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Témoignages
L’histoire de Monica, 54 ans, atteinte d’arthrose lombaire
Depuis plusieurs années, Monica* souffre de douleurs lombaires provoquant une sensation de raideur dans le bas du dos. Vivant au quotidien avec la douleur, elle a appris à s’organiser et à accepter cette gêne, bien que cela réduise sa qualité de vie.
Cette bretonne de 54 ans ne renonce pas pour autant et continue son activité sportive hebdomadaire en nageant et en marchant pour se maintenir en forme. Elle tente ainsi au maximum de freiner l’évolution de la maladie. En effet, Monica sait bien que l’arthrose ou ostéoarthrite a la réputation de ne pas être soignable. Cette affection chronique, s’accentuant avec le vieillissement, donne des douleurs intenses aux articulations en raison d’une dégénérescence anormale des cartilages. Certaines personnes souffrent d’arthrose dite « primaire », ce terme indique qu’il n’y a pas de facteurs de prédisposition à la maladie. A l’inverse, l’arthrose dite « secondaire » résulte de maladies inflammatoires (arthrite rhumatoïde, lupus…), de maladies métaboliques (diabète, cancer de la thyroïde...) ou encore de blessures graves à des articulations ayant nécessité des interventions chirurgicales. Les patients concernés par la deuxième forme d’arthrite ont donc un terrain favorable au développement de la maladie.
Dans ce compte-rendu, le médecin expert explique à Monica qu’il partage l’avis de son médecin quant au diagnostic d’arthrose lombaire mais que ses symptômes sont aussi liés à une déformation de sa colonne vertébrale appelée spondylolisthésis de la vertèbre L4 sur L5. La colonne vertébrale est un empilement de 24 vertèbres (33 si l'on compte les vertèbres soudées du sacrum et du coccyx). Cela signifie donc que sa vertèbre L4 a légèrement glissé en avant par rapport à sa vertèbre L5. Ce glissement comprime les racines nerveuses des nerfs sciatiques (les deux plus gros et long nerf du corps humain) dans le canal vertébral. Cela provoque ces fameuses douleurs ressenties par Monica car les nerfs sciatiques assurent une partie des mouvements et de la sensibilité aux niveaux des jambes. Ces nerfs possèdent des racines nerveuses à différents endroits du corps, notamment au niveau de ces lombaires 4 et 5. Le médecin rassure tout de suite Monica : sa moelle épinière n’est pas atteinte puisque le point de compression de sa déformation est situé 3 vertèbres plus bas. Aucun risque que Monica perde l’usage de ses jambes à cause de cette déformation.
Même si la douleur est tolérable, le médecin indique que le traitement de ces douleurs lombaires repose tout d'abord sur des antalgiques et des anti-inflammatoires, associés à de la rééducation avec un kinésithérapeute. Le médecin préconise impérativement de maintenir des activités physiques pour garder un bon gainage lombaire en tonifiant les muscles du dos. Monica a donc eu raison de continuer à faire du sport ! En revanche, le médecin reste sceptique sur l’usage de la médecine douce, laquelle n’a pas démontré pour lui son efficacité sur cette pathologie. Il lui recommande plutôt des infiltrations lombaires, nommées également infiltrations épidurales, qui permettent l’injection d’un traitement anti-inflammatoire, souvent à base de cortisone, à l’endroit précis de la douleur pour un résultat très rapide et avec très peu d’effets secondaires. Exactement ce que souhaite Monica.
La chirurgie orthopédique est réservée aux cas résistants à ces traitements, à condition qu’aucun trouble urologique (syndrome de la queue de cheval) ou neurologique des membres inférieurs ne soit constaté au préalable. Cette intervention consisterait alors en la fixation des deux vertèbres en bonne position, associée à une décompression des racines nerveuses touchées. Impensable à ce stade de la maladie.
Monica est très satisfaite de la réponse complète et rapide du médecin. Grâce à son avis, elle a mieux compris sa maladie et se sent rassurée de voir que le sport a un impact favorable sur ses douleurs. Elle pourra évoquer le choix de l’infiltration avec son médecin lors d’un prochain rendez-vous.
Vous vous posez aussi des questions sur votre pathologie ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, nous avons changé le nom des personnes
Le diagnostic de l’arthrose lombaire
Son médecin a confirmé un premier diagnostic d’arthrose lombaire à la suite d’examens du rachis lombaire tels qu’un scanner, une IRM mais aussi plusieurs radios. Il a essayé de la soulager de son mal en lui prescrivant de la rééducation, la pose d’une gaine (corset) ou encore un traitement anti-inflammatoire mais rien n’y fait. Les douleurs sont bien présentes et s’accentuent avec le temps.Cette bretonne de 54 ans ne renonce pas pour autant et continue son activité sportive hebdomadaire en nageant et en marchant pour se maintenir en forme. Elle tente ainsi au maximum de freiner l’évolution de la maladie. En effet, Monica sait bien que l’arthrose ou ostéoarthrite a la réputation de ne pas être soignable. Cette affection chronique, s’accentuant avec le vieillissement, donne des douleurs intenses aux articulations en raison d’une dégénérescence anormale des cartilages. Certaines personnes souffrent d’arthrose dite « primaire », ce terme indique qu’il n’y a pas de facteurs de prédisposition à la maladie. A l’inverse, l’arthrose dite « secondaire » résulte de maladies inflammatoires (arthrite rhumatoïde, lupus…), de maladies métaboliques (diabète, cancer de la thyroïde...) ou encore de blessures graves à des articulations ayant nécessité des interventions chirurgicales. Les patients concernés par la deuxième forme d’arthrite ont donc un terrain favorable au développement de la maladie.
Un deuxième avis rassurant et intéressant
Adepte des médecines douces sans effets secondaires, Monica souhaite éviter au maximum la prise de médicaments et redoute de subir une chirurgie lourde. Afin d’être bien certaine que l’ensemble des options lui ont été proposées, elle se décide à tester le service en ligne deuxiemeavis.fr, présenté par sa mutuelle. Exactement ce qu’il lui faut ! Curieuse, elle constitue son dossier médical sur le site sécurisé et sollicite même le docteur de son choix en privilégiant l’avis d’un chirurgien orthopédiste plutôt qu’un rhumatologue pour éclairer ses doutes. En moins de 24h, elle obtient l’avis du médecin expert qu’elle pourra partager avec son médecin traitant.Dans ce compte-rendu, le médecin expert explique à Monica qu’il partage l’avis de son médecin quant au diagnostic d’arthrose lombaire mais que ses symptômes sont aussi liés à une déformation de sa colonne vertébrale appelée spondylolisthésis de la vertèbre L4 sur L5. La colonne vertébrale est un empilement de 24 vertèbres (33 si l'on compte les vertèbres soudées du sacrum et du coccyx). Cela signifie donc que sa vertèbre L4 a légèrement glissé en avant par rapport à sa vertèbre L5. Ce glissement comprime les racines nerveuses des nerfs sciatiques (les deux plus gros et long nerf du corps humain) dans le canal vertébral. Cela provoque ces fameuses douleurs ressenties par Monica car les nerfs sciatiques assurent une partie des mouvements et de la sensibilité aux niveaux des jambes. Ces nerfs possèdent des racines nerveuses à différents endroits du corps, notamment au niveau de ces lombaires 4 et 5. Le médecin rassure tout de suite Monica : sa moelle épinière n’est pas atteinte puisque le point de compression de sa déformation est situé 3 vertèbres plus bas. Aucun risque que Monica perde l’usage de ses jambes à cause de cette déformation.
Même si la douleur est tolérable, le médecin indique que le traitement de ces douleurs lombaires repose tout d'abord sur des antalgiques et des anti-inflammatoires, associés à de la rééducation avec un kinésithérapeute. Le médecin préconise impérativement de maintenir des activités physiques pour garder un bon gainage lombaire en tonifiant les muscles du dos. Monica a donc eu raison de continuer à faire du sport ! En revanche, le médecin reste sceptique sur l’usage de la médecine douce, laquelle n’a pas démontré pour lui son efficacité sur cette pathologie. Il lui recommande plutôt des infiltrations lombaires, nommées également infiltrations épidurales, qui permettent l’injection d’un traitement anti-inflammatoire, souvent à base de cortisone, à l’endroit précis de la douleur pour un résultat très rapide et avec très peu d’effets secondaires. Exactement ce que souhaite Monica.
La chirurgie orthopédique est réservée aux cas résistants à ces traitements, à condition qu’aucun trouble urologique (syndrome de la queue de cheval) ou neurologique des membres inférieurs ne soit constaté au préalable. Cette intervention consisterait alors en la fixation des deux vertèbres en bonne position, associée à une décompression des racines nerveuses touchées. Impensable à ce stade de la maladie.
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Publication le 08/05/2020 par Marion Bonne
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