L’histoire de Julie, 34 ans, souffrant d’endométriose
Julie* souffre d’endométriose depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, elle a un projet d’enfant avec son conjoint et pour le mener à bien, son médecin lui propose une ablation des trompes.
L’endométriose : une cause d’infertilité
Lorsque Julie arrête sa pilule contraceptive il y a 10 ans, ses douleurs de règles deviennent insupportables. Elle souffre également à chaque fois qu’elle doit aller à la selle. Son gynécologue lui diagnostique une endométriose : une maladie assez complexe où du tissu semblable à de la muqueuse utérine est retrouvé en dehors de la cavité utérine. Bien qu’elle puisse être asymptomatique, cette maladie est souvent responsable de douleurs intenses et invalidantes, de troubles digestifs, de fatigue et parfois d’infertilité. Une femme sur dix est touchée par l’endométriose dont les formes varient selon les patientes, pouvant aller d’une forme superficielle à une forme sévère. L’intensité des symptômes n'est pas en corrélation avec la gravité de l’atteinte endométriosique.
Le diagnostic est suspecté lors de l’interrogatoire médical, à l’énoncé des différents symptômes et ensuite confirmé par un examen d’imagerie médicale : en général une échographie puis par une IRM.
Très rapidement après son diagnostic, Julie se voit prescrire une pilule contraceptive en continu afin qu’elle n’ait plus ses règles. En effet, lors des règles, les lésions d’endométriose vont se mettre à saigner au même moment que les règles et créer de fortes douleurs. L’arrêt des règles avec le traitement hormonal peut alors permettre à certaines personnes de ne plus souffrir.
Pour Julie, cela n’est pas suffisant, elle doit donc subir une opération pour lui enlever ses lésions d’endométriose puis une seconde à cause de complications. Après ces interventions, Julie est de nouveau mise sous contraceptif en continu. Ce n’est qu’il y a cinq ans qu’elle décide d’arrêter sa pilule pour tenter de tomber enceinte. Très rapidement, avec son conjoint, ils entrent dans une procédure de PMA (procréation médicalement assistée). Jusqu’à maintenant, toutes les tentatives ont échoué. Pour maximiser les chances de réussite de FIV (Fécondation In Vitro), l’équipe médicale lui propose aujourd’hui l’ablation de ses trompes. On lui explique qu’elles contiennent du liquide qui s’échappe et qui empêche le placement de l’embryon fécondé in vitro dans son utérus.
Avant de prendre une décision quant à cette intervention, Julie souhaiterait un autre avis médical. C’est vers deuxiemeavis.fr qu’elle décide de se tourner afin de soumettre son dossier médical à un spécialiste de sa pathologie.
Un deuxième avis éclairant et rassurant
En 4 jours, Julie reçoit l’avis détaillé d’un radiologue spécialiste de l’endométriose. Pour lui, il ne fait aucun doute que Julie souffre d’une endométriose sévère. L’expert est en tous points en accord avec la cartographie qui a été faite de l’endométriose de la patiente.
Il explique à Julie que l’imagerie montre très clairement une obturation et une dilatation des deux trompes avec un contenu hémorragique dans celle de droite. Cela est dû aux adhérences importantes liées à l’endométriose mais aussi probablement aux complications post-opératoires.
L’expert indique à Julie qu’il n'est pas possible qu’elle tombe enceinte spontanément en raison de l’obturation de ses trompes. En outre, la dilatation de ces dernières est responsable de l'écoulement dans l'utérus d'un liquide toxique inflammatoire qui nuit au transfert embryonnaire lors des FIV. Il confirme qu’il est donc nécessaire d’exclure les trompes de l’utérus, soit en les retirant (salpingectomie), soit en les clippant ce qui permet de supprimer la communication avec l'utérus et donc d'éviter cet écoulement de liquide toxique pour l'implantation embryonnaire.
Selon lui, une fois l’intervention réalisée, Julie augmentera très clairement ses chances de tomber enceinte et l'expert se veut rassurant : la réserve folliculaire ovarienne semble correcte, avec un taux d'hormones tout à fait normal, cela prédit une très bonne réponse à la stimulation ovarienne.
Julie se sent désormais beaucoup plus rassurée et prête à envisager l’intervention chirurgicale.
Nous souhaitons bon courage à Julie pour la suite de son parcours de soins.
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 28/01/2022 par Olivia Derrien
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