L'histoire d'Isabella, 58 ans, souffrant d'une probable lithiase biliaire
Depuis un mois, Isabella* souffre de crises douloureuses au niveau de l'estomac. Après deux passages aux urgences et de multiples examens, le diagnostic n’est toujours pas certain.
Le diagnostic de lithiase biliaire
Les crises d’Isabella se répètent depuis un mois : deux ou trois fois par jour, elle souffre de douleurs très vives au niveau de l'estomac, du dos et de l’épaule droite. Chaque crise dure en moyenne deux ou trois heures, elle est épuisée par cette situation.
Lors d’une consultation, son gastro-entérologue lui indique qu’elle souffre probablement de micro lithiases biliaires.
La vésicule biliaire permet de stocker la bile fabriquée par le foie, nécessaire à la digestion des graisses. Un excès de cholestérol dans la bile peut former des cristaux qu’on appelle également calculs ou lithiases biliaires. Ces petites particules solides peuvent quitter la vésicule, migrer vers les voies biliaires et les obstruer. On parle alors de colique hépatique : une crise de douleur vive au niveau de l’estomac, pouvant irradier dans le dos et s’accompagnant parfois de nausées et vomissements.
Les femmes plus âgées et en particulier celles qui ont connu plusieurs grossesses sont souvent plus touchées par la lithiase biliaire. En effet, les hormones féminines augmentent la concentration de cholestérol dans la bile. L’obésité ou la perte de poids trop rapide sont également des facteurs favorisant la maladie.
La plupart des épisodes de coliques vont disparaître spontanément mais parfois des complications peuvent se produire. La bile peut s’infecter lorsque le canal cholédoque est obstrué (angiocholite). Une inflammation de la vésicule biliaire (cholécystite aiguë) est également possible par l’obstruction du canal cystique qui est le canal d’évacuation de la bile. Une pancréatite aiguë est une autre complication possible lorsque c’est le canal pancréatique qui est bloqué.
L’échographie est l’examen de référence pour diagnostiquer la lithiase biliaire.
Cependant pour Isabella, l’échographie ne montre pas de lithiase, son médecin lui prescrit donc une écho endoscopie. Le rendez-vous pour effectuer cet examen est dans quatre mois, elle est désespérée et ne sait plus vers qui se tourner en attendant.
Grâce à sa complémentaire santé, elle découvre l’existence de deuxiemeavis.fr et décide de prendre un deuxième avis médical qui sera pris en charge par cette dernière.
En cinq jours, Isabella reçoit l’avis complet et détaillé d’un Professeur en gastro entérologie sur son dossier médical.
Un deuxième avis éclairant et encourageant pour avancer vers un diagnostic précis
Le médecin expert est très clair : bien que les symptômes qu’elle décrit ressemblent fortement à des crises de coliques hépatiques, il n’y a pas de preuve de l’existence de calculs biliaires au niveau de l’imagerie. Seul le canal cholédoque, un peu trop large, pourrait laisser penser que des calculs y sont passés. Si tel était le cas, une prise de sang au moment de la douleur pourrait montrer une augmentation des transaminases et des autres enzymes du foie.
L’expert conseille à Isabella de réaliser un examen sanguin dans les 24 heures suivant une prochaine crise. Par ailleurs, il confirme la nécessité d’effectuer une échoendoscopie ce qui permettra de voir en détail la vésicule et le canal cholédoque. Si l’examen permet de visualiser des calculs dans le canal cholédoque, une libération de la voie pourra être faite sur le moment, on appelle cela une sphinctérotomie. Si des calculs sont présents dans la vésicule, une ablation de cette dernière pourra être prévue dans les semaines suivant l’examen. Ces traitements seraient indispensables pour éviter que les crises ne se reproduisent et pour éviter tout risque d’infection.
Enfin, si l’échoendoscopie ne permettait pas de trouver des lithiases, l’expert rassure Isabelle, il pourrait alors s’agir d’autre chose mais sans gravité, elle n’a pas à s’inquiéter.
Le médecin expert incite Isabella à effectuer l’examen bien avant les quatre mois prévus compte tenu de la fréquence de ses crises.
Isabella est ravie des conseils du médecin expert. Elle comprend beaucoup mieux les recherches à effectuer et se sent rassurée quant à sa prise en charge.
Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours de soin.
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 29/01/2021 par Olivia Derrien
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