelle épinière en examinant Soledad. Elle devra également subir certains examens électrophysiologiques. Il semble toutefois qu’à la lecture de l’IRM et au regard des réponses au questionnaire médical, Soledad n'a pas d’inflammation de la moelle épinière liée à sa compression. Il n’y a donc pas d’indication chirurgicale urgente. Le médecin peut lui recommander deux grands spécialistes de la chirurgie des hernies discales dorsales exerçant à Lyon et à Paris. 

Soledad a donc toutes les cartes en main pour faire son choix et prendre une décision éclairée. Elle est satisfaite et remercie le médecin de son expertise et de ses explications. 

Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours de soin.

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.