L’histoire de Clémence, 34 ans, atteinte d’un fibrome utérin
Depuis quelques années, Clémence* sait qu’elle a une minuscule tumeur bénigne (non cancéreuse) appelée fibrome utérin dans son utérus. En effet, un examen pelvien, et une échographie pelvienne ont confirmé le diagnostic émis par sa gynécologue. Sous surveillance depuis, elle ne s’en inquiète pas. Clémence sait que beaucoup de femmes entre 30 ans et 50 ans sont également concernées et que ces fibromes, ou fibromyomes, régressent habituellement après la ménopause.
L’évolution préoccupante du fibrome utérin
Cependant, de nouveaux symptômes la préoccupent et la gênent : fatigue chronique, douleurs importantes, dérèglement de son cycle menstruel, prise de poids… Clémence s’inquiète alors. Autant d’éléments qui impactent sa qualité de vie et sa vie de couple. En effet, elle se sent constamment irritable, angoissée, triste et sans énergie pour sortir et avoir une activité sociale et sportive habituelle.
A 34 ans, son souhait d’avoir un enfant la pousse à faire une IRM de contrôle, des analyses de sang et une nouvelle échographie pelvienne pour confirmer la localisation et le nombre des fibromes. Le résultat est implacable : le fibrome a beaucoup grossi et mesure désormais 7 cm. Un nouveau petit fibrome est apparu. Clémence s’interroge : ces fibromes pourraient-ils compliquer une grossesse et même l’empêcher d’avoir un enfant ? Doit-elle se faire opérer ou au contraire ne pas s’inquiéter et ne rien faire ?
Clémence est perdue, démunie face aux résultats de ses examens médicaux qu’elle ne comprend pas. Elle a besoin d’être rassurée et de connaître les options qui s’offrent à elle pour retrouver le contrôle de sa santé et avoir confiance en ses projets futurs. En attendant son rendez-vous prévu dans 2 mois avec sa gynécologue, elle partage ses doutes et ses angoisses à une amie qui lui recommande de demander un deuxième avis médical auprès d’un médecin spécialiste de sa maladie.
Un deuxième avis rassurant
Elle découvre avec surprise que sa mutuelle prend en charge le service deuxiemeavis.fr et choisi donc, en confiance, l’expertise d’un médecin parmi les spécialistes proposés par le site. En seulement 4 jours, l’avis rédigé et signé par le médecin expert lui parvient à la suite de l’analyse de son dossier médical.
Le médecin expert dédramatise la situation en lui expliquant d’abord, avec des mots simples, que ses fibromes ne touchent pas la paroi interne de son utérus (myomètre). Ce type de fibrome, très courant (70% des cas), est dit « intra mural ou interstitiel ». Il est différent des myomes sous-séreux, lesquels se trouvent à l’extérieur de l’utérus, ou encore des fibromes sous-muqueux ou endocavitaires, encore plus rares, qui se localisent sous l’endomètre, aussi appelée muqueuse utérine.
Pour le médecin, il n’existe pas de lien avéré entre les fibromes et l’infertilité. Il précise que l’association fibrome et grossesse n'entraîne aucune complication, ni pour l’un ni pour l’autre. Il n’y a donc aucune obligation à les traiter sauf si une gêne se fait ressentir. Il lui recommande de contrôler régulièrement son taux de fer afin d’éliminer une éventuelle anémie. Puis, il lui présente les différentes options et possibilités de traitements médicamenteux pour réduire les symptômes et améliorer sa qualité de vie. Il lui expose aussi les traitements possibles nécessitant une anesthésie. Pour chaque option soumise : hystéroscopie, embolisation, myomectomie ou encore traitement par ultrasons focalisés, le médecin spécifie leur intérêt et leur but.
Au regard de son dossier médical et de son désir de grossesse imminent, il lui recommande de privilégier, en première intention, un traitement médicamenteux pour réduire l'abondance de ses règles et ses douleurs. Cette option a l’avantage d’être facilement réversible et n’impacte pas ses chances de grossesse future. Dans le cas d’un problème de fertilité, il préconise l’ablation du fibrome sous coelioscopie. Cette technique de chirurgie sous anesthésie générale permettrait alors de retirer les fibromes en pratiquant quatre petites incisions. A l’aide d’une petite caméra, le chirurgien pourra s’infiltrer facilement dans la paroi abdominale afin de les retirer. Cette technique laissera une cicatrice sur son utérus qui pourra être fragilisé : un délai d’un an avant de débuter une grossesse sera alors recommandé.
Très satisfaite par les explications du médecin expert, Clémence est rassurée et connaît les différentes options qu’elle devra discuter avec sa gynécologue.
Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours !
Vous vous posez aussi des questions sur votre pathologie ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 21/02/2020 par Marion Bonne
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