L'histoire d'André, 86 ans, atteint d'un cancer du rectum
Les enfants d’André* étaient très inquiets depuis que l’équipe médicale qui s’occupait de leur papa leur a annoncé qu’il souffrait d’un cancer du rectum et qu’il était préférable de lui proposer un accompagnement en fin de vie plutôt qu’un traitement curatif. Grâce à deuxiemeavis.fr ils ont pu avoir un éclairage médical sur la situation de leur père.
Le diagnostic de cancer du rectum
Le début de la maladie d’André a été marquée par des symptômes caractéristiques : des troubles digestifs et des saignements dans les selles. Pour André, les troubles digestifs étaient essentiellement des diarrhées qui, avec le temps, se sont aggravées. Le diagnostic de cancer du rectum a donc été posé à la suite d’une coloscopie avec biopsie. Les résultats des prélèvements ont confirmé la présence d’un adénocarcinome rectal.
A la suite de cet examen, l’équipe médicale qui s’occupait d’André a réalisé un bilan d’extension, afin de découvrir jusqu’où le cancer s’était étendu. Le bilan a alors montré une atteinte ganglionnaire et des métastases pulmonaires, le cancer était donc à un stade avancé.
Le dossier médical d’André passait alors en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). C’est un moment de rassemblement des différents experts pour discuter et décider de la meilleure prise en charge pour un patient. Ils analysent les bénéfices et les risques des traitements. Après cette réunion, André et sa famille ont été informés de la décision de ne pas explorer davantage et de ne pas prodiguer de soins curatifs (pas de chirurgie, de radiothérapie ou de chimiothérapie) en raison de l'état général d’André et de ses troubles cognitifs.
En effet, André souffrait de la maladie d’Alzheimer, à un stade modéré, ce qui lui causait surtout une désorientation temporo-spatiale. Par ailleurs, il souffrait d’une insuffisance rénale. Pour l’équipe médicale, au vu de son état de santé, il fallait plutôt envisager un accompagnement en fin de vie. Cette information était très difficile à vivre pour la famille, surtout qu’André leur avait fait part de sa volonté d’être soigné.
Les enfants d’André ont donc décidé, avec l’accord de leur père, de prendre un deuxième avis médical sur le diagnostic posé et sur les décisions prises par l’équipe médicale de leur papa.
Ils souhaitaient savoir quels seraient les traitements envisageables et les risques s'ils décidaient d’une intervention chirurgicale.
Grâce à la mutuelle d’André, ils ont découvert le service deuxiemeavis.fr qui était totalement pris en charge.
Un deuxième avis nécessaire pour le patient et ses proches
En 3 jours, les enfants d’André ont pu recevoir l’avis d’un professeur en oncologie sur le dossier de leur père. D’emblée, il a confirmé le diagnostic d'un adénocarcinome du rectum. L’expert a rassuré la famille : la décision de l’équipe médicale lui semblait tout à fait adaptée. En effet, si une intervention chirurgicale était envisagée, elle devrait être précédée d’une radiothérapie, ce qui lui semble déraisonnable en raison de l’âge d’André et de sa maladie d’Alzheimer. Il s’agirait pour lui d’une intervention mutilante - qui imposerait une poche - et qui serait à haut risque de complications. Il existait un risque infectieux non négligeable dans ce type d’intervention mais aussi un risque de décompensation neurologique avec aggravation de sa maladie d’Alzheimer, car l’intervention nécessitait une hospitalisation d’au moins une semaine, ce qui modifierait ses repères.
Le médecin expert a également expliqué à la famille que l’intervention ne pourrait pas le guérir de la maladie car au vu de l’aspect de la tumeur sur ses différents examens, il existait très probablement une métastase pulmonaire.
La prise en charge devait donc permettre de contrôler les symptômes et d’éviter les douleurs. Un traitement antalgique s’imposait donc pour André. Si la douleur était très importante, une courte radiothérapie pouvait être envisagée pour le soulager et diminuer les saignements. Le médecin expert a alerté les enfants d’André du fait que cette option nécessiterait une immobilité sur la table de radiothérapie pendant plusieurs minutes à plusieurs reprises et que, sachant qu’il souffrait de troubles cognitifs, il se pouvait que ce ne soit pas simple pour lui.
Afin d’être le plus exhaustif possible sur les traitements, l'expert a évoqué le traitement par chimiothérapie. Il a expliqué que ce traitement n’était pas justifié au vu de l’état neurologique d’André. De plus, cette chimiothérapie ne pouvait le guérir de la maladie et pouvait au contraire être génératrice de toxicité.
Le médecin expert a complété son avis par des conseils en cas d’occlusion ou d’anémie afin qu’ils aient les éléments de réponse nécessaires en cas de complications.
Bien que les enfants d’André étaient déçus qu’il n’y ait pas d’alternative à la prise en charge proposée, ils étaient tout de même satisfaits de l’avis obtenu grâce à deuxiemeavis.fr. Ils ont mieux compris la situation de leur papa et ont désormais tous les éléments d’information dont ils avaient besoin pour accompagner au mieux leur papa dans sa maladie.
Nous lui souhaitons bon courage, ainsi qu’à sa famille, pour la suite de son parcours !
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 11/03/2024 par Hortense Fisset
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