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témoignage pseudopolyarthrite rhizomélique
Témoignages

L’histoire d’Alain souffrant de pseudopolyarthrite rhizomélique

Aujourd’hui, nous allons vous raconter l’histoire d’Alain*, souffrant de pseudopolyarthrite rhizomélique, communément raccourci sous le nom de PPR.

Alain a 63 ans. Il a travaillé comme ingénieur dans une entreprise privée. Aujourd’hui dans le cadre de sa retraite, il fait de l'accompagnement de demandeurs d'emploi et du soutien scolaire. Alain a toujours été très actif et sportif, et n’a aucun antécédent médical ou chirurgical.

Mais au printemps 2017, des douleurs aux cervicales apparaissent, puis fin août 2017 des douleurs aux genoux, enfin en octobre des douleurs au dos, et aux épaules sont également apparues.

Alain consulte alors son généraliste qui lui prescrit des anti-inflammatoires qui se révèlent très efficaces.

Mais, en raison d’une reprise des douleurs, il consulte un rhumatologue qui évoque alors une pseudo polyarthrite rhizomélique (début 2018).

La pseudopolyarthrite rhizomélique (ou PPR) est une forme de rhumatisme inflammatoire chronique, atteignant les 2 « ceintures » du corps humains : la ceinture pelvienne avec les articulations des hanches, et la ceinture scapulo-humérale au niveau des épaules. C’est une maladie fréquente qui touche les personnes de plus de 50 ans. Elle se manifeste par une raideur et des douleurs quasi constantes dans la région des épaules et du rachis cervical mais aussi, chez une grande majorité des patients atteints, autour des hanches et dans le bas du dos. La douleur est de type inflammatoire : elle est exacerbée au repos et pendant la nuit, alors qu’elle a tendance à diminuer au cours d’un effort.

Ce sont exactement les symptômes qu’Alain ressent.

Pour soigner sa PRR diagnostiquée, Alain démarre un traitement : 20 jours de Prednisone, accompagné d'Esoméprazole. Mais dans le même temps, il désire solliciter un deuxième avis pour s’assurer que le traitement est le plus adapté à ses maux, et dans l'objectif de reprendre une vie sportive.

Une amie lui parle alors du site de deuxiemeavis.fr qui référence des spécialistes experts par pathologie. Alain séduit par la démarche, répond sur le site à un questionnaire médical spécifique à la PPR, télécharge ses examens et indique ses questions.


Quel traitement pour une pseudopolyarthrite rhizomélique ?

C’est un éminent spécialiste de la pseudopolyarthrite rhizomélique qui lui répond, qui fait notamment partie d’un Centre National de Référence des Maladies Auto-Immunes Systémiques.

Ce dernier lui répond en 48h, sous forme d’un compte-rendu écrit clair et détaillé.

Pour ce spécialiste expert de la PPR, Alain souffre de douleurs articulaires probablement de différentes natures : pour les douleurs du genou droit, il pense qu’elles sont certainement des douleurs mécaniques liées à des lésions arthrosiques de la rotule. Pour les douleurs du dos et des épaules d’horaire inflammatoire et associées à une élévation des marqueurs de l’inflammation, il confirme que cela évoque une pseudo polyarthrite rhizomélique. Mais une spondylarthrite pourrait également être suspectée. Pour lever ce doute, le spécialiste propose à Alain d’effectuer un scanner et/ou une IRM des sacro-iliaques et du rachis dorso-lombaire pour s’assurer qu’il n’y a pas de signe de spondylarthropathie.

Il confirme également à Alain, que si le diagnostic de pseudo polyarthrite rhizomélique est avéré, le traitement prescrit par le rhumatologue d’Alain est optimal et devrait avoir un effet spectaculaire avec une disparition durable de l’ensemble des douleurs. Le médecin expert lui apporte quelques précisions sur ce traitement (notamment la nécessité d’une baisse de la consommation de sel et d’une prise de vitamine D ainsi qu’un bilan cardiaque). Enfin, il rassure Alain, en n’émettant aucune réserve sur la pratique d’activités physiques tant qu’elles n’éveillent pas de douleurs.

Alain, ainsi éclairé, comprend mieux sa situation. Il va retourner voir son rhumatologue pour discuter des explorations suggérées, et le cas échéant continuer en toute confiance et sérénité le traitement prescrit.

Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours.

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !


*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.


Publication le 05/02/2018 par Nathalie Torloting

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