L’histoire de Caroline, 38 ans, souffrant de cervicalgies

L’histoire de Caroline* a débuté de façon brutale avec un blocage total des cervicales. Depuis, les douleurs empirent et elle ne trouve pas de solution pour les soulager. Désespérée de retrouver une vie normale, elle sollicite Deuxiemeavis.fr pour l’aider à trouver un traitement. 

Des douleurs cervicales très handicapantes

Il n’y a eu ni accident, ni choc, pourtant, du jour au lendemain Caroline se retrouve avec les cervicales complètement bloquées. Elle consulte rapidement son médecin traitant qui lui prescrit un collier cervical et des antidouleurs. Malheureusement, les douleurs ne passent pas, au contraire, elles empirent : elles s’accompagnent désormais de maux de têtes très intenses, de douleurs dans l'œil et d’une nuque très raide. Elle est admise aux urgences qui évoquent les diagnostics une rupture d’anévrisme ou une méningite. Une ponction lombaire est proposée à Caroline mais elle refuse car elle a subi une opération des lombaires il y a 4 ans. 

Après ce passage aux urgences, sa souffrance est toujours omniprésente malgré des traitements anti-douleurs puissants. Elle a dû mettre fin aux séances de kinésithérapie qui lui ont été prescrites car elles étaient beaucoup trop douloureuses. 

Elle consulte une rhumatologue qui lui diagnostique des névralgies d’Arnold, des douleurs d’origine nerveuse. Elle lui indique qu’elle souffre également d’une entorse cervicale et d’une courbe cervicale inversée et évoque avec elle la possibilité d’une intervention chirurgicale. 

Aujourd’hui, à 38 ans, elle est alitée presque toute la journée et n’arrive pas tous les jours à aller chercher ses enfants à l’école en voiture. 

Caroline s’inquiète d’avoir tous ces problèmes. En recherchant des informations sur les réseaux sociaux, elle découvre l’existence de Deuxiemeavis.fr, un service pris en charge par sa mutuelle. Sans hésiter, elle envoie rapidement l’ensemble de son dossier médical et questionne le médecin expert sur les traitements possibles et les solutions chirurgicales qui s’offrent à elle. 

Un deuxième avis divergent et rassurant pour la patiente

En une semaine, Caroline reçoit l’avis d’un professeur en neurochirurgie, un praticien qu’elle a pu choisir elle-même sur le site. Pour lui, il est très clair que l’apparition et l’évolution des douleurs de Caroline permettent d’éliminer les diagnostics de méningite ou de rupture d’anévrisme. 

Les douleurs décrites sont probablement en rapport avec son anomalie de courbure du rachis cervical. En effet, le rachis cervical est le plus souvent concave en arrière, tendu comme un arc par les muscles de la nuque. Mais dans le cas de Caroline, la courbure a diminué et s'est même légèrement inversée, ce qui arrive régulièrement. On appelle cette inversion une cyphose cervicale et cela peut provoquer des douleurs mécaniques : les muscles de la nuque se trouvent en tension à cause de la courbure vers l’avant des cervicales. 

En revanche, la névralgie d’Arnold est une douleur d’origine neurologique due à la souffrance d’un nerf entre les deux premières vertèbres cervicales, pour l’expert Caroline ne souffre pas de ce type de douleurs tant ses caractéristiques ne sont pas du tout retrouvées dans ce qu’elle décrit. 

Le médecin-expert explique à la patiente qu’aucun traitement chirurgical ne saurait être utile, et qu’il pourrait même aggraver ses douleurs.

La prise en charge devra reposer sur un traitement médical antalgique et myorelaxant associé à de la kinésithérapie comportant surtout des massages des muscles de la nuque. Il faudrait également envisager une rééducation de l'hygiène cervicale et la proprioceptivité, c'est-à-dire le sens de position du rachis cervical. L’expert conseille à Caroline de se rapprocher d’un kinésithérapeute connaissant bien la prise en charge du rachis cervical. Par ailleurs, les cervicalgies génèrent beaucoup d’anxiété, ce qui ne peut qu’accentuer leur intensité, il est donc intéressant parfois d’associer au reste du traitement des anxiolytiques. 

L’expert rassure Caroline, il n’y a aucune raison de désespérer : ce dont elle souffre est très fréquent et l’évolution est bien souvent favorable grâce à la prise en charge médicale et kinésithérapique. 

Caroline est très rassurée par l’avis du médecin-expert. Elle a de nouveau l’espoir de retrouver une vie normale grâce à ses conseils. 

Nous souhaitons bon courage à Caroline pour la suite de son parcours de soins. 

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.