L'histoire de Joëlle, 52 ans, atteinte d'un rétrécissement aortique 

Joëlle a 52 ans, 2 enfants, et elle habite à l’étranger.
Elle est sportive, ne décrit aucun symptôme en particulier à l'effort, mais à l'occasion d'un bilan cardiaque systématique, avec test d'effort, on lu

 a diagnostiqué un rétrécissement aortique, dysfonctionnement qui touche la valve aortique et qui entraîne une gêne à l'éjection du sang du ventricule vers l'aorte.
Cette pathologie est fréquente mais elle touche majoritairement des hommes et survient en général après 65 ans.

Après un bilan échographique, un cardiologue lui a conseillé une opération pour changer la valve défaillante. C’est une opération à cœur ouvert importante. Joëlle le savait et elle qui a déjà été confrontée à une maladie lourde, elle mesurait l’importance d’une telle chirurgie.

Légitimement, les questions se bousculaient : Quels sont les risques liés à son intervention ? Le remplacement de la valve est-il indispensable ? Quel type de valve doit-elle choisir (le cardiologue lui en propose 2 différentes), Quelle est la durée de vie de la valve remplaçante ? Quelles sont les complications qui peuvent survenir ?

Pour avoir des réponses à toutes ses interrogations et se sentir rassurée, Joëlle a alors réunit toutes les pièces de son dossier (coronographie ; les écho doppler du cou, de l’aorte et des membres inférieurs ; résultats du test d'effort) et a décidé de demander un deuxième avis sur deuxiemeavis.fr.

Quand doit-on se faire opérer d'un rétrécissement aortique ?

En 4 jours, elle a obtenu l’avis d’un spécialiste de sa maladie, basé à Paris.
Le verdict tombe : les signes fonctionnels de Joëlle n’étaient pas suffisamment alarmants. Elle ne s’essoufflait pas à l’effort, pas de douleur thoracique, ne faisait  pas de syncope ou de malaise à l’effort. Ces examens confirmaient que son rétrécissement aortique n’avait pas les critères de sévérité imposant le remplacement valvulaire.

L'absence de symptôme permettait donc de repousser l'intervention... Soulagement ! Bien sûr, l'expert a insisté sur l'importance de la surveillance, elle devra consulter son cardiologue au moins une fois par an et devra être très attentive à l'apparition de symptômes. Le temps viendra pour la chirurgie, en sachant que d'ici là les techniques chirurgicales auront sûrement beaucoup progressé et le matériel se sera amélioré en particulier les prothèses valvulaires.

Son médecin généraliste l’approuve dans sa décision.

En attendant, Joëlle peut continuer son yoga quotidien et ses marches modérées.

Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours.

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !


*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.