L’histoire d’Emmanuel, 43 ans, atteint d’un lymphome
La maladie d’Emmanuel* a débuté il y a un an et demi suite à une inflammation du testicule droit. C’est après une orchidectomie, une ablation du testicule, que le diagnostic a été posé : Emmanuel souffre d’un lymphome diffus à grandes cellules de phénotype B.
Le diagnostic du lymphome testiculaire
Le lymphome diffus à grandes cellules de phénotype B fait partie des lymphomes non hodgkiniens, cancers du système immunitaire. Ce type de cancer se développe à partir des lymphocytes, plus couramment appelés les globules blancs. La prolifération anormale de ces lymphocytes va toucher les ganglions et parfois certains organes. Dans le cas d’Emmanuel, c’est le testicule qui est atteint, on parle de lymphome testiculaire. Le plus souvent, ce cancer touche des patients âgés de plus de 60 ans.
L’augmentation du volume du testicule sans douleur est le signe qui a alerté Emmanuel, c’est le symptôme le plus répandu. Comme il n’y a pas de douleur, les diagnostics de cette maladie sont assez tardifs. D’autres symptômes peuvent être associés à la maladie : l’amaigrissement, la fièvre et l’altération de l’état général.
C’est à l’aide d’un examen anatomo-pathologique que le diagnostic peut être confirmé, ce qui oblige bien souvent à retirer le testicule pour l’analyser. C’est ce qu’il s'est passé pour Emmanuel qui a subi une orchidectomie.
L’incompréhension du patient quant aux choix thérapeutiques
A la suite de son orchidectomie, Emmanuel a entamé un traitement par chimiothérapie. Les deux premières cures lui ont causé beaucoup d’effets secondaires tels que des vomissements, des maux de tête et des acouphènes. Emmanuel, papa de deux enfants, a perdu 5 kilos et se sent très fatigué au quotidien. Il est très inquiet quant à son avenir et souhaite s’assurer que les choix thérapeutiques de son équipe médicale sont les plus adéquats. En effet, il se questionne sur la lourdeur du traitement préconisé soit six cures d’un premier traitement de chimiothérapie en intraveineuse, puis deux cures en intrathécale (au niveau des lombaires) et en intraveineuse d’un deuxième médicament de chimiothérapie. Enfin, après les cures de chimiothérapie, Emmanuel devra subir de la radiothérapie.
Emmanuel ne comprend pas les choix thérapeutiques de son équipe médicale car sur le dernier examen qu’il a pu passer après l’opération - un TEP-Scan - il n’y a plus de trace de cancer et ses analyses de sang semblent bonnes.
Par ailleurs, au vu de son jeune âge, Emmanuel se questionne sur le devenir de sa vie sexuelle et cela l’inquiète fortement.
Afin d’avoir des réponses à ses questionnements, Emmanuel fait appel à deuxiemeavis.fr. Après avoir fourni des documents supplémentaires demandés par le médecin expert, le patient a reçu un avis complet sur sa situation de santé en 10 jours.
Un deuxième avis éclairant pour le patient
Docteur en hématologie, le médecin expert commence par rassurer Emmanuel. Les éléments qu’il a pu observer dans son dossier médical sont de bon pronostic. Le choix de la première chimiothérapie est conforme aux recommandations d’après lui et, seul le nombre de cures pourrait être discuté. En effet, dans le cas d’Emmanuel, il pourrait être envisagé seulement 4 cures en intraveineuse et non 6 comme cela est prévu au protocole de soins établi par l’équipe médicale d’Emmanuel.
Ensuite, l’expert explique le choix de la deuxième chimiothérapie par le fait que les lymphomes testiculaires peuvent être responsables de rechutes au niveau du système nerveux et qu’il est nécessaire d’effectuer un traitement préventif par voie intrathécale et intraveineuse.
Il existe un risque plus modéré de récidive au niveau de l’autre testicule, pour limiter ce risque une radiothérapie localisée est conseillée. Le médecin expert ne cache pas à Emmanuel que cela risque de causer une atrophie testiculaire qui pourrait entraîner des conséquences sur la libido et la puissance sexuelle. L’irradiation mérite donc discussion, surtout que le risque d’atteinte du deuxième testicule est modéré, le médecin expert conseille donc à Emmanuel d’en parler avec son urologue.
L’hématologue est rassurant : les traitements proposés par l'équipe médicale correspondant aux standards internationaux et donnent à Emmanuel des chances très élevées de guérison.
Très satisfait de l’avis rendu par le médecin expert, Emmanuel comprend mieux le traitement préconisé et dispose désormais de tous les éléments pour discuter avec son médecin.
Nous souhaitons bon courage à Emmanuel pour la suite de son parcours !
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 26/08/2024 par Hortense Fisset
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