L’histoire de Raphaël, 19 ans, souffrant d’une instabilité de l’épaule

Sportif de haut niveau, Raphaël* a subi une intervention chirurgicale suite à plusieurs blessures. Malheureusement, son épaule est toujours très douloureuse et n’a pas retrouvé toute sa mobilité. Sa maman, inquiète, contacte deuxiemeavis.fr pour faire le point sur la situation. 

Le diagnostic d’épaule instable

Raphaël est étudiant en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), il pratique alors de nombreux sports à un haut niveau : basket, judo, athlétisme et gymnastique. 

A plusieurs reprises, il subit des luxations au niveau de son épaule droite. Une luxation correspond à la sortie de la tête de l’humérus de la cavité de l’omoplate, en d’autres termes, l’épaule se déboite.

Dans le cas de Raphaël, on parle d'épaule instable car les luxations sont récidivantes. 

Cela a des conséquences directes sur son épaule et les différents examens montrent une distension de la capsule (manchon fibreux entourant l’articulation) ainsi que des déchirures au niveau du labrum, le bourrelet élastique qui assure une bonne une bonne stabilité à l’articulation. Afin de repositionner le bourrelet et de retendre la capsule articulaire, Raphaël subit une intervention chirurgicale. 

7 mois après l’opération, Raphaël est toujours très douloureux et n’a pas retrouvé toute la mobilité de son articulation. Il est même gêné pour effectuer les gestes de la vie quotidienne, ce qui n'arrivait jamais avant l’opération. 

La reprise du sport n’a donc pas encore été envisagée, ce qui inquiète beaucoup sa maman. 

Le médecin propose, en plus des séances de rééducation, d’effectuer des infiltrations de corticoïdes au niveau de l’articulation. 

Raphaël et sa maman ne sont pas très enthousiastes à l’idée d’intervenir à nouveau sur l’épaule, ils souhaitent prendre un avis extérieur afin d’y voir plus clair. Grâce à leur mutuelle, ils ont pu faire appel gratuitement aux services de deuxiemeavis.fr. 

Un deuxième avis éclairant sur une nouvelle option thérapeutique

En 8 jours, Raphaël et sa maman ont reçu l’avis d’un chirurgien orthopédiste sur le dossier médical. Il confirme l'indication opératoire et souligne que l’intervention a été bien réalisée. Pour l’expert, après ce type d’opération, la raideur est normale car la capsule a été retendue mais aussi parce que l'épaule a été immobilisée par écharpe pour protéger la réparation, ce qui crée des adhérences. La récupération de la mobilité s’effectue entre 3 à 6 mois après l’opération, mais la persistance de raideur à 7 mois n'est pas exceptionnelle.

Si la douleur persiste, c’est certainement lié à cette raideur : tant que l’épaule ne sera pas souple, il y aura des douleurs. 

En ce qui concerne les traitements proposés, l’expert n'est pas en faveur d’infiltrations qui pourraient créer une réinfection et qui n’ont une efficacité que temporaire.

L’expert est formel, les douleurs sont d’origine mécanique. Il va donc être nécessaire d'effectuer un travail d’assouplissement de l’épaule du patient pour décoller les adhérences. Il conseille à Raphaël une auto-rééducation : des exercices d’étirement à faire seul pendant environ 5 minutes toutes les demi-heures pendant quelques jours puis toutes les heures les jours suivants. Le décollement des adhérences pourra faire mal, il ne faut pas avoir trop d’appréhension à la douleur. En effet, le médecin-expert explique à Raphaël et sa maman que si une appréhension s’installe elle peut entraîner un réflexe de blocage de l’articulation qui l’empêche de fonctionner normalement, ce qui entretient la raideur. L’expert se veut optimiste et rassurant, sur la base du dossier présent rien n’empêche Raphaël de récupérer toute la capacité de son épaule et par la même occasion son meilleur niveau sportif. 

Raphaël et sa maman sont très satisfaits de l’avis du médecin-expert. Ils se sentent rassurés et optimistes quant à la nouvelle option thérapeutique proposée.

Nous souhaitons bon courage à Raphaël pour la suite de son parcours de soins. 

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.