L’histoire d’Elise, 47 ans, souffrant d’une hernie discale lombaire
Souffrant d’une hernie discale paralysante, Elise* a été opérée en urgence. Malheureusement, des complications ont suivi l’opération et la patiente n’a pas récupéré toute sa mobilité. Aujourd'hui, avec une qualité de vie très entravée, elle fait appel à deuxiemeavis.fr pour mieux comprendre sa situation et savoir si elle doit se faire réopérer.
Le syndrome de la queue de cheval provoqué par une hernie discale lombaire
La moelle épinière descend jusqu’à la deuxième vertèbre lombaire, et se prolonge ensuite par un faisceau de racines nerveuses qu’on appelle, du fait de son aspect, la queue de cheval. Ces nerfs ressortent au niveau des dernières vertèbres lombaires et du sacrum et contrôlent les membres inférieurs et les organes du bassin. Lorsque ces nerfs sont comprimés du fait d’une tumeur ou d’une hernie discale, les messages nerveux sont altérés et des symptômes peuvent apparaître tels que douleurs, perte de sensibilité, paralysie partielle des membres inférieurs ou des problèmes d’incontinence.
Lorsque l’IRM vient confirmer le diagnostic de syndrome de la queue de cheval, il est alors nécessaire de lever rapidement la compression nerveuse.
Pour Elise il s’agit d’intervenir en urgence sur la hernie discale qui comprime la queue de cheval.
Dès le lendemain de l’intervention, on lui demande de se lever et de marcher. A la sortie de l’hôpital, à sa grande surprise, on ne lui prescrit pas de rééducation, mais on lui demande de marcher et de faire du vélo d’appartement. Quelques jours plus tard, Elise souffre de maux de tête et elle s’aperçoit qu’une boule importante s’est formée au niveau de sa colonne vertébrale. Elle prend rendez-vous avec son chirurgien qui lui indique qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Mais lors d’un autre rendez-vous un mois plus tard, le chirurgien lui parle d’une nouvelle intervention à réaliser sur cette boule qui se trouve être un méningocèle. Elise est extrêmement inquiète par cette nouvelle et a perdu toute confiance en son chirurgien. Elle consulte alors un nouveau chirurgien qui lui préconise au contraire de ne pas intervenir chirurgicalement, mais de se reposer le plus possible.
Afin de faire le point sur sa situation, et prendre la meilleure décision pour sa santé, Elise se tourne vers deuxiemeavis.fr, un service pris en charge par sa mutuelle.
Un deuxième avis éclairant pour la patiente
L’expert qui examine le dossier d’Elise est un chirurgien orthopédiste, spécialiste de sa pathologie. Pour lui, il s’agit bien d’un méningocèle post-opératoire. C’est une complication très fréquente des interventions du rachis lombaire, de l’ordre de 5 % à 7 %. Les consignes habituelles sont pour le patient de rester allongé 24 à 48 heures après l’intervention puis une surveillance. L’expert explique à Elise que les reprises chirurgicales pour méningocèle sont très rares, mais dans certains cas nécessaires s’il y a une persistance de maux de tête, de signes méningés ou une fuite de liquide céphalorachidien par la cicatrice.
La plupart du temps heureusement la poche de liquide se cloisonne et il n'y a plus de fuite. La boule formée par le reste du liquide après cloisonnement peut alors diminuer voire disparaître ou rester à l'identique.
Pour le médecin expert, le méningocèle est bien cloisonné sur l’IRM et Elise n’a plus de maux et aucun autre signe qui pourrait indiquer une reprise chirurgicale. Cependant, cela peut être discuté au vu de l’évolution très lente de ce méningocèle et des douleurs lombaires persistantes. Si la boule est toujours dans le dos et douloureuse, une nouvelle IRM est nécessaire pour la comparer à la dernière, si elle n’a pas diminué de 50 % de volume, alors une reprise chirurgicale pour ablation du méningocèle pourra être pratiquée. Elise pourra ensuite faire une rééducation et reprendre ses activités.
L’expert préconise la prudence concernant les douleurs actuelles d’Elise. En effet, elles pourraient aussi être dues à l’état de son disque intervertébral L4-L5 qui est un peu pincé et inflammé ou à son repos forcé et à l'absence de rééducation.
Elise est très satisfaite de l’avis clair et précis du médecin expert, elle comprend beaucoup mieux sa situation et va pouvoir prendre ses décisions de santé de façon plus sereine.
Nous souhaitons bon courage à Elise pour la suite de son parcours de soins.
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 03/12/2021 par Olivia Derrien
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