L'histoire de Léon, 71 ans, souffrant d'un adénome de la prostate
Les troubles urinaires de Léon* se sont manifestés de façon progressive. En vieillissant, il s’est rendu compte qu’il urinait de plus en plus souvent jusqu’à avoir des symptômes plus importants qui ont entravé très nettement sa qualité de vie.
Le diagnostic d’adénome de la prostate
Les troubles urinaires de Léon étaient multiples. Il avait besoin d’uriner très régulièrement, au moins toutes les heures, et ce besoin le réveillait 2 à 3 fois par nuit. Il avait parfois des fuites urinaires si sa réaction n’était pas assez rapide. Des troubles sexuels se sont également manifestés par une dysfonction érectile.
Déjà suivi pour son diabète et une ’hypertension artérielle, son médecin lui a prescrit des examens afin de comprendre l’origine de tous ses symptômes.
L’échographie de la prostate réalisée a montré un volume anormal. Cependant, les biopsies étaient négatives. Il souffrait d’une tumeur prostatique bénigne : un adénome de la prostate.
La prostate, glande génitale qui sécrète le liquide séminal constitutif du sperme, se situe juste en dessous de la vessie. Elle n’a aucune fonction dans la miction, mais dû à sa position anatomique, une augmentation de volume peut gêner la vidange de la vessie en comprimant l’urètre.
L’augmentation du volume de la prostate liée à un adénome (tumeur bénigne) est très fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.
Un traitement médicamenteux a rapidement été mis en place pour soulager les symptômes de Léon. Malgré cela, même s’il avait l’impression de devoir se lever moins souvent la nuit, il restait toujours très gêné dans son quotidien. Son médecin a évoqué la possibilité d’une opération mais celle-ci lui faisait peur.
Il a donc décidé de prendre un deuxième avis médical grâce à deuxiemeavis.fr qu’il a découvert sur internet. Il a pu choisir le praticien à qui il a confié son dossier médical. Cela lui convenait parfaitement car, dans la liste des spécialistes de sa maladie proposée par le site, se trouvait un médecin de sa région qui lui avait été conseillé.
Un deuxième avis qui invite à d’autres investigations
En 6 jours, Léon a pu recevoir l’avis du spécialiste qu’il avait choisi : un chirurgien spécialisé en urologie. Il a confirmé le diagnostic posé d’adénome de la prostate, appelée également hypertrophie bénigne de la prostate.
Le spécialiste a alerté Léon sur le fait qu’il était nécessaire de réaliser des examens supplémentaires. Pour lui, il manquait un examen de débitmétrie mictionnelle, qui permet d'évaluer l'obstruction à l'écoulement urinaire. Cela permet d’apprécier l’opportunité d’effectuer un geste chirurgical de désobstruction.
L’expert a signalé à Léon qu’il devait également réaliser un calendrier mictionnel. Celui-ci permet d'évaluer le volume uriné la nuit, un volume important pendant la nuit devant pousser à un dépistage du syndrome d'apnées du sommeil. Le chirurgien a pu lui expliquer que se lever la nuit pour uriner n'était pas nécessaire lié à la prostate ou uniquement à la prostate.
L’hypertension ou le diabète, deux pathologies dont il souffrait, peuvent également être responsables de ses problèmes.
Il fallait donc pour Léon réaliser les examens conseillés par le médecin expert afin de confirmer le rôle de la prostate dans ses troubles urinaires. Si la débitmétrie mictionnelle confirmait l'obstruction prostatique, une intervention chirurgicale était envisageable mais non urgente. Le spécialiste a rassuré Léon, cette intervention pouvait se faire par les voies naturelles et ainsi éviter l'incision abdominale. Différentes méthodes étaient possibles, notamment un traitement par laser ou encore par le procédé aquabeam (un jet d'eau sous haute pression piloté par un robot).
Pour finir, le médecin a indiqué à Léon que la pathologie de l'adénome de prostate est un problème fréquent, bénin et répondant favorablement au traitement médical ou chirurgical. Une fois qu’il sera traité, Léon retrouvera une qualité de vie tout à fait normale.
Léon a été très satisfait de l’avis rendu par le médecin expert qu’il a partagé avec son médecin traitant. Ainsi, il a pu réaliser les examens complémentaires et envisager le traitement adéquat.
Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours !
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 20/11/2023 par Hortense Fisset
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