L’histoire de Chantal, 72 ans, souffrant d’un mésothéliome pleural

La maladie de Chantal* a démarré de façon assez brutale avec l’apparition d’une toux inexpliquée et d’une gêne respiratoire. Son médecin traitant décide de lui faire passer des examens supplémentaires à la suite desquels un pneumologue oncologue pose le diagnostic de mésothéliome pleural malin. 

Le diagnostic de mésothéliome pleural

Cancer assez rare, les mésothéliomes sont des tumeurs qui se développent à partir de cellules mésothéliales et touchent principalement la plèvre et plus rarement le péritoine et le péricarde. La plèvre constitue l’enveloppe qui entoure les poumons et lorsqu’elle est touchée par ce type de tumeur, on parle de mésothéliome pleural. On sait aujourd’hui qu’une grande part des mésothéliomes pleuraux sont attribuables à l’amiante. En revanche, contrairement au cancer du poumon, il n’a pas été prouvé que le tabagisme actif ou passif puisse être responsable de ce type de cancer. 

Les symptômes souvent retrouvés sont les douleurs thoraciques et la dyspnée (essoufflement / gêne respiratoire). 

Cette gêne respiratoire a été le premier symptôme qui a alerté Chantal. Après l’annonce du diagnostic, les médecins lui ont proposé d’instaurer rapidement une chimiothérapie en bi-thérapie, où deux molécules différentes seront injectées. Après 6 cures de chimiothérapie, le scanner montre chez la patiente une stabilité de son cancer. Puis, ce sont 3 cures d’Avastin, un antinéoplasique, qui sont instaurées en complément de la chimiothérapie. A la suite de ces trois cures, une progression du cancer est observée chez Chantal, son médecin lui explique qu’il va être nécessaire de mettre en place une nouvelle chimiothérapie à l’aide d’une autre molécule, le Gemzar. 

Elle est très inquiète quant à ces nouvelles cures à venir. Elle n’a déjà pas bien toléré la première chimiothérapie et appréhende vraiment devoir en supporter une autre. Elle se sent très fatiguée, a de fortes douleurs thoraciques et se sent de plus en plus essoufflée. Lorsqu’elle fait part de ses inquiétudes concernant les traitements, son médecin reste évasif. Chantal ressent alors le besoin de prendre l’avis d’un autre médecin. Elle découvre en faisant des recherches sur internet l’existence de deuxiemeavis.fr qu’elle contacte sans plus attendre. En 24 heures, elle reçoit l’avis d’un oncologue, médecin spécialiste de la prise en charge des cancers. 

Un deuxième avis confirmant le traitement proposé 

L’expert confirme le diagnostic de mésothéliome pleural et précise à Chantal que la première chimiothérapie suivait les recommandations concernant sa pathologie. Il lui confirme également que le choix de poursuivre avec 3 cures d’Avastin était tout à fait adapté compte tenu de sa situation. L’expert explique à Chantal que le délai était très court entre la fin de la chimiothérapie et la constatation de la progression néoplasique, il n'y a donc pas d'indication à reprendre les 2 molécules qu’elles a déjà reçues. Il explique également que l'immunothérapie n’est pas indiquée dans son cas, du fait de la rapidité de la reprise de l’évolution et de l’ampleur de ses symptômes. Pour lui, la proposition d’une nouvelle chimiothérapie par Gemzar apparaît tout à fait adaptée à l’évolution de la tumeur mais aussi à l’état général de Chantal. 

Chantal est très satisfaite de l’avis obtenu par le médecin expert. Elle est plus confiante quant au traitement qu’on lui propose, même si elle reste évidemment très inquiète quant à l’évolution de sa maladie. 

Nous souhaitons bon courage à Chantal pour la suite de son parcours de soins. 

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.