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Témoignages
L’histoire d’Iris, 46 ans, atteinte d’un adénome hypophysaire
Il y a 5 ans, les premiers symptômes apparaissent pour Iris* : état dépressif, prise de poids inexpliquée, bouffées de chaleur, fatigue intense, douleurs… De médecin en médecin, Iris écume les différents diagnostics et se décourage quant à l’idée d’obtenir de réelles réponses sur ce qui lui arrive.
C’est lors d’une visite de routine chez son gynécologue, qu’il évoque la possibilité d’une pré-ménopause précoce car Iris est née prématurément. Il lui fait donc passer quelques examens et lui découvre un taux de prolactine très élevé.
La prolactine est une hormone qui est sécrétée par l’hypophyse. Elle joue un rôle essentiel dans la production de lait maternel chez la femme après un accouchement. Lorsque la prolactine à un taux supérieur à la normale, on peut suspecter différentes pathologies, la plus fréquente étant un adénome hypophysaire : l’adénome à prolactine.
Le gynécologue conseille donc à Iris de consulter un endocrinologue afin de vérifier si elle ne souffre pas d’un dysfonctionnement de l’hypophyse.
A cette période, la patiente endure des périodes de sudation extrême où elle se réveille trempée. Elle a pris 15 kgs et se sent totalement épuisée. Ses mains et ses pieds ont considérablement gonflé et elle souffre de maux de tête dès le matin. Puis des douleurs irradiantes dans les côtes et dans les jambes viennent s'ajouter à ses souffrances.
L’endocrinologue lui fait passer une IRM qui laisse suspecter des micro-adénomes à prolactine (microprolactinomes). Ils correspondent à des tumeurs bénignes dont les symptômes principaux sont les céphalées (maux de tête) et les troubles visuels. Mais Iris étant malvoyante, c’est un symptôme qui ne peut être détecté chez elle.
Le médecin prescrit à Iris un médicament inhibiteur de la prolactine, qui freine la sécrétion de cette hormone.
Effectivement, après la mise sous traitement, la prolactine devient rapidement indosable chez la patiente. Cependant il n’y a pas de perte de poids, les maux de tête, les bouffées de chaleurs et sudations sont toujours présents.
Iris se sent épuisée aussi bien physiquement que psychologiquement, elle commence à se décourager.
Par ailleurs, la patiente se questionne sur l’éventualité d’une intervention chirurgicale sur ces microadénomes.
Face à tant de questionnements, Iris fait appel à deuxiemeavis.fr qu’elle a connu par internet. En deux jours, elle reçoit l’avis d’un Professeur en endocrinologie et métabolisme.
Pour le médecin expert, les différents éléments du dossier montrent une fonction thyroïdienne normale, une absence de ménopause, ainsi qu’un dosage de l’hormone corticotrope (ACTH) et du cortisol normal.
Le doute persiste donc autour de l’hormone de croissance (GH).
Le médecin expert propose donc à iris de procéder à de nouvelles explorations car il se questionne sur la possibilité d’une acromégalie par adénome mixte à GH et prolactine (PRL). En effet, il peut exister un seul microadénome (sécrétant à la fois GH et PRL) ou éventuellement deux microadénomes (ce qui est très rare), l’un sécrétant de la prolactine, l’autre l’hormone de croissance GH. Pour l’expert, les images ne permettent pas de trancher, il faudra explorer davantage notamment par la confrontation d’anciennes photos du visage, des mains et des pieds d’Iris et de plus récentes, afin de constater l’acromégalie. Mais aussi par la réalisation d’une hyperglycémie provoquée par voie orale. Ce dernier examen pourrait confirmer le diagnostic car la GH est une hormone hyperglycémiante.
Pour le professeur, en l’état actuel des choses, l'intervention chirurgicale n’est pas à envisager, il faut attendre les résultats des explorations qu’il préconise et des actions pourront être envisagées en conséquence.
Pour Iris, les réponses du médecin expert sont très satisfaisantes. Elle voit enfin une issue à son errance médicale et a obtenu des réponses à toutes ses questions. Très satisfaite du service de deuxiemeavis.fr, cela lui a redonné du courage pour poursuivre les investigations et les soins nécessaires alors qu’elle s'apprêtait à tout abandonner.
Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours !
Vous vous posez aussi des questions sur votre pathologie ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Diagnostic : un long parcours
Iris a tout d’abord consulté son médecin traitant qui a pensé à une dépression car ses résultats d’analyses biologiques étaient normaux. Cependant, les symptômes ont continué de s’aggraver.C’est lors d’une visite de routine chez son gynécologue, qu’il évoque la possibilité d’une pré-ménopause précoce car Iris est née prématurément. Il lui fait donc passer quelques examens et lui découvre un taux de prolactine très élevé.
La prolactine est une hormone qui est sécrétée par l’hypophyse. Elle joue un rôle essentiel dans la production de lait maternel chez la femme après un accouchement. Lorsque la prolactine à un taux supérieur à la normale, on peut suspecter différentes pathologies, la plus fréquente étant un adénome hypophysaire : l’adénome à prolactine.
Le gynécologue conseille donc à Iris de consulter un endocrinologue afin de vérifier si elle ne souffre pas d’un dysfonctionnement de l’hypophyse.
A cette période, la patiente endure des périodes de sudation extrême où elle se réveille trempée. Elle a pris 15 kgs et se sent totalement épuisée. Ses mains et ses pieds ont considérablement gonflé et elle souffre de maux de tête dès le matin. Puis des douleurs irradiantes dans les côtes et dans les jambes viennent s'ajouter à ses souffrances.
L’endocrinologue lui fait passer une IRM qui laisse suspecter des micro-adénomes à prolactine (microprolactinomes). Ils correspondent à des tumeurs bénignes dont les symptômes principaux sont les céphalées (maux de tête) et les troubles visuels. Mais Iris étant malvoyante, c’est un symptôme qui ne peut être détecté chez elle.
Le médecin prescrit à Iris un médicament inhibiteur de la prolactine, qui freine la sécrétion de cette hormone.
Effectivement, après la mise sous traitement, la prolactine devient rapidement indosable chez la patiente. Cependant il n’y a pas de perte de poids, les maux de tête, les bouffées de chaleurs et sudations sont toujours présents.
Iris se sent épuisée aussi bien physiquement que psychologiquement, elle commence à se décourager.
Un deuxième avis éclairant pour Iris
Sachant que la prolactine a totalement diminué mais que les symptômes persistent, Iris se questionne sur la possibilité que les microadénomes soient mixtes, c’est-à-dire qu’ils ne sécrètent pas uniquement de la prolactine mais également d’autres hormones. Le fait que ses mains et ses pieds aient augmenté de volume (elle n’arrive plus à mettre ses bagues et ses chaussures), l’ont interpellé et pourrait laisser penser à l’acromégalie, une hypertrophie des os des extrémités due à une sécrétion anormale de l’hormone de croissance.Par ailleurs, la patiente se questionne sur l’éventualité d’une intervention chirurgicale sur ces microadénomes.
Face à tant de questionnements, Iris fait appel à deuxiemeavis.fr qu’elle a connu par internet. En deux jours, elle reçoit l’avis d’un Professeur en endocrinologie et métabolisme.
Pour le médecin expert, les différents éléments du dossier montrent une fonction thyroïdienne normale, une absence de ménopause, ainsi qu’un dosage de l’hormone corticotrope (ACTH) et du cortisol normal.
Le doute persiste donc autour de l’hormone de croissance (GH).
Le médecin expert propose donc à iris de procéder à de nouvelles explorations car il se questionne sur la possibilité d’une acromégalie par adénome mixte à GH et prolactine (PRL). En effet, il peut exister un seul microadénome (sécrétant à la fois GH et PRL) ou éventuellement deux microadénomes (ce qui est très rare), l’un sécrétant de la prolactine, l’autre l’hormone de croissance GH. Pour l’expert, les images ne permettent pas de trancher, il faudra explorer davantage notamment par la confrontation d’anciennes photos du visage, des mains et des pieds d’Iris et de plus récentes, afin de constater l’acromégalie. Mais aussi par la réalisation d’une hyperglycémie provoquée par voie orale. Ce dernier examen pourrait confirmer le diagnostic car la GH est une hormone hyperglycémiante.
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Publication le 15/11/2019 par Olivia Derrien
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