L'histoire de Samia, 52 ans, souffrant d'ostéoporose

Samia* est ménopausée depuis 4 ans. Cette ménopause relativement précoce a amené son gynécologue à lui prescrire un examen de densitométrie osseuse. Ce dernier a mis en évidence qu’elle souffrait d’ostéoporose. Un désaccord entre son médecin traitant et son gynécologue quant à la prise en charge de sa maladie l’a conduite à rechercher un deuxième avis médical.

Le diagnostic de l’ostéoporose

Les os sont composés d’un tissu vivant qui se renouvelle en permanence. Parfois ce renouvellement est troublé et la quantité de tissu osseux qui disparaît devient plus importante que celle qui est créée. Cette diminution de la densité osseuse est pathologique : cela s’appelle l’ostéoporose.

Des os fragilisés, moins résistants, augmentent le risque de fracture. L’ostéoporose peut survenir à la suite d’une maladie ou à la suite d’un traitement, comme la cortisone qui peut agir sur la densité osseuse. Mais en règle générale, le vieillissement reste la cause la plus fréquente et les femmes sont, en raison de la ménopause et de la chute d'oestrogènes, davantage touchées.

Samia étant ménopausée depuis l’âge de 48 ans, son gynécologue lui a prescrit une densitométrie osseuse : l’examen de référence de l’ostéoporose qui permet de mesurer la densité minérale osseuse. Ce sont les mesures fournies par cet examen qui ont permis à son médecin de lui diagnostiquer une ostéoporose.

Samia a évoqué cette découverte auprès de son médecin traitant qui la suivait déjà pour ses problèmes de thyroïde. Il lui a indiqué qu’il allait être nécessaire de suivre un traitement. La patiente était déconcertée par cette information car son gynécologue lui avait dit qu’il n’était pas nécessaire de traiter.

Un deuxième avis pour aider à faire le point sur des avis médicaux contradictoires

Depuis quelques mois, Samia a de fortes douleurs dans les genoux. Après quelques examens, on lui a diagnostiqué un début de chondropathie (atteinte superficielle du cartilage) qui ne serait pas en lien avec l’ostéoporose. Pour cette femme très active et sportive, ces deux diagnostics étaient très inquiétants. 

Afin d’y voir plus clair et de prendre les meilleures décisions concernant sa santé, Samia a décidé de prendre un deuxième avis médical. Grâce à deuxiemeavis.fr, elle a obtenu l’avis complet d’un spécialiste sur son dossier médical en 24 heures. 

Il a confirmé qu’elle souffrait bien d’ostéoporose et que sa précocité était certainement dûe à son hypothyroïdie. Il lui a expliqué que la baisse de sa densité osseuse était assez importante pour son âge. Lorsque la personne souffrant d’ostéoporose n’a pas de fracture, le traitement est recommandé dès que la densité minérale osseuse est à -3 de la normale, ce qui était le cas de Samia. Il était donc tout à fait logique qu’elle reçoive un traitement par bisphosphonates comme le préconise son médecin traitant. Inhibiteurs de la résorption osseuse, les bisphosphonates limitent l’activité des cellules responsables de la destruction de l’os. Le médecin spécialiste a expliqué à Samia que ce type de traitement pouvait se prendre tous les jours par comprimés, mais qu’elle pouvait aussi choisir de se faire traiter par perfusion intraveineuse une fois par an pendant 5 ans.

Il a également alerté la patiente sur le fait de faire un bilan bucco-dentaire avant de démarrer le traitement, car avec ce type de médicament, il y avait un risque d’ostéonécrose de la mandibule.

En ce qui concerne ses douleurs des genoux, le spécialiste a confirmé qu’il n’y avait vraisemblablement pas de lien avec son ostéoporose. Il lui a recommandé de prendre rendez-vous avec un rhumatologue, car elle souffrait peut-être d’un début d’arthrose et cela pourrait être soulagé par une visco-supplémentation, c'est-à-dire une injection intra-articulaire d’acide hyaluronique.

En 24 heures, Samia a reçu des réponses à toutes ses questions. L’avis du spécialiste concordait totalement avec celui de son médecin traitant, elle s’est sentie plus confiante pour démarrer le traitement de son ostéoporose et elle a su ce qu’il est possible de faire pour soulager ses genoux.

Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours ! 

Si vous vous retrouvez dans l’histoire de Samia, demandez un deuxième avis sur votre maladie.

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.